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Homme à la mer sous spi    
29 messages du 31/03/2003 au 02/04/2003    

 1 - De joel le lundi 31 mars 2003 à 17:20 
 
Bonjour tt le monde
Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
merci

joel
--
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 2 - De Eric Surzur, de Vannes le lundi 31 mars 2003 à 17:29 
 
"joel" <jgerneznospam@club-internet.fr> a écrit dans le message de news:
2003331-162033-491155@foorum.com...
:
: Bonjour tt le monde
: Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
: Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
(...)

Bonjour,
Il me semble que larguer illico le bras puis l'écoute permettrait de
remonter quasi-immédiatement si, dans le virement, qqun fonce re-hisser le
foc, que je prends toujours la précaution de laisser prêt pour une
utilisation immédiate, bien clair.
En fonction du degré de sympathie que j'ai pour le MOB je filerais peut-être
ensuite la drisse après le virement pour me débarraser du spi.
;-)
Eric (qui touche du bois. Y'en a sous mon clavier. Du chêne.)
 
 3 - De Pim le mardi 01 avril 2003 à 12:21 
 
"Eric Surzur, de Vannes" a écrit :
> Bonjour,

Salut,

> Il me semble que larguer illico le bras puis l'écoute permettrait de
> remonter quasi-immédiatement si, dans le virement, qqun fonce re-hisser le
> foc, que je prends toujours la précaution de laisser prêt pour une
> utilisation immédiate, bien clair.

Scénario catastrophe :
Le tangon vient violemment frapper l'étai qui cède, le mât tombe, assommant
le skipper qui était parti hisser son foc et tombe à l'eau.
;^)

Je n'ai pas pratiqué le MOB sous spi (ni au prés, sauf en entraînement),
mais le reflexe serait de lacher dans l'ordre écoute + drisse demi
tour(arrêt?) remballage sans précaution du spi et démarrage moteur.
Bien sûr envoi de la bouée mais souvent on est bien trop loin pour cela,
amha, en plus sou spi on l'enverrai contre le vent donc vaut mieux la garder
pour pouvoir la lancer lors de l'approche avant la récup.

--
@+
Pim
Sans pouêt pour répondre en live.
 
 4 - De Hubert Crepy le mardi 01 avril 2003 à 14:28 
 
> remballage sans précaution du spi et démarrage moteur

Oui, possible, mais DANGER: le remballage sans précaution et le démarrage du
moteur dans l'urgence risquent de résulter dans un bout engagé dans l'hélice.
Scénario catastrophe, s'il fallait en rajouter: en plus de l'hàm, dont on ne
peut plus se rapprocher en manoeuvrant, on a maintenant une voie d'eau au presse-
étoupe.
--
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 5 - De Pim le mardi 01 avril 2003 à 16:07 
 
"Hubert Crepy"  a écrit :
>
> > remballage sans précaution du spi et démarrage moteur
>
> Oui, possible, mais DANGER: le remballage sans précaution et le démarrage
du
> moteur dans l'urgence risquent de résulter dans un bout engagé dans
l'hélice.

Salut,
Euh, oui, mais quand je parlais de remballage du spi sans précaution,
c'était tout en vrac dans la descente avec écoute, le bras restant ou il
est.
Je ne suis pas persuadé que le spi, dont on largue tout, parte tout seul à
l'eau sans encombre, y'aura toujours quelque chose qui risque de coincer,
alors qu'un affalage c'est une manoeuvre connue (du moins j'espère) et en
zappant la phase de rangement on peut aller trés vite.

> Scénario catastrophe, s'il fallait en rajouter: en plus de l'hàm, dont on
ne
> peut plus se rapprocher en manoeuvrant, on a maintenant une voie d'eau au
presse-
> étoupe.

Oui, mais ma reflexion est différente car j'ai un HB dans un puits, et
lorsque je démarre j'ai forcement pensé avant si je suis clair pour cela.
;^)
Mais c'est sur, en équipage réduit, on est mal si ça arrive!

--
@+
Pim
 
 6 - De Eric le mardi 01 avril 2003 à 18:36 
 
salut!
Personne n'essaierait de se mettre tout de suite bout au vent en larguant
juste l'écoute de spi?
Puis moteur à donf,  bout au vent , avec le spi fassayant comme un génois
(oui, il risque de se déchirer mais tant pis) puis affalage du spi dans le
cockpit en ne larguant que la drisse.
--
 Eric
 
 7 - De Hubert Crepy le mardi 01 avril 2003 à 12:43 
 
> Il me semble que larguer illico le bras puis l'écoute permettrait de
remonter quasi-immédiatement

Négatif. Avec ton spi en drapeau, tu ne feras jamais de route au près. Tout au
plus, tu arrêtes le bateau, ce qui n'est déjà pas mal, mais pas suffisant pour
revenir vers l'hàm. En plus, un spi en drapeau fait un bruit d'enfer et ébranle
le gréement. Or dans un cas d'hàm, on n'a vraiment pas besoin de plus de
confusion à bord.

Il faut se débarasser de toute cette toile.  Pas de pitié.
--
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 8 - De Arraial le lundi 31 mars 2003 à 17:42 
 
Je surveille la traîne...
;=)

Arraial

>
> Bonjour tt le monde
> Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
> Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
> merci
>
> joel
> --
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>
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 9 - De Hubert Crepy le lundi 31 mars 2003 à 18:20 
 
J'essaie de ne pas trop hésiter, et je sacrifie le spi: je largue les 3 points
(probablement dans l'ordre: écoute, bras, puis drisse) et le laisse partir, et
je loffe et manoeuvre sous GV seule.

Ca coûte quelques dizaines de milliers de francs, mais perdre un équipier, c'est
beaucoup plus grave!

L'affalage prend au minimum quelques dizaines de secondes, plus probablement
plusieurs minutes puisqu'on manoeuvre en équipage réduit (un à l'eau, et un
désigné qui ne fait rien d'autre que de surveiller l'h-à-m et pointer dans sa
direction), et on s'éloigne trop du naufragé. Et sous stress, l'affalage risque
de mal se passer et d'entraver la capacité à manoeuvrer du bateau (des bouts
partout qui s'emmêlent, le spi qui part à l'eau et se coince dans la quille et
le safran, un empannage erratique qui assomme un équipier de plus, etc...).

Avec un peu de chance, une fois tout le monde ramené à bord sans dommage, on
pourra aller essayer de repêcher le spi à la dérive entre deux eaux...
--
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 10 - De ORSALAIN le mardi 01 avril 2003 à 09:46 
 
> je largue les 3 points
>(probablement dans l'ordre: écoute, bras, puis drisse)

D'où la nécessité d'avoir toujours un bon couteau dans le cockpit. N'oubliez
pas de lancer au moins la bouée fer à cheval.
 
 11 - De Arraial le mardi 01 avril 2003 à 11:32 
 
C'est vrai que c'était par très beau temps
(mais je ne sors le spi que par très beau temps)
Adepte de la chaussette a spi, j'ai déjà vécu la situation
femme a la mer, tombée du bateau alors qu'elle faisait on ne sait quoi
accroupie dans la jupe...en se tenant a l'echelle de bain
Les opérations ont été les suivantes,
lancer de bouée fer a cheval
démarrage moteur
descente de la chaussette
demi tour
gaffage de la baigneuse
perte d'un maillot de bain!
reprise du cap
remontage de chaussette...
Arraial

"ORSALAIN" <orsalain@aol.comnopub> a écrit dans le message de news:
20030401024621.26027.00000425@mb-fd.aol.com...
> > je largue les 3 points
> >(probablement dans l'ordre: écoute, bras, puis drisse)
>
> D'où la nécessité d'avoir toujours un bon couteau dans le cockpit.
N'oubliez
> pas de lancer au moins la bouée fer à cheval.
 
 12 - De Ariel DAHAN le mardi 01 avril 2003 à 13:01 
 
La chaussette est effectivement un plus appréciable.
Mais pourquoi avoir lancé le moteur "avant" d'étouffer le spi?

--
Ariel

"Arraial" <arraial@free.fr> a écrit dans le message news:
3e895ad3$0$29133$626a54ce@news.free.fr...
> Adepte de la chaussette a spi, j'ai déjà vécu la situation
> femme a la mer, tombée du bateau alors qu'elle faisait on ne sait quoi
> accroupie dans la jupe...en se tenant a l'echelle de bain
> Les opérations ont été les suivantes,
> lancer de bouée fer a cheval
> démarrage moteur
> descente de la chaussette
> demi tour
> gaffage de la baigneuse
> perte d'un maillot de bain!
> reprise du cap
> remontage de chaussette...
> Arraial
>
> "ORSALAIN" <orsalain@aol.comnopub> a écrit dans le message de news:
> 20030401024621.26027.00000425@mb-fd.aol.com...
> > > je largue les 3 points
> > >(probablement dans l'ordre: écoute, bras, puis drisse)
> >
> > D'où la nécessité d'avoir toujours un bon couteau dans le cockpit.
> N'oubliez
> > pas de lancer au moins la bouée fer à cheval.
>
>
 
 13 - De Fanch le mardi 01 avril 2003 à 13:59 
 
Ariel DAHAN a écrit:
> La chaussette est effectivement un plus appréciable.
> Mais pourquoi avoir lancé le moteur "avant" d'étouffer le spi?

salut,
pour qu'il soit chaud pour la suite j'imagine
A+



--
Fanch
48°24'N & 04°29'W
 
 14 - De Hubert Crepy le mardi 01 avril 2003 à 14:25 
 
> perte d'un maillot de bain!
> remontage de chaussette...

Sacrément extensible la chaussette, si elle parvient à sauver la pudeur de la
baigneuse... ;-)

--
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 15 - De Hubert, de Cherbourg le mardi 01 avril 2003 à 19:21 
 
bonsoir

"Arraial"  a écrit

> gaffage de la baigneuse
> perte d'un maillot de bain!

tu as vraiment la gaffe agile !

Hubert, de Cherbourg
 
 16 - De Xavier G le mardi 01 avril 2003 à 08:04 
 
> Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?

Un jour de très beau temps, je navigais sous spi. Au milieu d'un amat
d'algue, je repert quelque-chose que j'aurait bien voulu récupérer. Je ne
sais plus ce que c'était, peu être une boué toute neuve...
Mais pour ça, pas question de sacrifier le spi. Je prend mes repères,
j'affale et retourne sous génois. Ca m'a pris un peu de temps car j'était en
solo pour cause de sieste.
Au final, je n'ai jamais rien retrouvé.
Je pense donc que la vie d'un équipié mérite donc de ne pas trop penser à
son spi.

Xavier
 
 17 - De Ariel DAHAN le mardi 01 avril 2003 à 13:08 
 
Pas penser à son spi ok.
Mais il faut tout de même songer à "bien" s'en débarasser.
Pas question de laisser la toile en drapeau en pomme de mat (largage de
l'écoute et du bras), ni de la laisser chaluter (largage de la drisse).
Il faut donc une solution.

Larguer tout? Impossible matériellement, à part ceux qui ont équipé leurs
drisses et écoutes de spi d'un pélican largable et d'une garcette de largage
automatique. Parce que rien ne me permet de dire que la drisse va filer
"droit" et sans noeuds, si je libère le spi.

A part la chaussette, je ne vois qu'étouffer le spi en sortant le génois (si
à poste ou sur enrouleur).

--
Ariel

"Xavier G" <xavier.INVALID.gallenne@esigelec.fr> a écrit dans le message
news: b6ba2e$pj1$1@news.crihan.fr...
> > Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
>
> Un jour de très beau temps, je navigais sous spi. Au milieu d'un amat
> d'algue, je repert quelque-chose que j'aurait bien voulu récupérer. Je ne
> sais plus ce que c'était, peu être une boué toute neuve...
> Mais pour ça, pas question de sacrifier le spi. Je prend mes repères,
> j'affale et retourne sous génois. Ca m'a pris un peu de temps car j'était
en
> solo pour cause de sieste.
> Au final, je n'ai jamais rien retrouvé.
> Je pense donc que la vie d'un équipié mérite donc de ne pas trop penser à
> son spi.
>
> Xavier
>
>
 
 18 - De Hubert Crepy le mardi 01 avril 2003 à 14:31 
 
> rien ne me permet de dire que la drisse va filer "droit" et sans noeuds, si je
libère le spi.

Ben non, mais tout de même, c'est le B-A-ba, et il faut espérer qu'on sait un
peu manoeuvrer, sinon on se demande pourquoi on a sorti le spi, avec des
équipiers pas foutus de tenir sur un pont. ;-)
En dernier ressort, il reste le couteau de sécurité, pour couper un bout (bras
ou drisse) qui coince.

--
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 19 - De Eric Surzur, de Vannes le mardi 01 avril 2003 à 15:14 
 
"Ariel DAHAN" <ari-el@wanado-o.fr> a écrit dans le message de news:
b6brul$qcm$1@news-reader12.wanadoo.fr...
: Pas penser à son spi ok.
: Mais il faut tout de même songer à "bien" s'en débarasser.
: Pas question de laisser la toile en drapeau en pomme de mat (largage de
: l'écoute et du bras), ni de la laisser chaluter (largage de la drisse).
(...)
Bon, ben je vais essayer ça dès la première sortie et je vous dirai.
Il ne me paraît pas impossible de remonter ou de commencer à remonter avec
un spi en drapeau en tête de mât.
Puis de le larguer en filant la drisse dès que possible.
Eric.
 
 20 - De Pim le mardi 01 avril 2003 à 15:14 
 
"Eric Surzur, de Vannes"  a écrit :
> Il ne me paraît pas impossible de remonter ou de commencer à remonter avec
> un spi en drapeau en tête de mât.

Salut,
oh! c'est possible, on a même fait un 180 sous spi (en drapeau) en régate
car nous avions loupé la bouée d'arrivée,
lof a fond pour remonter sur la bouée spi en drapeau sur l'erre et avec la
gv bordée on passe la bouée et on abat tout cela sans coquetier, on en
reviens pas encore!!
(c'était à la semaine de La Rochelle 2000, bouée d'arrivée planquée derrière
le bateau comité)
;^)

--
@+
Pim
 
 21 - De Hubert Crepy le mardi 01 avril 2003 à 17:03 
 
> Il ne me paraît pas impossible de remonter ou de commencer à remonter avec
un spi en drapeau en tête de mât.
>Puis de le larguer en filant la drisse dès que possible.

C'est peut-être pas impossible par temps de demoiselle, mais les VRAIS hommes à
la mer (pas les exercices, qu'on fait presque toujours hélas par force 2) se
passent plutôt dans des conditions musclées.

Quand à larguer le spi après avoir commencé à remonter, ça devient aléatoire: la
drisse et la poulie de tête travaillent dans des angles pas prévus pour, et
raguent fortement sur le haut du haubanage. Et si on a viré de bord, la drisse
fait carrément presque un demi-tour en tête de mât, je te raconte pas.  De plus,
le spi déventé sous la grand-voile risque de tomber trop près du bateau, lequel
lui dérive dessus.

Pas de pitié!  Au couteau, au couteau! (le gréement de spi, pas l'hàm)
--
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 22 - De Pierre le mercredi 02 avril 2003 à 15:48 
 
"Hubert Crepy" <not@this.address> a écrit dans le message de news:
200341-16315-591530@foorum.com...
>
> > Il ne me paraît pas impossible de remonter ou de commencer à remonter
avec
> un spi en drapeau en tête de mât.
> >Puis de le larguer en filant la drisse dès que possible.
>
> C'est peut-être pas impossible par temps de demoiselle, mais les VRAIS
hommes à
> la mer (pas les exercices, qu'on fait presque toujours hélas par force 2)
se
> passent plutôt dans des conditions musclées.
>
cut


Ah bon! j'aurai tendance à dire l'inverse. Pour moi quand les conditions
sont musclés, on s'attache, si on est pas trop en confiance on fait pas de
spi, on laisse les ris à poste alors qu'on pourrait en larguer un... il me
semble que les HLM (c'est un genre de MOB) sont plus fréquent par des temps
de demoiselle ou on fait le con, pied nu sur le pont, un verre de ricard à
la main pour aller virer les algues du safran avec le balai dans l'autre.

Mais je dis ça, ça veut pas dire qu'il n'y a pas d'homme à la mer par gros
temps...ou qu'il ne faut pas s'y préparer
 
 23 - De Arraial le mercredi 02 avril 2003 à 16:31 
 
Homme a la mer

L'histoire se passe au Palais (Belle Ile en Mer)
C'était un petit week end de mai ou quelques copains avaient loué deux
magnifiques voiliers
histoire de se remettre en jambe avant l'été et d'initier d'eventuels futurs
equipiers.
Traditionnels parcours, Le Crouesty, Houat,  Hoedic, La Teignouse Belle Ile,
Groix
Avec pour ce jour là un challenge; le dernier bateau arrivé au Palais
invitait l'autre au resto.
La reservation avait déjà été faite par teléphone à La Saline (vive les GSM)
le petit resto de fruits de mer
au fond de l'arrière port. Soirée bien arrosée et retour aux navires.
Deux équipiers avaient ce soir là décider de prolonger la soirée, histoire
de gouter quelques
spécialités locales, dans des auberges encore éclairées a cette heure
tardive.
Les deux autres equipages rentrant sagement retrouver les bras de Morphée.
Mais voilà au Palais pour debarquer il faut l'annexe...
Les deux temeraires equipiers en virée trouveraient bien une solution pour
remonter a bord !
Nos deux gaillards ayant un peu profité des breuvages autochtones, mais
soucieux de ne pas reveiller
les equipages endormis ont envisagé de rejoindre les bateaux en se laissant
glisser le long des longues aussières frappées a quai.
Vous imaginez la suite, arrivés au beau milieu de la distance, les bateaux
se sont sournoisement rapproché du quai, les aussières ont molli et nos
acrobates ont fait trempète en poussant quelques cris du a la température de
l'eau. La compagne d'un des deux phénomènes ne dormant que d'un oeil, son
'chauffage individuel' lui faisant défaut, surgit sur le pont et voyant sa
moitié a l'eau, décroche la bouée fer a cheval et son feu à retournement et
jette le tout en direction des naufragés.
La bouée est bien arrivée a destination, mais le feu a retournement aussi...
L'eau froide et les coups sur la tête rien de mieux pour les esprits
embrumés
On a repêche finalement les deux intrépides qui ont fini le week end avec
des bottes mouillées
et un joli oeil poché au petit dejeuner

Même pas eu besoin d'affaler le spi !

Arraial

"Pierre" <beautifullpiquenique@hotmail.com> a écrit dans le message de news:
b6epmr$o30$1@news-reader11.wanadoo.fr...
>
> "Hubert Crepy" <not@this.address> a écrit dans le message de news:
> 200341-16315-591530@foorum.com...
> >
> > > Il ne me paraît pas impossible de remonter ou de commencer à remonter
> avec
> > un spi en drapeau en tête de mât.
> > >Puis de le larguer en filant la drisse dès que possible.
> >
> > C'est peut-être pas impossible par temps de demoiselle, mais les VRAIS
> hommes à
> > la mer (pas les exercices, qu'on fait presque toujours hélas par force
2)
> se
> > passent plutôt dans des conditions musclées.
> >
> cut
>
>
> Ah bon! j'aurai tendance à dire l'inverse. Pour moi quand les conditions
> sont musclés, on s'attache, si on est pas trop en confiance on fait pas de
> spi, on laisse les ris à poste alors qu'on pourrait en larguer un... il me
> semble que les HLM (c'est un genre de MOB) sont plus fréquent par des
temps
> de demoiselle ou on fait le con, pied nu sur le pont, un verre de ricard à
> la main pour aller virer les algues du safran avec le balai dans l'autre.
>
> Mais je dis ça, ça veut pas dire qu'il n'y a pas d'homme à la mer par gros
> temps...ou qu'il ne faut pas s'y préparer
>
>
 
 24 - De patrick.lecallier le mardi 01 avril 2003 à 18:26 
 
La drisse on la coupe si elle ne file pas bien.
C'est une des raisons qui font que l'on ne doit jamais faire de noeud
d'arrêt sur les bras écoute de spi

--
A bientôt
Patrick

"Ariel DAHAN" <ari-el@wanado-o.fr> a écrit dans le message news:
b6brul$qcm$1@news-reader12.wanadoo.fr...
> Pas penser à son spi ok.
> Mais il faut tout de même songer à "bien" s'en débarasser.
> Pas question de laisser la toile en drapeau en pomme de mat (largage de
> l'écoute et du bras), ni de la laisser chaluter (largage de la drisse).
> Il faut donc une solution.
>
> Larguer tout? Impossible matériellement, à part ceux qui ont équipé leurs
> drisses et écoutes de spi d'un pélican largable et d'une garcette de
largage
> automatique. Parce que rien ne me permet de dire que la drisse va filer
> "droit" et sans noeuds, si je libère le spi.
>
 
 25 - De Olivier ROSTAIN le mardi 01 avril 2003 à 09:21 
 
Bonjour
Pour moi et dans l'ordre
-je largue une bouée ou mieux une perche
-je désigne un équipier (s'il en reste) pour ne pas perdre l'homme des yeux
(ou le feux de la bouée la nuit)
-Je déclenche homme à la mer sur le GPS (si il n'est pas  à l'autre bout du
bateau)
-Je largue le spi (bras puis drisse, la mienne peut filer complétement: pas
de noeud d'arret)
- j'essaye de revenir sur l'homme tout en mettant le moteur en route

Vos avis??
Cordialement

"joel" <jgerneznospam@club-internet.fr> a écrit dans le message news:
2003331-162033-491155@foorum.com...
>
> Bonjour tt le monde
> Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
> Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
> merci
>
> joel
> --
> Ce message a été posté via la plateforme Web club-Internet.fr
> This message has been posted by the Web platform club-Internet.fr
>
> http://forums.club-internet.fr/
 
 26 - De Ariel DAHAN le mardi 01 avril 2003 à 13:34 
 
"joel" <jgerneznospam@club-internet.fr> a écrit dans le message news:
2003331-162033-491155@foorum.com...
> Bonjour tt le monde
> Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
> Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
> joel


Je n'ai jamais essayé un MOB sous spi. mais il faudra que j'y pense :-(

A mon avis :

Par beau temps et belle mer (seule situation qui autorise qu'un équipier ne
soit pas attaché, sous spi)
Sous spi, l'équipier tombe par notre arrière et va dériver sous le vent.
Donc inutile de se dépêcher à remettre de la toile pour remonter au vent.

La priorité est de mettre en panne le voilier...
Puis d'estimer la dérive de l'équipier, et de vérifier s'il est capable de
rejoindre le navire tout seul. (dérive + vent + nage) ce qui est rare.
Puis, compte tenu de la situation (temps calme et belle mer), lancer le
moteur et faire route sur l'équipier.

Par temps moins manoeuvrable, ou par mer plus agitée, la situation est
autrement préoccupante:
La priorité dans ce cas est de limiter la distance entre le voilier et
l'équipier. Mais pas de l'arrêter, puisqu'àlors le navire ne sera plus
manoeuvrant et l'équipier va dériver plus vite que nous sous l'effet du
vent.

Il dérive toujours dans notre direction globale.
Je serais donc tenté de descendre plein vent arrière, ce qui a pour effet de
faire ralentir le navire.
Etoufer le spi en lançant le génois bordé à plat et la GV choquée en grand
Amener le Spi.

Bien sûr, je me suis éloigné de l'équipier, mais nous suivons une route
quasi-identique, poussés par le vent. Il ne me reste plus qu'à affaler le
génois, faire 1/2 tour, border la GV à plat et remonter vers le naufragé au
moteur.





--
Ariel DAHAN, Avocat
avo cats@dd bd.com
regroupez-moi pour me répondre
 
 27 - De patrick.lecallier le mardi 01 avril 2003 à 18:30 
 
Par brise en faisant ainsi tu est sur de ne pas le retrouver.

Fais un jour l'essai en mettant à l'eau un vieux sceau pour freiner la
dérive est comme flotteur un ballon d'enfant gonflé à la taille d'une tête
A+
"Ariel DAHAN" <ari-el@wanado-o.fr> a écrit dans le message news:
b6btfj$1mi$1@news-reader10.wanadoo.fr...
> "joel" <jgerneznospam@club-internet.fr> a écrit dans le message news:
> 2003331-162033-491155@foorum.com...
> > Bonjour tt le monde
> > Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
> > Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle
?
> > joel
>
>
> Je n'ai jamais essayé un MOB sous spi. mais il faudra que j'y pense :-(
>
> A mon avis :
>
> Par beau temps et belle mer (seule situation qui autorise qu'un équipier
ne
> soit pas attaché, sous spi)
> Sous spi, l'équipier tombe par notre arrière et va dériver sous le vent.
> Donc inutile de se dépêcher à remettre de la toile pour remonter au vent.
>
> La priorité est de mettre en panne le voilier...
> Puis d'estimer la dérive de l'équipier, et de vérifier s'il est capable de
> rejoindre le navire tout seul. (dérive + vent + nage) ce qui est rare.
> Puis, compte tenu de la situation (temps calme et belle mer), lancer le
> moteur et faire route sur l'équipier.
>
> Par temps moins manoeuvrable, ou par mer plus agitée, la situation est
> autrement préoccupante:
> La priorité dans ce cas est de limiter la distance entre le voilier et
> l'équipier. Mais pas de l'arrêter, puisqu'àlors le navire ne sera plus
> manoeuvrant et l'équipier va dériver plus vite que nous sous l'effet du
> vent.
>
> Il dérive toujours dans notre direction globale.
> Je serais donc tenté de descendre plein vent arrière, ce qui a pour effet
de
> faire ralentir le navire.
> Etoufer le spi en lançant le génois bordé à plat et la GV choquée en grand
> Amener le Spi.
>
> Bien sûr, je me suis éloigné de l'équipier, mais nous suivons une route
> quasi-identique, poussés par le vent. Il ne me reste plus qu'à affaler le
> génois, faire 1/2 tour, border la GV à plat et remonter vers le naufragé
au
> moteur.
>
>
>
>
>
> --
> Ariel DAHAN, Avocat
> avo cats@dd bd.com
> regroupez-moi pour me répondre
>
>
>
 
 28 - De JeanMarieAudigier le mardi 01 avril 2003 à 20:28 
 
Bonjour

Etant donné la date, je ne sais s'il faut prendre la peine de répondre ...

> le navire ne sera plus manoeuvrant et l'équipier va dériver plus vite que
nous sous l'effet du vent
 [...]
> Bien sûr, je me suis éloigné de l'équipier, mais nous suivons une route
quasi-identique,

Je ne parviens pas à comprendre comment l'équipier dans l'eau ( l'h.à.m.
n'est pas un pare-battage ...) peut dériver plus vite qu'un voilier ayant
cassé son erre et soumis au fardage de ses voiles ; comparer son déplacement
à celui d'un voilier sous spi me paraît également étonnant.

> La priorité est de mettre en panne le voilier ...

Je suis aussi de cet avis : tant que le temps n'est pas extrême, il doit
être possible de choquer le bras (veiller à l'étai, mais amha ça fait partie
des essentiels lorsqu'on sort le spi) pour loffer immédiatement (puis
affaler le spi) et éviter de perdre de vue l'h.à.m. ;  celui-ci risque aussi
de perdre de vue le bateau très rapidement ("testé" dans la position
"imbécile" de l'h.à.m. par force 5 et vagues de moins de 1 m ) et d'en être
démoralisé ...

Par conditions plus dures, cf. des personnes plus expérimentées, par exemple
un équipage de V.O.R. (reportage VetVoiliers ?).


"Ariel DAHAN" <ari-el@wanado-o.fr> a écrit dans le message news:
b6btfj$1mi$1@news-reader10.wanadoo.fr...
> "joel" <jgerneznospam@club-internet.fr> a écrit dans le message news:
> 2003331-162033-491155@foorum.com...
> > Bonjour tt le monde
> > Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
> > Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle
?
> > joel
>
>
> Je n'ai jamais essayé un MOB sous spi. mais il faudra que j'y pense :-(
>
> A mon avis :
>
> Par beau temps et belle mer (seule situation qui autorise qu'un équipier
ne
> soit pas attaché, sous spi)
> Sous spi, l'équipier tombe par notre arrière et va dériver sous le vent.
> Donc inutile de se dépêcher à remettre de la toile pour remonter au vent.
>
> La priorité est de mettre en panne le voilier...
> Puis d'estimer la dérive de l'équipier, et de vérifier s'il est capable de
> rejoindre le navire tout seul. (dérive + vent + nage) ce qui est rare.
> Puis, compte tenu de la situation (temps calme et belle mer), lancer le
> moteur et faire route sur l'équipier.
>
> Par temps moins manoeuvrable, ou par mer plus agitée, la situation est
> autrement préoccupante:
> La priorité dans ce cas est de limiter la distance entre le voilier et
> l'équipier. Mais pas de l'arrêter, puisqu'àlors le navire ne sera plus
> manoeuvrant et l'équipier va dériver plus vite que nous sous l'effet du
> vent.
>
> Il dérive toujours dans notre direction globale.
> Je serais donc tenté de descendre plein vent arrière, ce qui a pour effet
de
> faire ralentir le navire.
> Etoufer le spi en lançant le génois bordé à plat et la GV choquée en grand
> Amener le Spi.
>
> Bien sûr, je me suis éloigné de l'équipier, mais nous suivons une route
> quasi-identique, poussés par le vent. Il ne me reste plus qu'à affaler le
> génois, faire 1/2 tour, border la GV à plat et remonter vers le naufragé
au
> moteur.
>
>
>
>
>
> --
> Ariel DAHAN, Avocat
> avo cats@dd bd.com
> regroupez-moi pour me répondre
>
>
>
 
 29 - De Francois Marzat le mardi 01 avril 2003 à 23:50 
 
>Bonjour tt le monde
>Homme à la mer sous spi : vous faites quoi ?
>Vous prenez le temps d'affaler grand largue ou vous lofez sous la bulle ?
>merci
Sur les remarques concernant la bouée fer à cheval, j'ai eu et je ne
suis certainement pas le seul, une bouée avec une perche IOR bien que
je ne fasse pas de régate. Ca coute pas très cher, et on a l'esprit
beaucoup plus tranquille (enfin, un peu) quand on doit récupérer
quelqu'un dont on s'éloigne un peu vite. De plus j'essaie souvent de
convaincre mes équipiers de mettre un harnais sous spi, alors que au
près, je suis moins inquiet, mais ils ont tendance à ne pas
comprendre...Pour le reste, étant plutot multicoque (pas caravane), on
a l'habitude et l'entrainement pour descendre les spis à grande
vitesse pour éviter les figures spectaculaires et comme ca roule pas
dans tous les sens, ca va mieux. Ceci dit , avec la loi des
emmerdements maximums, il faut rester modeste..
 

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