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2 - De RichT le dimanche 05 janvier 2003 à 02:57 | |||||
"Bluelane" <bluelane@noos.fr> wrote in message news:3e178070$0$25744$79c14f64@nan-newsreader-01.noos.net... > Bonsoir tout le monde, > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer seul > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment se > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé où > peut on y parvenir seul ? Je navigue seule sur un voilier de 10m. Le seule chose que je vraiment redoute et l'entrée d'un port, surtout s'il y a beaucoup de vent! Mais je suis assez habitué maintenant. Pour entrer un place entre deux autres bateaux est assez facile. Plus dificile si on ne peut pas glisser entre deux autres. Quelquefois, je laisse tomber l'anchre, et recule contre l'anchre, puis attacher les amarres, puis attacher le pendi, et puis lever l'anchre. Pour amarrer contre un quai (essence, eau etc) il faut bien préparer le bateau avec beaucoup des parebattages, et deux longues amarres, arriver doucement, couper le moteur, et sauter avec les deux amarres et les attacher. |
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3 - De Alain Fosse le dimanche 05 janvier 2003 à 11:25 | |||||
dans l'article de News, Bluelane à bluelane@noos.fr a écrit le 5/01/03 1:46 : > Bonsoir tout le monde, > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer seul > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment se > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé où > peut on y parvenir seul ? Bonjour, Naviguer seul, sur un 38' par exemple, n'est pas un problème lorsque tout va bien; c'est quand les conditions commencent à se détériorer que les soucis peuvent surgir. La règle impérative, en solitaire, c'est d'anticiper, toujours avoir une longueur d'avance dans la préparation des manoeuvres, toujours porter la toile du temps et ne pas hésiter à réduire un tout petit peu avant qu'on ne le ferait en équipage et toujours, toujours, remettre tout au clair pour être immédiatement opérationnel. Tant que l'on est au large, ca joue sans (trop) de problèmes. Les entrées de port, surtout avec beaucoup de vent, sont parfois plus problématiques. Là aussi, il faut anticiper, entrer dans le port, voiles affalées. Souvent il est plus confortable d'affaler à la volée dans l'avant-port, mais, en solitaire, on a vu où cela a mené Alain Colas... Avant l¹arrivée, il est impératif d¹avoir étudié soigneusement la configuration du port dans lequel on rentre, surtout si c'est la première fois et de connaître le mode d'amarrage : cat-way, pendille, cul à quai et tête sur ancre, bouée, etc... Les pare-battages doivent être à poste, toutes les amarres parées et la gaffe (symbole de notre activité) à portée de main. Quelques minutes avant, passer un petit coup de VHF (c'est là où la VHF d'Eric se révèle précieuse) sur le 9 pour demander à la capitainerie le numéro de poste qui vous est attribué et surtout s'il n'y a pas un "pontonnier" ou un marinero pour vous donner la main. En signalant que vous êtes seul à bord, il est bien rare (mais ça arrive) que l'on vous refuse ce service. Sinon, il y a presque toujours un voisin de ponton pour vous aider à tourner les amarres. Si vous tombez dans le désert des Tartares, alors là, il ne vous reste plus qu¹à procéder de la manière indiquée dans un post précédent par « RichT ». Une fois la place repérée, y aller doucement, en tenant compte de l'effet du vent (La Belle Gabrielle a un fardage de tous les diables) et du courant, tout en conservant suffisamment de vitesse pour être manoeuvrant; ne pas hésiter à reprendre du large ou de l'élan si la manoeuvre est mal engagée : il vaut mieux passer pour un neu-neu pendant cinq minutes que de faire un accostage « à la cosaque ». Enfin -et surtout- quelle que soit la configuration, solitaire ou équipage, ne jamais GUEULER. Il n'y a rien de plus pitoyable que ces équipages qui accostent dans la panique, le mari braillant sur sa bonne femme pour masquer sa propre incompétence, ou que ces solitaires qui hurlent après tout le monde sur le quai (j¹ai encore le souvenir d¹un petit italien, seul sur son voilier, à Porto-Vecchio, qui éructait et trépignait comme un possédé, tandis que le maître de port essayait, en vain, de lui faire lancer une amarre : c¹était d¹un comique achevé...) Du calme, encore du calme, de la réflexion, de l'anticipation et on ne devrait pas avoir à refaire de gel-coat trop souvent! Cordialement. Alain Fosse N'oubliez pas les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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4 - De Bluelane le dimanche 05 janvier 2003 à 12:37 | |||||
Alors là pour le mari qui braille sur sa "bonne femme", c'est la seule expérience de mer que j'ai eu de toute ma vie ! Effectivement mes compagnons de route n'étaient pas très... diplomatiques ! lol Il m'a donc semblé que cette situation se présentait très souvent ! -- Marc Amstoutz-Zaza "Alain Fosse" <alainfosse@wanadoo.fr> wrote in message news:BA3DC6A5.E2B9%alainfosse@wanadoo.fr... > dans l'article de News, Bluelane à bluelane@noos.fr a écrit le 5/01/03 > 1:46 : > > > Bonsoir tout le monde, > > > > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer seul > > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment se > > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé où > > peut on y parvenir seul ? > > > Bonjour, > > Naviguer seul, sur un 38' par exemple, n'est pas un problème lorsque tout va > bien; c'est quand les conditions commencent à se détériorer que les soucis > peuvent surgir. > > La règle impérative, en solitaire, c'est d'anticiper, toujours avoir une > longueur d'avance dans la préparation des manoeuvres, toujours porter la > toile du temps et ne pas hésiter à réduire un tout petit peu avant qu'on ne > le ferait en équipage et toujours, toujours, remettre tout au clair pour > être immédiatement opérationnel. > > Tant que l'on est au large, ca joue sans (trop) de problèmes. Les entrées de > port, surtout avec beaucoup de vent, sont parfois plus problématiques. > > Là aussi, il faut anticiper, entrer dans le port, voiles affalées. Souvent > il est plus confortable d'affaler à la volée dans l'avant-port, mais, en > solitaire, on a vu où cela a mené Alain Colas... Avant l¹arrivée, il est > impératif d¹avoir étudié soigneusement la configuration du port dans lequel > on rentre, surtout si c'est la première fois et de connaître le mode > d'amarrage : cat-way, pendille, cul à quai et tête sur ancre, bouée, etc... > Les pare-battages doivent être à poste, toutes les amarres parées et la > gaffe (symbole de notre activité) à portée de main. Quelques minutes avant, > passer un petit coup de VHF (c'est là où la VHF d'Eric se révèle précieuse) > sur le 9 pour demander à la capitainerie le numéro de poste qui vous est > attribué et surtout s'il n'y a pas un "pontonnier" ou un marinero pour vous > donner la main. > > En signalant que vous êtes seul à bord, il est bien rare (mais ça arrive) > que l'on vous refuse ce service. Sinon, il y a presque toujours un voisin de > ponton pour vous aider à tourner les amarres. Si vous tombez dans le désert > des Tartares, alors là, il ne vous reste plus qu¹à procéder de la manière > indiquée dans un post précédent par « RichT ». > > Une fois la place repérée, y aller doucement, en tenant compte de l'effet du > vent (La Belle Gabrielle a un fardage de tous les diables) et du courant, > tout en conservant suffisamment de vitesse pour être manoeuvrant; ne pas > hésiter à reprendre du large ou de l'élan si la manoeuvre est mal engagée : > il vaut mieux passer pour un neu-neu pendant cinq minutes que de faire un > accostage « à la cosaque ». > > Enfin -et surtout- quelle que soit la configuration, solitaire ou équipage, > ne jamais GUEULER. Il n'y a rien de plus pitoyable que ces équipages qui > accostent dans la panique, le mari braillant sur sa bonne femme pour masquer > sa propre incompétence, ou que ces solitaires qui hurlent après tout le > monde sur le quai (j¹ai encore le souvenir d¹un petit italien, seul sur son > voilier, à Porto-Vecchio, qui éructait et trépignait comme un possédé, > tandis que le maître de port essayait, en vain, de lui faire lancer une > amarre : c¹était d¹un comique achevé...) > > Du calme, encore du calme, de la réflexion, de l'anticipation et on ne > devrait pas avoir à refaire de gel-coat trop souvent! > > Cordialement. > Alain Fosse > N'oubliez pas les FAQs du forum : http://frbateaux.net > > |
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5 - De RichT le dimanche 05 janvier 2003 à 13:07 | |||||
"Alain Fosse" <alainfosse@wanadoo.fr> wrote in message news:BA3DC6A5.E2B9%> Du > devrait pas avoir à refaire de gel-coat trop souvent! lol - c'est vrai ça! En solitaire, j'ai appris d'accepter quelques défauts sur mon coque.... |
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7 - De Hervé Caumont / Triptyque Tropical le dimanche 05 janvier 2003 à 12:32 | |||||
Rien de plus à ajouter aux remarques des autres, juste pour preciser que je naviguais seul aussi sur un 39 pieds, et on se debrouille toujours ... -- ---------------- Hervé Caumont http://www.tropical.fr.st -------------------------- "Bluelane" <bluelane@noos.fr> a écrit dans le message news: 3e178070$0$25744$79c14f64@nan-newsreader-01.noos.net... > Bonsoir tout le monde, > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer seul > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment se > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé où > peut on y parvenir seul ? > > Merci ! > > |
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8 - De Paul Friedel le dimanche 05 janvier 2003 à 15:35 | |||||
Sur mon 32 pieds, j'ai un moteur à la limte sous-dimensionné et as mal de fardage. Les moments les plus tendus en solitaire sont toujours le spi et l'arrivée de port. Je n'ai encore jamais mouillé de peur de me trouver dans l'impossibilité de déraper avec le vent dans le pif. J'avoue que même au départ du port j'e réfléchis plusieurs fois à ma manoeuvre. De façon générale, je trouve à l'expérience que naviguer seul est plus simple que de naviguer avec un équipage de débutants. On eu se concentrer sur ce qu'on fait et ne pas avoir à traduire en mots des gestes qui nous paraissent simple mais qui en fait sont le fruit d'un apprentissage. Arrivée sur un quai ou sur un catway. Un truc que j'ai appris quelque part et que je trouve très utile est de frapper une haussière au maître bau. Par exemple sur une cadène de hauban. Je prépare les pointes et la garde en les ramenant au centre du pont sur le côté où je vais accoster de façon à ce que, sur un catway ou sur le quai, je puisse les prendre en main sans lâcher l'amarre centrale. Si le catway a le bon goût d'avor un taquet en son centre, pas de pb, on y frappe l'amarre centrale et le bateau ne peut que pivoter autour assez vite limité par la présence du catway (s'il est bien dimensionné!). Sinon il faut pouvoir manoeuvrer vite pour frapper la pointe avant au taquet au vent, puis revenir reprendre l'amarre arrière pour ramener le bateau au ponton. Alors on prend la garde et la point arrière d'un seul coup et on les frappe au taquet d'extrémité du catway. Pendant toute cette manoeuvre, l'usage des dents est tentant mais fortement déconseillé... Pour le spi. Je n'empanne jamais sous spi en solitaire. Les autres manoeuvres se font assez bien quand le vent n'est pas trop fort et pour un bateau et un spi pas trop instables. Dans les autre cas de figure, j'envisagerais sérieusement l'usage d'une chaussette qui a ses inconvénients. En bref, on remplace les problèmes de synchronisation et d'entraînement d'un équipage par ceux de la réflexion et de l'anticipation en solitaire. J'ai toujours un bon coup d'adrénaline à un moment donné, mais avec la pratique, je peux remarquer que je n'ai jamais encore rencontré de situations non gérable. Affaler et hisser les voiles dans des endroits calmes. Fuir la densité et le contact des autres navire. Prendre plus de place qu'en équipage et s'entraîner à manoeuvrer au moteur, à manoeuvrer barre attachée, à équilibrer son plan de voiles beaucoup plus qu'en équipage. Trouver les points d'équilibre où la barre peut être lâchée un instant même court sans que le bateau parte au lof. Préparer sa nav bien à l'avance. Noter soit sur les parois de la descente si on se fiche de l'apparence de son bateau ou si on veut faire mini-transateux, soit sur un petit calepin les cap, les marées, les courants, les balises. Attacher ses lunettes avec un bout! J'ai ainsi perdu mes lunettes en sortant du Goulet de Brest sur mon Muscadet, barre attachée mais le bateau parti dans une série virements-empanages pendant que je faisais ma route dans la cabine au tout début de mes exploits en solitaires. En sortant par la descente, j'ai été balayé par la bôme... J'ai dû faire toute la route dans une houle assez grosse en utilisant mes jumelles pour compenser la perte de mes lunettes... Pas facile mais formateur. Enfin s'attacher impérativement. Nous ne sommes pas des Tabarly et même lui... :-(((( Paul. "Hervé Caumont / Triptyque Tropical" <triptyquetropical@wanadoo.fr> wrote in message news:3e181676$0$7352$7a628cd7@news.club-internet.fr... > Rien de plus à ajouter aux remarques des autres, > > juste pour preciser que je naviguais seul aussi sur un 39 pieds, > et on se debrouille toujours ... > > -- > > ---------------- > Hervé Caumont > http://www.tropical.fr.st > -------------------------- > "Bluelane" <bluelane@noos.fr> a écrit dans le message news: > 3e178070$0$25744$79c14f64@nan-newsreader-01.noos.net... > > Bonsoir tout le monde, > > > > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer > seul > > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment > se > > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé où > > peut on y parvenir seul ? > > > > Merci ! > > > > > > |
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9 - De Jean-Jacques (nantes) le dimanche 05 janvier 2003 à 16:04 | |||||
Impressionnant!! Mais formateur et utile! Jean-Jacques "Paul Friedel" <BRIDGESTREET@neo.rr.com> a écrit dans le message de news: SoXR9.60775$%3.15984540@twister.neo.rr.com... > Sur mon 32 pieds, j'ai un moteur à la limte sous-dimensionné et as mal de > fardage. Les moments les plus tendus en solitaire sont toujours le spi et > l'arrivée de port. Je n'ai encore jamais mouillé de peur de me trouver dans > l'impossibilité de déraper avec le vent dans le pif. J'avoue que même au > départ du port j'e réfléchis plusieurs fois à ma manoeuvre. > > De façon générale, je trouve à l'expérience que naviguer seul est plus > simple que de naviguer avec un équipage de débutants. On eu se concentrer > sur ce qu'on fait et ne pas avoir à traduire en mots des gestes qui nous > paraissent simple mais qui en fait sont le fruit d'un apprentissage. > > Arrivée sur un quai ou sur un catway. Un truc que j'ai appris quelque part > et que je trouve très utile est de frapper une haussière au maître bau. Par > exemple sur une cadène de hauban. Je prépare les pointes et la garde en les > ramenant au centre du pont sur le côté où je vais accoster de façon à ce > que, sur un catway ou sur le quai, je puisse les prendre en main sans lâcher > l'amarre centrale. Si le catway a le bon goût d'avor un taquet en son > centre, pas de pb, on y frappe l'amarre centrale et le bateau ne peut que > pivoter autour assez vite limité par la présence du catway (s'il est bien > dimensionné!). Sinon il faut pouvoir manoeuvrer vite pour frapper la pointe > avant au taquet au vent, puis revenir reprendre l'amarre arrière pour > ramener le bateau au ponton. Alors on prend la garde et la point arrière > d'un seul coup et on les frappe au taquet d'extrémité du catway. Pendant > toute cette manoeuvre, l'usage des dents est tentant mais fortement > déconseillé... > > Pour le spi. Je n'empanne jamais sous spi en solitaire. Les autres > manoeuvres se font assez bien quand le vent n'est pas trop fort et pour un > bateau et un spi pas trop instables. Dans les autre cas de figure, > j'envisagerais sérieusement l'usage d'une chaussette qui a ses > inconvénients. > > En bref, on remplace les problèmes de synchronisation et d'entraînement d'un > équipage par ceux de la réflexion et de l'anticipation en solitaire. J'ai > toujours un bon coup d'adrénaline à un moment donné, mais avec la pratique, > je peux remarquer que je n'ai jamais encore rencontré de situations non > gérable. Affaler et hisser les voiles dans des endroits calmes. Fuir la > densité et le contact des autres navire. Prendre plus de place qu'en > équipage et s'entraîner à manoeuvrer au moteur, à manoeuvrer barre attachée, > à équilibrer son plan de voiles beaucoup plus qu'en équipage. Trouver les > points d'équilibre où la barre peut être lâchée un instant même court sans > que le bateau parte au lof. Préparer sa nav bien à l'avance. Noter soit sur > les parois de la descente si on se fiche de l'apparence de son bateau ou si > on veut faire mini-transateux, soit sur un petit calepin les cap, les > marées, les courants, les balises. > > Attacher ses lunettes avec un bout! J'ai ainsi perdu mes lunettes en sortant > du Goulet de Brest sur mon Muscadet, barre attachée mais le bateau parti > dans une série virements-empanages pendant que je faisais ma route dans la > cabine au tout début de mes exploits en solitaires. En sortant par la > descente, j'ai été balayé par la bôme... J'ai dû faire toute la route dans > une houle assez grosse en utilisant mes jumelles pour compenser la perte de > mes lunettes... Pas facile mais formateur. > > Enfin s'attacher impérativement. Nous ne sommes pas des Tabarly et même > lui... :-(((( > > Paul. > "Hervé Caumont / Triptyque Tropical" <triptyquetropical@wanadoo.fr> wrote in > message news:3e181676$0$7352$7a628cd7@news.club-internet.fr... > > Rien de plus à ajouter aux remarques des autres, > > > > juste pour preciser que je naviguais seul aussi sur un 39 pieds, > > et on se debrouille toujours ... > > > > -- > > > > ---------------- > > Hervé Caumont > > http://www.tropical.fr.st > > -------------------------- > > "Bluelane" <bluelane@noos.fr> a écrit dans le message news: > > 3e178070$0$25744$79c14f64@nan-newsreader-01.noos.net... > > > Bonsoir tout le monde, > > > > > > > > > Je voudrais savoir si beaucoup d'entre vous ont l'habitude de naviguer > > seul > > > sur des voiliers de plus de 10m. Est-ce facilement faisable ? Et comment > > se > > > passe l'entrée et la sortie des ports de plaisance ? Doit on être aidé > où > > > peut on y parvenir seul ? > > > > > > Merci ! > > > > > > > > > > > > |
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11 - De Yvon Nedonchelle le mardi 07 janvier 2003 à 15:23 | |||||
On Sun, 05 Jan 2003 14:35:30 GMT, "Paul Friedel" <BRIDGESTREET@neo.rr.com> wrote: >....... >Arrivée sur un quai ou sur un catway. Un truc que j'ai appris quelque part >et que je trouve très utile est de frapper une haussière au maître bau. Par >exemple sur une cadène de hauban. Je prépare les pointes et la garde en les >ramenant au centre du pont sur le côté où je vais accoster de façon à ce >que, sur un catway ou sur le quai, je puisse les prendre en main sans lâcher >l'amarre centrale. Si le catway a le bon goût d'avor un taquet en son >centre, pas de pb, on y frappe l'amarre centrale et le bateau ne peut que >pivoter autour assez vite limité par la présence du catway (s'il est bien >dimensionné!). Sinon il faut pouvoir manoeuvrer vite pour frapper la pointe >avant au taquet au vent, puis revenir reprendre l'amarre arrière pour >ramener le bateau au ponton. Alors on prend la garde et la point arrière >d'un seul coup et on les frappe au taquet d'extrémité du catway. Pendant >toute cette manoeuvre, l'usage des dents est tentant mais fortement >déconseillé... Ce coup de la "cravate" est d'utilisation très générale en solitaire. Pour venir à couple, une boucle autour des haubans fait très bien l'affaire. Pour venir à quai, ou s'amarrer dans une écluse faire un noeud de chaise (petit) autour du hauban puis passer l'extrémité libre autour du barreau d'une échelle et se pendre après, ou attacher au rail de fargue. > >Pour le spi. Je n'empanne jamais sous spi en solitaire. Les autres >manoeuvres se font assez bien quand le vent n'est pas trop fort et pour un >bateau et un spi pas trop instables. Dans les autre cas de figure, >j'envisagerais sérieusement l'usage d'une chaussette qui a ses >inconvénients. Il es facile d'empanner tant que le pilote automatique maitrise bien la situation (pour moi F3). Dans ces conditions je borde la GV dans l'axe au vent arrière, ce qui permet de conserver le spi bien gonflé même sous la fausse panne. Il n'y a plus qu'à changer le tangon de côté après lui avoir donné assez de mou dans les écoutes et la balancine de tangon. Il n'y a plus qu'à empanner la GV et régler le spi. > Yvon. -- Croisière en Irlande, Ecosse, Baltique, Espagne : http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/voile.htm |
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frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net |