FAQ fr.rec.bateaux - Morceaux choisis du forum
Entretien - réparation (peinture, antifouling,...)
Equipement (accastillage, voile et gréement, GPS,...)
Pratique (navigation, port et mouillage, réglages,...)
Récit, Réglementation, ...

  Index > Croisière > Atlantique  

Entrée de Concarneau par mauvais temps    
49 messages du 03/09/2002 au 08/09/2002    

 1 - De RicK le mardi 03 septembre 2002 à 21:49 
 
Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de Concarneau
signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces emplacements
normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour rejoindre
Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...

Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent un
peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues parfois
impréssionnantes !

Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du chalutier
qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux d'un
bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!

Richard
 
 2 - De herve guillou le mardi 03 septembre 2002 à 23:07 
 
RicK <rick@no.fr> wrote:

> Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
> saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
> accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de Concarneau
> signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces emplacements
> normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
> interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour rejoindre
> Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
> permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...
>
> Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent un
> peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues parfois
> impréssionnantes !
>
> Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
> côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du chalutier
> qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux d'un
> bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!
>
> Richard
Hello,
il fallait investir l'arriere port !
il y a de la place sur bouée à couple (style Port Tudy)
ou sur une bonne partie du quai de la criée (pas forcement autorisée,
mais quand il y a baston...)
il est vrai que certains chalutiers ne respectent pas bcp les 4nds...
 
 3 - De Mathieu le mercredi 04 septembre 2002 à 00:33 
 
Si tu as un tirant d'eau < 1m et que tu peux béquiller.... sans hésiter
l'anse de Pouldohan en remontant légèrement la côte vers Trévignon (à marée
haute).
Cadre idillyque
Et pour le vent fort, je suis déjà remonter de Concarneau jusque là par
force 7/8 sur avec une corvette.
Un fois entré au début du chenal (où il faut serrer du côté du balisage) ,
c'est généralement le calme plat, pas de vague... reste la question du
tirant d'eau!!!

"herve guillou" <herveguillouNO___SPAM@mac.com> a écrit dans le message
news: 1fhyiov.gwm4nd1vl7ps0N%herveguillouNO___SPAM@mac.com...
> RicK <rick@no.fr> wrote:
>
> > Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
> > saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
> > accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de
Concarneau
> > signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces
emplacements
> > normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
> > interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour
rejoindre
> > Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
> > permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...
> >
> > Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent
un
> > peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues
parfois
> > impréssionnantes !
> >
> > Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
> > côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du
chalutier
> > qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux
d'un
> > bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!
> >
> > Richard
> Hello,
> il fallait investir l'arriere port !
> il y a de la place sur bouée à couple (style Port Tudy)
> ou sur une bonne partie du quai de la criée (pas forcement autorisée,
> mais quand il y a baston...)
> il est vrai que certains chalutiers ne respectent pas bcp les 4nds...
 
 4 - De lapache le mercredi 04 septembre 2002 à 08:57 
 
"RicK" <rick@no.fr> a écrit dans le message news:
3d751756$0$238$626a54ce@news.free.fr...
> Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
> saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
> accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de Concarneau
> signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces
emplacements
> normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
> interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour rejoindre
> Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
> permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...
>
> Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent un
> peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues parfois
> impréssionnantes !
>
> Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
> côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du chalutier
> qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux d'un
> bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!
>
> Richard


Pendant une grande partie du mois d'Août le port de Concarneau était plus
que saturé et Port La Foret accueillait le tour du Finistère à la voile .
Malheureusement en Août il est souvent très difficile de trouver une place à
quai et on se rabat sur les mouillages ( Beg Meil c'est pas mal ).

Quant aux chalutiers de Concarneau ils rentrent de huit jours de mer ou plus
et ils ont hâte de débarquer leur cargaison et de rejoindre leur famille.
 
 5 - De Gérard Marquaire le mercredi 04 septembre 2002 à 09:26 
 
Bonjour,
On peut rêver qu'un jour (certainement très très lointain) les chalutiers et
autres pécheurs professionnels respecterons les règles de navigation.
Je navigue pas mal sur nos côtes, je pourrais écrire des pages d'anecdotes
sur l'attitude dangereuse de certain d'entres eux.

>Quant aux chalutiers de Concarneau ils rentrent de huit jours de mer ou
plus
>et ils ont hâte de débarquer leur cargaison et de rejoindre leur famille.

Heureusement que la plus grande majorité des pauvres travailleurs qui
rentrent chez eux en voiture ou en camion ne roule pas à "donf" après une
journée ou une semaine de travail :-))

A+
Gérard
"lapache" <jean-pierre.@nospam.fr> a écrit dans le message news:
al4b3b$7fb$1@wanadoo.fr...
>
> "RicK" <rick@no.fr> a écrit dans le message news:
> 3d751756$0$238$626a54ce@news.free.fr...
> > Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
> > saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
> > accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de
Concarneau
> > signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces
> emplacements
> > normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
> > interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour
rejoindre
> > Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
> > permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...
> >
> > Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent
un
> > peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues
parfois
> > impréssionnantes !
> >
> > Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
> > côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du
chalutier
> > qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux
d'un
> > bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!
> >
> > Richard
>
>
> Pendant une grande partie du mois d'Août le port de Concarneau était plus

> que saturé et Port La Foret accueillait le tour du Finistère à la voile .
> Malheureusement en Août il est souvent très difficile de trouver une place
à
> quai et on se rabat sur les mouillages ( Beg Meil c'est pas mal ).
>
> Quant aux chalutiers de Concarneau ils rentrent de huit jours de mer ou
plus
> et ils ont hâte de débarquer leur cargaison et de rejoindre leur famille.
>
>
 
 6 - De Matth le mercredi 04 septembre 2002 à 12:28 
 
"Gérard Marquaire" <marquaire.gerard@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: al4cn3$14b$1@wanadoo.fr...
> Bonjour,
> On peut rêver qu'un jour (certainement très très lointain) les chalutiers
et
> autres pécheurs professionnels respecterons les règles de navigation.
> Je navigue pas mal sur nos côtes, je pourrais écrire des pages d'anecdotes
> sur l'attitude dangereuse de certain d'entres eux.

la peche a la charue ou au boeuf (appeler la comme vous voulez)
a 2 ou 3 milles a tout peter du port des sables d'olonne, ca en
fait partie ??
 
 7 - De Georges CHABANOL le mercredi 04 septembre 2002 à 18:07 
 
Matth a écrit :
>
> "Gérard Marquaire" <marquaire.gerard@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
> news: al4cn3$14b$1@wanadoo.fr...
> > Bonjour,
> > On peut rêver qu'un jour (certainement très très lointain) les chalutiers
> et
> > autres pécheurs professionnels respecterons les règles de navigation.
> > Je navigue pas mal sur nos côtes, je pourrais écrire des pages d'anecdotes
> > sur l'attitude dangereuse de certain d'entres eux.
>
> la peche a la charue ou au boeuf (appeler la comme vous voulez)
> a 2 ou 3 milles a tout peter du port des sables d'olonne, ca en
> fait partie ??

ou as tu entendu parler de pêche à la charue ? çà n'a pas de sens

la pêche en boeufs ou pélagique à 1 ou 2 bateaux (le boeuf et le veau)
est utilisé pour la pêche du poisson bleu anchois sardines maquereaux,
le chalut est un chalut pélagique qui ne touche jamais le fond. elle a
ensuite été appliquée au thon, bar, daurade.

les bateaux qui rentrent au port de concarneau reviennent de marée de 15
jours pour 2 jours de repos.

c'est le problème de cohabitation des ports de pêche et port de
plaisance
 
 8 - De Eric Surzur, de Vannes le jeudi 05 septembre 2002 à 11:23 
 
Georges CHABANOL <georges.chabanol@free.fr> a écrit dans le message :
3D762FA7.FCAECB87@free.fr...
> les bateaux qui rentrent au port de concarneau reviennent de marée de 15
> jours pour 2 jours de repos.
>
> c'est le problème de cohabitation des ports de pêche et port de
> plaisance

Bonjour,
Il se trouve que moi aussi, je suis passé à Concarneau cet Eté. Arrivé de
nuit avec un Sangria - à 1 h00 du matin - on s'est mis du mauvais côté de ce
foutu ponton lourd, peut-être 10 mn, le temps de tourner 3 amarres et de
regarder derrière si des places étaient libres. Des chalutiers rentraient,
certains faisaient bien 18 ou 20 m et passaient la jetée à plus de 6 ou 7
nds. J'appelle ça de la connerie lourde: le Sangria a failli être abimé par
des creux de 50 cm qui l'ont projeté violemment contre la défense en
caoutchouc du ponton. On aurait pu casser le bateau sans problème.
Provocation ? Crétinerie ?
Travailler dans un port utilisé par des plaisanciers n'est pas une excuse.
La plaisance génère aussi du C.A, surtout à Concarneau, depuis quelques
décades. Et rentrer de 15 jours n'est pas non plus une raison valable pour
faire prendre des risques aux plaisanciers. S'il y avait eu un gamin sur le
pont ce jour-là il tombait à l'eau, éventuellement entre le bateau et le
ponton.
Quand on est à 300 m de son quai ou de son coffre, ce n'est pas de "rouler"
à 7 nds au lieu de 3 qui fait gagner beaucoup de temps.....111 secondes
exactement, soit 1 mn 51 secondes exactement. Ca vaut le coup, sérieusement
?
C'est ça la vérité.
Eric.
 
 9 - De Marc_de_Ferrière le jeudi 05 septembre 2002 à 21:13 
 
en fait c'est le même problème que la cohabitation voile moteur dans la
plaisance ou voiture camion sur la route, le genre moi je travaille.

C'est d'abord une question de savoir vivre, il y a des gens qui n'en
auront jamais hélas, de soucis de l'autre, même remarque et
eventuellement d'intélligence, mais là je crains que ce ne soit encore
plus désespéré.

En revanche, et ça confirme que c'est d'abord une question d'éducation,
j'ai assisté à une scène qui m'a plu à la Trinité fin août.

Grace à la belle vertex obtenu par l'intermédiaire d'Eric j'écoutais les
comm depuis mon "bureau" en bossant. Et j'ai entendu un échange entre un
grand yacht à moteur que j'avais vu dans le port de la Trinité depuis
qques jours, un des plus gros jamais amarré là qui demandait
l'autorisation de se mettre à quai une heure ou deux parce que son
camion citerne venait pour lui faire le plein.

Bien que voileux, je trouve toujours intéressant d'aller voir des trucs
que je ne connais pas et donc je passe pour jeter un oeil de près sur la
bête.
Pas particulièrement belle mais impressionnante par la qualité des
vernis, la manière de les protéger des bouts des défenses, par la façon
de naviguer, comme sur un super tanker par talkie walkie etc.

Et puis au moment de partir, comme les amarres étaient un peu haute,
l'équipage demande gentiment aux badauds un coup de mian pour larguer,
ce qui fu fait et donna droit à des mercis, pas si fréquent,  plus un
geste aimable de la main en quittant le quai.

Mais le plus fort, c'est la vitesse de sortie, extrêmement lente, en
faisant attention aux voiliers qui rentrait, et il a mis plus de 20
minute pour parcourir le chenal de sortie, c'est à dire sans générer de
vagues monstrueuses etc.

J'ai eu comme l'impression que le fait que ce bateau soit sous
immatriculation anglaise n'était pas tout à fait un hasard.
 
 10 - De Arraial oI--) le jeudi 05 septembre 2002 à 21:37 
 
Là c'est un argument qui me laisse dubitatif
Autour de St Trop, il n'y a quasiment que des immatriculations
britanniques...
J'ai bien peur qu' un arrière goût d'avantages fiscaux n'entame
la réputation des ressortissants de la perfide Albion

Arraial
>
> J'ai eu comme l'impression que le fait que ce bateau soit sous
> immatriculation anglaise n'était pas tout à fait un hasard.
 
 11 - De Yves le vendredi 06 septembre 2002 à 14:32 
 
Ce bateau a agit exactement comme il devait, et comme nous essayons tous
d'agir ;-)
C'est pas le fait qui est significatif, c'est qu'on juge bon de le signaler;
aucune agressivité ici, juste de la nostalgie d'une époque ...
Quand j'ai commencé à faire du bateau il était évident/normal que le quidam
passant s'arrête pour te prendre tes amarres (ou que tu t'arrêtes pour
prendre celle d'un bateau acostant). Maintenant si tu fais ça on te regarde
pendant qq dixièmes de seconde avec des grands yeux surpris et ensuite on se
confond en remerciement.
foutue époque.

Yves (vieux c.n ?)


Marc de Ferrière wrote:

> en fait c'est le même problème que la cohabitation voile moteur dans la
> plaisance ou voiture camion sur la route, le genre moi je travaille.
>
> C'est d'abord une question de savoir vivre, il y a des gens qui n'en
> auront jamais hélas, de soucis de l'autre, même remarque et
> eventuellement d'intélligence, mais là je crains que ce ne soit encore
> plus désespéré.
>
> En revanche, et ça confirme que c'est d'abord une question d'éducation,
> j'ai assisté à une scène qui m'a plu à la Trinité fin août.
>
> Grace à la belle vertex obtenu par l'intermédiaire d'Eric j'écoutais les
> comm depuis mon "bureau" en bossant. Et j'ai entendu un échange entre un
> grand yacht à moteur que j'avais vu dans le port de la Trinité depuis
> qques jours, un des plus gros jamais amarré là qui demandait
> l'autorisation de se mettre à quai une heure ou deux parce que son
> camion citerne venait pour lui faire le plein.
>
> Bien que voileux, je trouve toujours intéressant d'aller voir des trucs
> que je ne connais pas et donc je passe pour jeter un oeil de près sur la
> bête.
> Pas particulièrement belle mais impressionnante par la qualité des
> vernis, la manière de les protéger des bouts des défenses, par la façon
> de naviguer, comme sur un super tanker par talkie walkie etc.
>
> Et puis au moment de partir, comme les amarres étaient un peu haute,
> l'équipage demande gentiment aux badauds un coup de mian pour larguer,
> ce qui fu fait et donna droit à des mercis, pas si fréquent,  plus un
> geste aimable de la main en quittant le quai.
>
> Mais le plus fort, c'est la vitesse de sortie, extrêmement lente, en
> faisant attention aux voiliers qui rentrait, et il a mis plus de 20
> minute pour parcourir le chenal de sortie, c'est à dire sans générer de
> vagues monstrueuses etc.
>
> J'ai eu comme l'impression que le fait que ce bateau soit sous
> immatriculation anglaise n'était pas tout à fait un hasard.
 
 12 - De Nominoë le vendredi 06 septembre 2002 à 15:41 
 
Hello,

> Yves (vieux c.n ?)

loin de là amha ;-)

Mais je peux aussi rapporter l'expérience inverse. Au port de Kernével,
par un beau temps grisâtre de par là bas, je vois un voilier arriver,
environ 11m, vraisemblablement peuplé de stagiaires d'une école
quelconque, d'un âge genre 30/40 ans. Mon bon sens me dicte d'aller
jeter un coup d'oeil et des les aider à s'amarrer en leur attrapant les
amarres à terre.

Réponse "dégage de là (...) " (je préfère couper la suite de la
conversation par égard envers vos yeux en train de lire ce message)

C'était bien la première fois que je me faisais eng..ler pour aider des
gens.

Manque de pot pour eux, ça ne m'a pas décourager à aider d'autres
voisins de pontons et je continue toujours à aider ceux que je vois
arriver comme le fairaient la plupart des gens ici présents.

Nominoë
http://www.relais-voile.net
 
 13 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 17:13 
 
bonjour

"Nominoë"  a écrit

> Mais je peux aussi rapporter l'expérience inverse. Au port de Kernével,
> par un beau temps grisâtre de par là bas, je vois un voilier arriver,
> environ 11m, ///

> /// Réponse "dégage de là (...) " (je préfère couper la suite de la
> conversation par égard envers vos yeux en train de lire ce message)

On peut parfois froisser les gars du bateau qui arrive en se précipitant
trop vite pour aider.
Ainsi, à Copenhague, j'ai été un peu "véxé" de l'empressement avec lequel
quatre ou cinq équipiers de bateaux déjà amarrés se sont précipités à mon
arrivée, hurlant moults conseils ou ordres dans une langue étrangère pour
moi.
J'avais vraiment l'impression d'être pris pour un andouille.

(En plus quand mon équipier a donné l'ammarre avant, le gars l'a vite portée
sous le vent ...
heureusement que mon fiston souple et alerte avait déjà sauté avec une autre
amarre !)

Maintenant, quand un bateau approche, je n'interviens que sur la fin pour
éviter à l'équipier de sauter sur le ponton (sauf si visiblement cela tourne
à la catastrophe et qu'il faille prendre une initiative salvatrice, mais
c'est plutôt rare)
Pour les ammarrages à couples, l'aide est plus évidente et en général
appréciée.

Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses filles ce
qu'il comptait faire.
Au moment de quitter le mouillage, ce qui n'est pas toujours évident avec le
courant dazns un sens et le vent qui plaque sur le bateau à couple, il m' a
expliqué ce qu'il voulait faire puis m'a demandé si je n'avais pas une autre
solution car il ne le sentait pas.
Sympa et bougrement modeste car en fait il se débrouillait nettement mieux
qu'il ne voulait le laisser paraître.

Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction où porte le
courant
un vent modéré plaquant le partant sur moi.

comment feriez-vous ?

Hubert, de Cherbourg
 
 14 - De Bol le vendredi 06 septembre 2002 à 17:44 
 
Hello

> Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
> charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses
> filles ce qu'il comptait faire.
....
> Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
>
> comment feriez-vous ?

C'est difficile d'imaginer, ca dépend de beaucoup de choses
à la voile ? au moteur ? IB ? a-t-il une bonne marche arrière, etc ...

Tu as donné du moue à tes amarres pour te mettre de biais ?

A+
Bol
"qui aime bien les exercices du professeur ;-)"
 
 15 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 18:14 
 
précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme la bouée suivante
sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"

Hubert, de Cherbourg

"Bol" <Bol@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
3d78cd49$0$483$626a54ce@news.free.fr...
> Hello
>
> > Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
> > charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses
> > filles ce qu'il comptait faire.
> ...
> > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> >
> > comment feriez-vous ?
>
> C'est difficile d'imaginer, ca dépend de beaucoup de choses
> à la voile ? au moteur ? IB ? a-t-il une bonne marche arrière, etc ...
>
> Tu as donné du moue à tes amarres pour te mettre de biais ?
>
> A+
> Bol
> "qui aime bien les exercices du professeur ;-)"
>
>
>
 
 16 - De Bol le vendredi 06 septembre 2002 à 18:47 
 
> > > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> > >
> > > comment feriez-vous ?

> précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme
> la bouée suivante sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"

Comme ca, si on part du principe que dans cet axe
il ne peut partir sans toucher à l'avant et à l'arrière,
vous choquer en grand les amarres à l'avant,
les deux bouées s'ecartent avec le monde qui tire
vous passez travers à la "caravane" a cause du vent,
tu reprends une amarre par derrière lui et tu le laisses
filer avec le vent

Ah, ah que c'est facile derrier son clavier ! ;-)

A+
Bol
 
 17 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 18:54 
 
bonjour

vu le courant et les bouées très (trop) proches si je ne largue mon avant
(l'arrière pas question vu le courant !) il serait très risqué pour lui
d'essayer de passer entre mon étréve et la bouée, il aurait toute les
chances de se retrouver plaquer en travers sur les bateaux suivants
(certains ont joué à cela la nuit suite à une rupture d'amarre, c'est
violent et dangeureux pour les mains)

Hubert, de Cherbourg
"Bol" <Bol@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
3d78dc21$0$462$626a54ce@news.free.fr...
> > > > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > > > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > > > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > > > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > > > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> > > >
> > > > comment feriez-vous ?
>
> > précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> > et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme
> > la bouée suivante sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"
>
> Comme ca, si on part du principe que dans cet axe
> il ne peut partir sans toucher à l'avant et à l'arrière,
> vous choquer en grand les amarres à l'avant,
> les deux bouées s'ecartent avec le monde qui tire
> vous passez travers à la "caravane" a cause du vent,
> tu reprends une amarre par derrière lui et tu le laisses
> filer avec le vent
>
> Ah, ah que c'est facile derrier son clavier ! ;-)
>
> A+
> Bol
>
>
>
 
 18 - De Bol le samedi 07 septembre 2002 à 11:22 
 
Salut

> vu le courant et les bouées très (trop) proches si je ne largue mon
avant
> (l'arrière pas question vu le courant !) il serait très risqué pour
lui
> d'essayer de passer entre mon étréve et la bouée, il aurait toute les
> chances de se retrouver plaquer en travers sur les bateaux suivants
> (certains ont joué à cela la nuit suite à une rupture d'amarre, c'est
> violent et dangeureux pour les mains)

Je le conçois ma vision était farfelue, je pensais simplement
que dans ta question le vent était suffisamment fort pour empêcher
de partir vers lui. D'ailleurs comment auriez vous fait ?

A+
Bol
http://frbateaux.net/
 
 19 - De Hubert, de Cherbourg le samedi 07 septembre 2002 à 14:54 
 
bonjour
"Bol"  a écrit

> je pensais simplement
> que dans ta question le vent était suffisamment fort pour empêcher
> de partir vers lui. D'ailleurs comment auriez vous fait ?

j'ai autrefois dépanné un anglais avec un gros Moody qui étati dans cette
situation : plaqué par le vent sur le voisin, trés engagé entre les bouées.
j'ai réussi à le tirer latéralement avec mon annexe équipée d'un British
Seagull de 5 cv, mais j'ais bien failli me flanquer au jus tellement cela
tiarait fort !
Cette position est plus facile avec du courant car dés que la bateau recule
en biais dans le courant il remonte au vent et en plus le vent fait tourner
l'étrave de telle façon que le bateau est vite perpendiculaire au bateau
qu'il quitte, mais attention il est alors travers au courant et il faut
qu'il dégage très vite.

Hubert, de Cherbourg
 
 20 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:07 
 
bonjour
peux-tu me rappeler comment donner directement la référence du message sur
zoo-logique .org ?
merci

Hubert, de cherbourg
 
 21 - De "Nominoë_,_de_Nantes" le vendredi 06 septembre 2002 à 19:18 
 
Hello

> peux-tu me rappeler comment donner directement la référence du message sur
> zoo-logique .org ?

tout simplement
news:news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com (l'id du
message qu'on trouve dans l'en-tête)

Nominoë
http://www.relais-voile.net
 
 22 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:15 
 
merci !

Hubert, de Cherbourg

"Nominoë , de Nantes" <ynpiriou.pasdespam@wanadoo.fr> a écrit dans le
message de news: 3D78E360.8080006@wanadoo.fr...
> Hello
>
> > peux-tu me rappeler comment donner directement la référence du message
sur
> > zoo-logique .org ?
>
> tout simplement
> news:news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com (l'id du
> message qu'on trouve dans l'en-tête)
>
> Nominoë
> http://www.relais-voile.net
>
 
 23 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:24 
 
bonjour
"Nominoë , de Nantes" a écrit
> tout simplement
> news:news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com

sur mon ordi il me faut les deux //

news://news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com

Hubert, de Cherbourg
 
 24 - De "Nominoë_,_de_Nantes" le vendredi 06 septembre 2002 à 19:41 
 
Hello


>>news:news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com
>
>
> sur mon ordi il me faut les deux //
>
> news://news.zoo-logique.org/alal47$bdj$1@hebus.grizzlydev.com

j'ai dû avoir un coup de chance alors car chez moi ça marchait ;-)

Nominoë
http://www.relais-voile.net
 
 25 - De "Nominoë_,_de_Nantes" le vendredi 06 septembre 2002 à 18:52 
 
Hello

> précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme la bouée suivante
> sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"

vu ton croquis posté sur news:news.zoo-logique.org, j'aurai été tenté
(si le pas de l'hélice le permet) de conserver  une amarra vers l'avant
et une autre partant de l'avant vers l'arrière de ton bateau. De cette
manière on maitrise l'avant du voilier. Si le courant est suffisamment
fort dans ce cas là le voilier va commencer à pivoter autour de son
étrave qu'on ramène doucement vers l'arrière, le cul du voilier
s'écrtant de ton voilier. Dès que le cul du voilier est dégagé, comme il
a un 28cv, on peut continuer en marche arrière pour se dégager et
normalement le gelcoat est intact ;-)

Nominoë
http://www.relais-voile.net
 
 26 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:05 
 
"Nominoë , de Nantes"  a écrit


> vu ton croquis posté sur news:news.zoo-logique.org,
> j'aurai été tenté
> (si le pas de l'hélice le permet)

vu la force du courant le pas de l'hèlice importe peu, dés que le cul du
partant s'acarte un peu le courant fait la reste


> de conserver  une amarra vers l'avant

que veux-tu dire ?

> et une autre partant de l'avant vers l'arrière de ton bateau.
c'est une garde et c'est elle qui est la clé ici

> De cette
> manière on maitrise l'avant du voilier.

c'est surtout la position de l'arrière du partant qu'il faut contrôler !

> Si le courant est suffisamment
> fort dans ce cas là le voilier va commencer à pivoter autour de son
> étrave

tout à fait

> qu'on ramène doucement vers l'arrière,

c'est le moteur qui fait ce travail, quasiment impossible à la main
on dose la vitesse nécessaire pour que la garde devienne molle, un peu de
barre et la courant prend le cul du voilier

> le cul du voilier
> s'écrtant de ton voilier. Dès que le cul du voilier est dégagé, comme il
> a un 28cv, on peut continuer en marche arrière pour se dégager et
> normalement le gelcoat est intact ;-)

Très bien ! et en dosant bien la vitesse, le voilier s'écarte sans avancer
ni reculer par rapport au bateau qu'il vient de quitter (donc à deux noeuds
en marche arrière, ce qui est tranquille)

Il faut bien maîtriser le parrallélisme des deux bateaux au tout début et
être capable de larguer la garde très vite.

Hubert, de cherbourg

En fait une manoeuvre très simple, qu ne prend que quelques secondes avec un
moteur qui n'a pas besoin de tourner très vite mais qu'on ne peut rattrapper
en cas d'erreur, la force du courant sur le travers d'un bateau est énorme.
 
 27 - De Bol le samedi 07 septembre 2002 à 11:43 
 
Re,

> > et une autre partant de l'avant vers l'arrière de ton bateau.
...
> c'est une garde et c'est elle qui est la clé ici
...

J'ai retenu une chose par coeur pour aiguiller
plus rapide mes choix de manoeuvres :

garde, garde, garde .... re-garde !

Sur mon bateau j'ai un bout dehors qui exclue presque
systematiquement une manoeuvre par une amarre
à l'avant : surtout pour pivoter

A+
Bol
http://frbateaux.net/
 
 28 - De Patrick Lecallier le samedi 07 septembre 2002 à 11:21 
 
Je serai passé par votre avant en faisant passer votre amarre avant par mon
arrière pour la fixer sur la bouée avant après lui avoir fait faire le tour
de mon bateau. Manoeuvre identique pour vos gardes mises en place sur mon
autre voisin. Ma pointe avant et ramenée par l'extérieur des haubans sur mon
arriérepuis grâce au courant je passe par votre avant en le vent aidant le
vais me mettre plus ou moins en travers cul au vent retenu par mon ancienne
pointe avant passée en double. Je peux alors partir au moteur sans
difficultés ils ne vous reste plus qu'a raidir vos amarres.
A+
"Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d78d7cb$0$555$626a54ce@news.free.fr...
> précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme la bouée suivante
> sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"
>
> Hubert, de Cherbourg
>
> "Bol" <Bol@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
> 3d78cd49$0$483$626a54ce@news.free.fr...
> > Hello
> >
> > > Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
> > > charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses
> > > filles ce qu'il comptait faire.
> > ...
> > > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> > >
> > > comment feriez-vous ?
> >
> > C'est difficile d'imaginer, ca dépend de beaucoup de choses
> > à la voile ? au moteur ? IB ? a-t-il une bonne marche arrière, etc ...
> >
> > Tu as donné du moue à tes amarres pour te mettre de biais ?
> >
> > A+
> > Bol
> > "qui aime bien les exercices du professeur ;-)"
> >
> >
> >
>
 
 29 - De Hubert, de Cherbourg le samedi 07 septembre 2002 à 15:00 
 
bonjour

la façon de faire est tout à fait possible si le courant n'est pas trop fort
et que les bouées sont assez espacées.

Malheureusement à Chausey, les bouées sont pratiquement à la verticale de
l'étrave et du tableau et la force du courant est telle qu'on ne peut pas
mettre en bateau de biais dans le courant, les efforts sont énormes.
Un vent même assez fort ne l'emporte pas sur le courant et un bateau tenu
par son amarre arrière restera à peu près dans l'axe du courant.

C'est vraiment un cas très spécifique, que je n'ai pas trouvé ailleurs : en
général, même avec du courant les bouées sont plus espacées, ce qui autorise
des dégagements plus académiques.

Hubert, de cherbourg

"Patrick Lecallier" <patrick.lecallier@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de news: alcj5m$1cs$2@wanadoo.fr...
> Je serai passé par votre avant en faisant passer votre amarre avant par
mon
> arrière pour la fixer sur la bouée avant après lui avoir fait faire le
tour
> de mon bateau. Manoeuvre identique pour vos gardes mises en place sur mon
> autre voisin. Ma pointe avant et ramenée par l'extérieur des haubans sur
mon
> arriérepuis grâce au courant je passe par votre avant en le vent aidant le
> vais me mettre plus ou moins en travers cul au vent retenu par mon
ancienne
> pointe avant passée en double. Je peux alors partir au moteur sans
> difficultés ils ne vous reste plus qu'a raidir vos amarres.
> A+
> "Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message
de
> news: 3d78d7cb$0$555$626a54ce@news.free.fr...
> > précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> > et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme la bouée
suivante
> > sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"
> >
> > Hubert, de Cherbourg
> >
> > "Bol" <Bol@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
> > 3d78cd49$0$483$626a54ce@news.free.fr...
> > > Hello
> > >
> > > > Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
> > > > charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses
> > > > filles ce qu'il comptait faire.
> > > ...
> > > > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > > > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > > > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > > > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > > > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> > > >
> > > > comment feriez-vous ?
> > >
> > > C'est difficile d'imaginer, ca dépend de beaucoup de choses
> > > à la voile ? au moteur ? IB ? a-t-il une bonne marche arrière, etc ...
> > >
> > > Tu as donné du moue à tes amarres pour te mettre de biais ?
> > >
> > > A+
> > > Bol
> > > "qui aime bien les exercices du professeur ;-)"
> > >
> > >
> > >
> >
>
>
 
 30 - De Patrick Lecallier le samedi 07 septembre 2002 à 16:23 
 
J'attend la solution avec impatience. Sans vous demander de quitter votre
place le temps que je dégage je ne vois pas quel solution adopter.
A+
"Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d79f833$0$256$626a54ce@news.free.fr...
> bonjour
>
> la façon de faire est tout à fait possible si le courant n'est pas trop
fort
> et que les bouées sont assez espacées.
>
> Malheureusement à Chausey, les bouées sont pratiquement à la verticale de
> l'étrave et du tableau et la force du courant est telle qu'on ne peut pas
> mettre en bateau de biais dans le courant, les efforts sont énormes.
> Un vent même assez fort ne l'emporte pas sur le courant et un bateau tenu
> par son amarre arrière restera à peu près dans l'axe du courant.
>
> C'est vraiment un cas très spécifique, que je n'ai pas trouvé ailleurs :
en
> général, même avec du courant les bouées sont plus espacées, ce qui
autorise
> des dégagements plus académiques.
>
> Hubert, de cherbourg
>
> "Patrick Lecallier" <patrick.lecallier@wanadoo.fr> a écrit dans le message
> de news: alcj5m$1cs$2@wanadoo.fr...
> > Je serai passé par votre avant en faisant passer votre amarre avant par
> mon
> > arrière pour la fixer sur la bouée avant après lui avoir fait faire le
> tour
> > de mon bateau. Manoeuvre identique pour vos gardes mises en place sur
mon
> > autre voisin. Ma pointe avant et ramenée par l'extérieur des haubans sur
> mon
> > arriérepuis grâce au courant je passe par votre avant en le vent aidant
le
> > vais me mettre plus ou moins en travers cul au vent retenu par mon
> ancienne
> > pointe avant passée en double. Je peux alors partir au moteur sans
> > difficultés ils ne vous reste plus qu'a raidir vos amarres.
> > A+
> > "Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le
message
> de
> > news: 3d78d7cb$0$555$626a54ce@news.free.fr...
> > > précisions en effet nécessaires : voilier 10 m avec 28 cv
> > > et à les bateaux à couples sur la bouée précédente comme la bouée
> suivante
> > > sont quatre, donc le partant est un peu "encastré"
> > >
> > > Hubert, de Cherbourg
> > >
> > > "Bol" <Bol@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
> > > 3d78cd49$0$483$626a54ce@news.free.fr...
> > > > Hello
> > > >
> > > > > Une anecdote : à Chausey cet été j'ai eu à couple une famille très
> > > > > charmante, le monsieur expliquait clairement à sa femme et ses
> > > > > filles ce qu'il comptait faire.
> > > > ...
> > > > > Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
> > > > > bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
> > > > > fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
> > > > > quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction
> > > > > où porte le courant un vent modéré plaquant le partant sur moi.
> > > > >
> > > > > comment feriez-vous ?
> > > >
> > > > C'est difficile d'imaginer, ca dépend de beaucoup de choses
> > > > à la voile ? au moteur ? IB ? a-t-il une bonne marche arrière, etc
....
> > > >
> > > > Tu as donné du moue à tes amarres pour te mettre de biais ?
> > > >
> > > > A+
> > > > Bol
> > > > "qui aime bien les exercices du professeur ;-)"
> > > >
> > > >
> > > >
> > >
> >
> >
>
>
 
 31 - De Hubert, de Cherbourg le samedi 07 septembre 2002 à 21:30 
 
bonsoir

"Patrick Lecallier"  a écrit

> J'attend la solution avec impatience. Sans vous demander de quitter votre
> place le temps que je dégage je ne vois pas quel solution adopter.

La "solution" de ce cas précis s'est faite de la façon suivante :

le bateau en partance (qui reçoit le courant par l'arrière) :
    - démarre son moteur
    - place une garde de son avant vers mon arrière (en fait un chaumard au
milieu de mon rail de fargue)
    - place une traversière de son arrière vers mon arrière pour que les
bateaux restent bien parrallèles.
    - largue son amarre avant sur la bouée

il commence alors à accélérer doucement en marche arrière et quand il étale
le courant la garde se détend il donne un peu de barre on largue la
traversière puis la garde et il s'éloigne en crabe sans petre projeté sur
les bateaux devants ni aller reculer sur les bateaux derrière
le fait d'être en crabe dans le courant lui permet de progresser contre le
vent de travers
Si le vent était fort il faudrait prévoir unpare battage pour se protéger
quelques secondes de son étrave et il faudrait qu'il accélère plus fort car
étant plus travers au courant il serait embatqué plus vite sur les bateaux
devant

Hubert, de Cherbourg
 
 32 - De Hubert, de Cherbourg le samedi 07 septembre 2002 à 21:43 
 
"Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d7a5398$0$586$626a54ce@news.free.fr...
> le bateau en partance (qui reçoit le courant par l'arrière) :
>     - démarre son moteur
>     - place une garde de son avant vers mon arrière (en fait un chaumard
au
> milieu de mon rail de fargue)
>     - place une traversière de son arrière vers mon arrière pour que les
> bateaux restent bien parrallèles.
>     - largue son amarre avant sur la bouée

il faudrait que je précise ici : il n'est plus tenu que par deux amarres sur
moi, la garde et la traversière, tout le reste est largué

Hubert, de Cherbourg
 
 33 - De Patrick Lecallier le dimanche 08 septembre 2002 à 17:04 
 
Manoeuvre originale à la quelle je n'aurai pas pensé mais je navigue le plus
souvent avec des bateaux ayant une hélice bec de canard et je doute que dans
ce cas cela puisse marcher.
A+
"Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d7a5398$0$586$626a54ce@news.free.fr...
> bonsoir
>
> "Patrick Lecallier"  a écrit
>
> > J'attend la solution avec impatience. Sans vous demander de quitter
votre
> > place le temps que je dégage je ne vois pas quel solution adopter.
>
> La "solution" de ce cas précis s'est faite de la façon suivante :
>
> le bateau en partance (qui reçoit le courant par l'arrière) :
>     - démarre son moteur
>     - place une garde de son avant vers mon arrière (en fait un chaumard
au
> milieu de mon rail de fargue)
>     - place une traversière de son arrière vers mon arrière pour que les
> bateaux restent bien parrallèles.
>     - largue son amarre avant sur la bouée
>
> il commence alors à accélérer doucement en marche arrière et quand il
étale
> le courant la garde se détend il donne un peu de barre on largue la
> traversière puis la garde et il s'éloigne en crabe sans petre projeté sur
> les bateaux devants ni aller reculer sur les bateaux derrière
> le fait d'être en crabe dans le courant lui permet de progresser contre le
> vent de travers
> Si le vent était fort il faudrait prévoir unpare battage pour se protéger
> quelques secondes de son étrave et il faudrait qu'il accélère plus fort
car
> étant plus travers au courant il serait embatqué plus vite sur les bateaux
> devant
>
> Hubert, de Cherbourg
>
 
 34 - De Bol le samedi 07 septembre 2002 à 17:51 
 
Hello

> Malheureusement à Chausey, les bouées sont
> pratiquement à la verticale de l'étrave et du tableau
> et la force du courant est telle qu'on ne peut pas
> mettre en bateau de biais dans le courant, les efforts
> sont énormes. Un vent même assez fort ne l'emporte
> pas sur le courant et un bateau tenu par son amarre
> arrière restera à peu près dans l'axe du courant.

La semaine dernière j'y étais, dans le haut du sound
il y avait un espace libre entre deux bouées, espace
très grand car ca tirait vers le bas du sound et vers le
haut. Il a fallu que je mette bout à bout tout ce que
j'avais à bord. J'ai réussi à tendre les amarres et après
quelques minutes, elles sont devenue laches. J'ai repris
deux metres, puis attendu, ainsi de suite. A la fin j'avais
5 metres à l'avant et 10 à l'arriere (et un beau tas de
cordages dans le cockpit ;-)

Bon il faut dire que c'etait une morte-eau

> C'est vraiment un cas très spécifique, que je n'ai pas
> trouvé ailleurs ...

La particularité est surtout que "ca depend du bateau"
et que si on se met pas tête et cul, les situations sont
assez rigolotes. Mon bateau étant un dériveur, il est plus
sensible au vent qu'au courant. Au mois de juin, amarré
à une seule bouée, celle-ci était tirée par le courant et
moi par le vent de sens opposé ... c'est étrange

(je fais celui qui sait mais merci à ceux qui m'ont appris)

J'espère qu'on s'y croisera un jour Hubert

A+
Bol
http://frbateaux.net/
 
 35 - De Hubert Crepy le vendredi 06 septembre 2002 à 19:19 
 
> Pour les curieux : la manoeuvre à faire était la suivante :
bateaux amarrés à couple et tête et cul sur bouées
fort courant dans l'axe des bouées venant de l'arrière
quatre bateaux à couple devant, c'est à dire dans la direction où porte le
courant
un vent modéré plaquant le partant sur moi.

Je suggérerais:

1) avant de larguer quoi que ce soit:
  1a) embrayer en arrière jusqu'à étaler à peu près le courant
  1b) mettre la barre de côté, de façon que le courant fasse éviter l'arrière en
l'écartant du bateau à couple
  1c) voir si tout a l'air de se passer comme ça devrait
2) maintenant larguer l'arrière, il doit s'écarter du bateau à couple
3) une fois l'angle suffisant, larguer devant et accélerer la marche arrière

Normalement, ça doit marcher, sinon:
4) s'adapter et ajuster la manoeuvre au truc qui foire (typiquement, par exemple,
 l'amarre avant qui coince -- bon d'accord, ça au moins au aurait pu et du le
prévoir et l'empêcher)
  4a) se souvenir qu'une manoeuvre réussie est une catastrophe évitée de
justesse
  4b) tout changer au dernier moment, et là:
    4b1) ça foire vraiment, on se retrouve en vrac dans les 4 bateaux en aval:
engueuler les équipiers
    ou 4b2) ça marche comme par magie: arborer un petit sourire satisfait mais
modeste, genre "ben quoi? je fais ça tous les jours..."




--
Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou.
Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/
 
 36 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:46 
 
bonjour

"> 3) une fois l'angle suffisant, larguer devant et accélerer la marche
arrière

je pense que l'amarre avant est à larguer en premier car en cas d'imprévu
elle va créer le point de pivot qui provoquera les ennuis empéchant en
particulier de ramener l'arrière en position initiale si on voulait annuler
le départ.

Si quelqu'un essaye de rapprocher l'étrave du partant vers mon bateau il va
créer immédiatement une force énorme dans l'amarre arrière, causée par le
courant qui prend le bateau en travers
J'ai vu ainsi un bateau de 12 mètres approcher face au courant pour se
mettre à couple d'un bateau, mais un peu loin,
l'équipier avant lance son amarre
l'équipier arrière de même mais plein de zèle il tire dessus immédiatement :
résultat, l'équipier qui avait réçu l'amarre de l'arrivant a failli paser à
l'eau et à dû finalement lacher
vous imaginez la suite le bateau fait un demi tour dans le courant tenu par
son amarre arrière ...

Hubert, de Cherbourg
 
 37 - De Hubert, de Cherbourg le vendredi 06 septembre 2002 à 19:58 
 
pour "visualiser" facilement
imaginez un drapeau dans le vent
si on ne le tient aue par un bout il est facile à tenir
mais si le bout libre se coince quelque part
au moindre mouvement de la main qui le tient il va se gonfler et tirer très
fort

J'insiste un peu lourdement sur ce thème, mais à Chausey j'ai la chance
d'avoir de la famile qui a une maison d'où l'on voit très bien le sound, et
c'est fou le nombre de manoeuvres parfois dangeureuses qui seraient évitées
par un poil de réflexion préalable

C'est fou d'ailleurs le nombre de manoeuvres à la c... que j'aurais évitées
si j'avais réfléchi un poil avant !

Hubert, de Cherbourg

Hubert, de Cherbourg

"Hubert, de Cherbourg" <hubert.perio@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d78e9cb$0$10525$626a54ce@news.free.fr...
> bonjour
>
> "> 3) une fois l'angle suffisant, larguer devant et accélerer la marche
> arrière
>
> je pense que l'amarre avant est à larguer en premier car en cas d'imprévu
> elle va créer le point de pivot qui provoquera les ennuis empéchant en
> particulier de ramener l'arrière en position initiale si on voulait
annuler
> le départ.
>
> Si quelqu'un essaye de rapprocher l'étrave du partant vers mon bateau il
va
> créer immédiatement une force énorme dans l'amarre arrière, causée par le
> courant qui prend le bateau en travers
> J'ai vu ainsi un bateau de 12 mètres approcher face au courant pour se
> mettre à couple d'un bateau, mais un peu loin,
> l'équipier avant lance son amarre
> l'équipier arrière de même mais plein de zèle il tire dessus immédiatement
:
> résultat, l'équipier qui avait réçu l'amarre de l'arrivant a failli paser
à
> l'eau et à dû finalement lacher
> vous imaginez la suite le bateau fait un demi tour dans le courant tenu
par
> son amarre arrière ...
>
> Hubert, de Cherbourg
>
 
 38 - De Arraial oI--) le vendredi 06 septembre 2002 à 19:51 
 
Bonjour

La différence entre un tour de force et un tour de con ?

Le résultat!

J'ai oublié de qui c'est, peut être l'Amiral

Arraial
>
> Normalement, ça doit marcher, sinon:
> 4) s'adapter et ajuster la manoeuvre au truc qui foire (typiquement, par
exemple,
>  l'amarre avant qui coince -- bon d'accord, ça au moins au aurait pu et du
le
> prévoir et l'empêcher)
>   4a) se souvenir qu'une manoeuvre réussie est une catastrophe évitée de
> justesse
>   4b) tout changer au dernier moment, et là:
>     4b1) ça foire vraiment, on se retrouve en vrac dans les 4 bateaux en
aval:
> engueuler les équipiers
>     ou 4b2) ça marche comme par magie: arborer un petit sourire satisfait
mais
> modeste, genre "ben quoi? je fais ça tous les jours..."
>
 
 39 - De Eric Surzur, de Vannes le samedi 07 septembre 2002 à 12:37 
 
Arraial oI--) <arraial@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
3d78e96c$0$279$626a54ce@news.free.fr...
> Bonjour
>
> La différence entre un tour de force et un tour de con ?
>
> Le résultat!
>
> J'ai oublié de qui c'est, peut être l'Amiral

Bonjour,
J'ai cité cette noble pensée il y a quelques temps à propos de Jean-Louis
Goldschmid, ancien directeur technique des Glénans et personnage
véritablement extraordinaire. Sorte de Professeur Tournesol inspiré par le
sérieux de Tabarly. Ca chauffe toujours autant sous son scalp, d'ailleurs.
Quelqu'un m'avait répondu, à l'époque, que l'auteur initial était peut-être
Philippe Harlé. J'en doute. C'est du Goldo "pur jus" !
Eric.
 
 40 - De Hubert Crepy le vendredi 06 septembre 2002 à 16:19 
 
Perso, je viens toujours donner un coup de main aux bateaux accostant.  Ca me
fournit une excuse pour mon voyeurisme pervers : je ne peux pas m'empêcher
d'observer les manoeuvres des autres.  Souvent, ça fait bien rire (surtout si on
oublie soi-même les fois où on a fait rire les autres), et souvent aussi on
apprend un truc ou un autre...

--
Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou.
Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/
 
 41 - De Marc_de_Ferrière le vendredi 06 septembre 2002 à 21:25 
 
Yves <Yves@devill.net> wrote:

> Ce bateau a agit exactement comme il devait, et comme nous essayons tous
> d'agir ;-)
> C'est pas le fait qui est significatif, c'est qu'on juge bon de le signaler;
> aucune agressivité ici, juste de la nostalgie d'une époque ...
> Quand j'ai commencé à faire du bateau il était évident/normal que le quidam
> passant s'arrête pour te prendre tes amarres (ou que tu t'arrêtes pour
> prendre celle d'un bateau acostant). Maintenant si tu fais ça on te regarde
> pendant qq dixièmes de seconde avec des grands yeux surpris et ensuite on se
> confond en remerciement.
> foutue époque.
>
> Yves (vieux c.n ?)
>
Sur ce point je suis d'accord avec toi, de même que quand je vois un
bateau arriver au ponton de manières qui risque d'être peu orthodoxe, je
vais donner un coup de main, c'est naturel.

Marc
Vieux con aussi
 
 42 - De lapache le vendredi 06 septembre 2002 à 09:01 
 
"Eric Surzur, de Vannes" <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message
news: al7r7t$n5p$1@wanadoo.fr...
>
> Georges CHABANOL <georges.chabanol@free.fr> a écrit dans le message :
> 3D762FA7.FCAECB87@free.fr...
> > les bateaux qui rentrent au port de concarneau reviennent de marée de 15
> > jours pour 2 jours de repos.
> >
> > c'est le problème de cohabitation des ports de pêche et port de
> > plaisance
>
> Bonjour,
> Il se trouve que moi aussi, je suis passé à Concarneau cet Eté. Arrivé de
> nuit avec un Sangria - à 1 h00 du matin - on s'est mis du mauvais côté de
ce
> foutu ponton lourd, peut-être 10 mn, le temps de tourner 3 amarres et de
> regarder derrière si des places étaient libres. Des chalutiers rentraient,
> certains faisaient bien 18 ou 20 m et passaient la jetée à plus de 6 ou 7
> nds. J'appelle ça de la connerie lourde: le Sangria a failli être abimé
par
> des creux de 50 cm qui l'ont projeté violemment contre la défense en
> caoutchouc du ponton. On aurait pu casser le bateau sans problème.
> Provocation ? Crétinerie ?
> Travailler dans un port utilisé par des plaisanciers n'est pas une excuse.
> La plaisance génère aussi du C.A, surtout à Concarneau, depuis quelques
> décades. Et rentrer de 15 jours n'est pas non plus une raison valable pour
> faire prendre des risques aux plaisanciers. S'il y avait eu un gamin sur
le
> pont ce jour-là il tombait à l'eau, éventuellement entre le bateau et le
> ponton.
> Quand on est à 300 m de son quai ou de son coffre, ce n'est pas de
"rouler"
> à 7 nds au lieu de 3 qui fait gagner beaucoup de temps.....111 secondes
> exactement, soit 1 mn 51 secondes exactement. Ca vaut le coup,
sérieusement
> ?
> C'est ça la vérité.
> Eric.


Je vois que tout frb ( ou presque ) était à Concarneau au mois d'Août !

donc nous avons tous lu les gros placards en lettre rouge indiquant qu'on ne
peut s'amarrer du " mauvais " coté de la jetée qu'à ses risques et périls.

et les petits jeunes de la capitainerie passent en permanence pour le
rappeler.

Certains ports ( Port Tudy entre autres ) font des appels systématiques à la
VHF en disant qu' il n'y a plus de place . D'autres ne le font pas.
Personnellement je pense qu'au mois d'Août avant d'entrer dans un port il
vaut mieux se renseigner auprès de la capitainerie des places disponibles.
 
 43 - De herve guillou le mercredi 04 septembre 2002 à 12:00 
 
"lapache" <jean-pierre.@nospam.fr> wrote:

>
> Pendant une grande partie du mois d'Août le port de Concarneau était plus
> que saturé et Port La Foret accueillait le tour du Finistère à la voile .
> Malheureusement en Août il est souvent très difficile de trouver une place à
> quai et on se rabat sur les mouillages ( Beg Meil c'est pas mal ).
>
> Quant aux chalutiers de Concarneau ils rentrent de huit jours de mer ou plus
> et ils ont hâte de débarquer leur cargaison et de rejoindre leur famille.

hello,
hum hum... c'est pas top comme raison...
appliquons là aux routiers alors...
et aux pilotes de ligne !!! :)

Hervé.
 
 44 - De Bernard VAUQUELIN le mercredi 04 septembre 2002 à 22:57 
 
J'étais sur catway ce soir là (depuis la veille) et entendu quelques
discussions un peu houleuses sur le 9.
Pouer les pêcheurs qui rentrent et sortent à toute heure, j'ai
pu remarque que tous les chalutiers de haute mer rentrent et sortent
à une vitesse très raisonnable (et suffisemment inférieur à leur
vitesse limite pour ne provoquer aucun remous.
Les plus petits chalutiers quant à eux ne semblent pas du tout
se rendre comte qu'en approchant de leur vitesse limite ils créer
de bien méchantes vagues !
 
 45 - De Hubert, de Cherbourg le jeudi 05 septembre 2002 à 19:26 
 
"Bernard VAUQUELIN" a écrit

> Les plus petits chalutiers quant à eux ne semblent pas du tout
> se rendre comte qu'en approchant de leur vitesse limite ils créer
> de bien méchantes vagues !

Crois-tu ?
N'y-a-t-il pas plutôt un petit côté ; "je travaille, moi" ?

Hubert, de Cherbourg

Hubert, de Cherbourg
 
 46 - De Christian Galinotti le mercredi 04 septembre 2002 à 12:27 
 
Bonjour,
J'étais à CC ce soir la mais arrivé tôt à cause d'un pb de voile
(aimablement solutionné par la voilerie Le Rose merci encore à eux) j'avais
une place (à couple à 4 à l'entrée, du bon coté du chenal)
Le coup de vent n'était pas très fort mais annoncé de nuit et je dois dire
que le port n'a pas fait beaucoup d'effort pour resserrer les bateaux. De
plus l'arrière port na pas été indiqué aux entrants.
Des secours ont été envoyés pour ramener un bateau en difficultés ...
La cogestion ds les ports de BS en août pose vraiment problème. J'ai décidé
de ne plus y aller (a cette période) la vue des Glénan comme aire de pique
nique m'a bien attristé, je n'y ai pas mouillé.
Et que dire de Groix ou l'on conseille d'arriver avant midi pour pouvoir
séjourner..
Mais c'est vrai aussi qu"il y a bien des coins bien sympas moins fréquentés
et d'autres périodes.
Amicalement
Christian G

"RicK" <rick@no.fr> a écrit dans le message de news:
3d751756$0$238$626a54ce@news.free.fr...
> Lors d'un bon coup de vent cet été le port de Concarneau s'est retrouvé
> saturé obligeant bon nombre de plaisanciers (dont je faisais partie) à
> accoster le ponton brise-clapot coté chenal. La capitainerie de Concarneau
> signale à chacun qu'elle décline toute responsabilité pour ces
emplacements
> normallement interdits. Il vous reste à prendre le risque de rester côté
> interdit ou de reprendre la mer, et donc d'autres risques, pour rejoindre
> Port la Forêt, à condition qu'il n'y ai pas une arrivée de course qui ne
> permet plus au port d'accueillir les plaisanciers...
>
> Quels risques  à Concarneau? Les bateaux de pêches qui rentrent souvent un
> peu plus vite que la vitesse réglementaire et qui font des vagues parfois
> impréssionnantes !
>
> Je remercie tous les professionnels qui, voyants les voiliers du mauvais
> côté des pontons brise-clapot ont ralenti, et retiens le nom du chalutier
> qui en soirée puis en pleine nuit est entré "à donf" créant des creux d'un
> bon mètre fracassant les voiliers sur le béton (ou le voisin...)!
>
> Richard
>
>
 
 47 - De RicK le vendredi 06 septembre 2002 à 22:36 
 
"Christian Galinotti" <galinotti.m-c@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: al4n0k$go5$1@wanadoo.fr...
> Bonjour,
> J'étais à CC ce soir la mais arrivé tôt à cause d'un pb de voile
> (aimablement solutionné par la voilerie Le Rose merci encore à eux)
j'avais

Bonjour,

j'évite de faire de la pub sur le forum, mais il est bon de conseiller cette
adresse en effet. Je suis passé deux fois chez Le Rose, à l'aller et au
retour de mon périple, une fois pour résoudre un problème de WC(...) puis
pour un problème de panneau de pont qui a laissé passer une bonne
cinquantaine de litres d'eau dans la cabine avant de mon Sélection (suite à
un louvoyage agité). Si la première fois la pièce était en rayon il me
fallait trouver une "bidouille" pour réparer la seconde avarie. Le vendeur a
passé un bon moment avec moi pour tenter de trouver une solution et a même
proposé de passer à Port La Forêt dans un autre magasin pendant la fermeture
de midi pour trouver une solution. Finalement c'est avec les morceaux de
lattes de GV qu'il m'a donné que j'ai réparé mon taquet défectueux. Sympa.

Richard
 
 48 - De Bruno Colonna le jeudi 05 septembre 2002 à 22:57 
 
dans le meme esprit

j'etais a Ciudadela ( Minorque - Baléares ) fin aout
et il faut surveiller les arrivées du ferry et du cata (géant) qui entrent
egalement a donf a mon sens.
A tel point que j'ai vu mon voisin de mouillage ( une petite passe a l'ouest
du chenal principale permet un mouilllage
sur ancre plus haussieres a terre sur l'arriere) demarrer son moteur à 22
heures pour contrer l'effet de la vague provoquée
J'avoue avoir fait de meme - ( 2 bateaux avaient apparement decroché la
semaine precedente et etaient venu se fracasser
le tableau arriere a terre )
Autres phenomenes sympas, ceux qui mouillent en travers du chenal ont deja
vu leur chaine de mouillage
sectionné par le ferry qui touche le fond a certain endroit ( peut etre que
c'est pour cela qu'il rentre vite : pour passer !?!)
--
Bruno
 
 49 - De Nominoë le vendredi 06 septembre 2002 à 00:08 
 
Hello

> j'etais a Ciudadela ( Minorque - Baléares ) fin aout

j'ai fait de même mi-août. A savoir : on n'est pas autorisé à se mettre
à plus de trois à couple. Au début dubitatif, j'accepte, mais bon une
heure après le ferry jaune est arrivé à rasé à environ 2m les bateaux
amarrés (la légende dit que certains se sont déjà faire refaire un joli
franc-bord ;-) . Et puis un peu de vent d'OUest et l'amarrage devient
vite inconfortable (cassé deux vieilles amarres) et le capitaine du port
à refuser que des voiliers se mette à la première place car il est déjà
arrivé que certains se fracassent contre le quai.

Nominoë, de Nantes
http://www.relais-voile.net
 

frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net