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Mon premier stage aux Glénans    
7 messages du 01/07/2002 au 08/07/2002    

 1 - De sandrine vaissié le lundi 01 juillet 2002 à 06:06 
 
Début juin je me suis lancée dans une grande aventure : un stage de
dériveur débutant dans le golfe du Morbihan, à l'île d'Arz, avec les
Glénans. Eh bien, cela n'a pas été si facile que ça - et Eole nous a
rapidement mis dans le bain !
Voici donc le petit résumé de cette semaine (pas si petit que ça
d'ailleurs !).

"Choque, choque, choque, noooon !!!"
Et voilà. Premier dessalage non contrôlé. Avec Marc, nous nous
retrouvons dans l'eau, faisons le tour de notre dériveur et essayons de
mettre en pratique ce que notre moniteur nous a appris hier… dans la
pétole. C'est nettement moins rigolo aujourd'hui par force 5 et avec un
fort clapot ! Nous finissons par remonter à bord et Marc prend la barre.
Premier virement de bord, rafale, et nouveau dessalage. J'aide Marc du
mieux que je peux pour ressaler. Il remonte à bord, je ne suis pas assez
rapide et le bateau repart sans moi. Sur le Zodiac de la sécurité,
Bertrand survient. Je suis fatiguée, je n'arrive pas à embarquer. Il
m'attrape par la brassière et me hisse comme il peut : je me retrouve à
califourchon sur le Zodiac, la tête dans la nourrice ! Puis je retourne
à bord du Week-End 14. Là, autour de nous, nos petits camarades de
bordée, sur les deux autres dériveurs, sont également dans l'eau. Nous
nous mettons à la cape, attendons qu'ils se redressent et Christophe,
notre moniteur, met fin à ce désastre et nous rentrons sous l'œil
bienveillant de Bertrand. Nous sommes tous fatigués et transis, même si,
en ce début juin, l'eau du golfe du Morbihan n'est pas si fraîche que
ça.
Quelle journée ! J'en suis à mon deuxième jour de stage avec les Glénans
sur l'île d'Arz, et j'ai déjà l'impression d'avoir subi une tempête
effroyable et affronté une mer déchaînée ! D'accord, comme Stella,
Isabelle, Franck, Marc, Luc et Young, qui suivent le stage avec moi,
nous sommes tous débutants, mais quand même, les conditions étaient
rudes !
Nos bateaux, des Week-End 14, sont des dériveurs adaptés aux débutants
avec une longueur de 4 mètres 48, une largeur de 1 mètre 50, un tirant
d'eau de 20 à 90 centimètres et une surface de voile de 11,8 mètres
carré. L'architecte s'appelle E. Koch.
Le lendemain matin, le vent est un peu moins fort, mais Christophe a
compris : il nous fait prendre deux ris dans la grand-voile. Cela nous
met en confiance. En ce mercredi matin, le programme est aux exercices
de départ et d’arrivée de plage, puis nous apprenons à gonfler et
dégonfler la voile avec la barre, à la limite du faseyement.
Les exercices sont compris et, l'après-midi, nous partons pour une
balade. Les équipages n'ont pas tout à fait tous le même niveau. J'ai du
mal à avoir confiance en moi et je demande à Christophe si je peux
naviguer avec lui. C'est ce que nous ferons tous à tour de rôle. Avec
lui, je me sens plus sûre de moi : si je fais une bêtise, il sera là
pour rectifier le tir. Prenant de l’assurance, j'arrive à faire des
virements de bord dignes de ce nom ! En revanche, ce n'est pas encore
tout à fait ça pour l'empannage !
Christophe trouve que j'ai le sens du vent et que je pourrais être
"leader" d'un bateau, tout comme Isabelle et Franck, qui ont appris les
bases du dériveur sur le lac de Créteil. Nous faisons donc tourner les
équipes.
Il n'y a pas trop de vent et, pour la première fois, je "sens" le
bateau. Je sens le vent qui pousse dans la voile au près. Je sens que je
contrôle notre dériveur et qu'il fait enfin ce que je veux. Un vrai
bonheur ! J'arrive à prendre de la vitesse et à faire gîter le bateau
sans avoir peur. Il y a du soleil, je prends du plaisir à être là. Je
suis bien.
L'après-midi, le vent augmente : un bon 4 avec rafales à 5. Le bateau
est difficile à tenir, je n'arrive pas toujours à me placer où il faut.
Dans une rafale un peu plus forte, nous dessalons et avons du mal à
ressaler. Puis notre dériveur se redresse d'un seul coup. Je n'ai pas le
temps de m'éloigner et me le prends sur la tête. Je bois la tasse.
Heureusement, la brassière me ramène à la surface et je me hisse à bord.
J'ai peur, je suis fatiguée. Luc prend la barre. Nous nous mettons à la
cape pour reprendre nos esprits et voir ce que Christophe veut que nous
fassions. Il décide de nous faire rentrer.
Le retour est difficile : le vent est fort, instable, la mer est
couverte de moutons et le clapot irrégulier. Tant bien que mal, nous
réglons nos voiles en "copiant" sur Christophe et finissons par arriver
laborieusement à la plage.
 
 2 - De sandrine vaissié le lundi 01 juillet 2002 à 06:07 
 
Heureusement que, de nouveau les pieds sur terre, l'ambiance et la
convivialité entre nous sont super. En plus du groupe qui s’essaie au
dériveur, il y a cinq stagiaires en cata, également débutants, et quatre
en croisière, plus les trois moniteurs bénévoles et Claire, la
"maîtresse de maison".
Perrine et Elodie, qui font du cata, ont eu le nez fin en décidant de ne
pas sortir cet après-midi… et nous ont préparé des crêpes. Une idée
géniale - elles ont même pensé au cidre ! Après deux crêpes et quelques
bolées, le moral remonte et nous sommes tous prêts à repartir sur l'eau
le lendemain matin !
Je me lève quand même un peu inquiète, mais sans faire de bruit pour ne
pas réveiller mes quatre petites copines de chambre, et me précipite à
la fenêtre pour voir le temps qu'il fait. Soulagement ! Une belle
journée commence.
Ceux qui sont de bordée aujourd'hui préparent le petit-déjeuner pour
tout le monde et font la vaisselle. Je trouve que le système des bordées
est une très bonne idée car cela permet à tout le monde de s'impliquer
et de vivre encore plus intensément le stage. Chaque groupe participe
donc a tour de rôle au nettoyage de la maison et à la préparation des
trois repas. Cuisiner pour vingt et une personnes est toujours plein
d'enrichissements et de compromis !
Pendant que certains s'activent, avec Christophe, nous discutons du
programme de la matinée. Départ à 9 heures sur l'eau. Il faut donc
qu'avant, nous allions dans le "vestiaire-séchoir" derrière l'atelier
pour nous changer et enfiler nos combis, parfois encore humides de la
veille… Après avoir gréé les bateaux et les avoir descendus sur la plage
encore plus vite que d'habitude, nous sommes tous impatients de
retourner sur l'eau après la frayeur d'hier.
Et là, que du bonheur ! Le golfe du Morbihan est décidément un bien beau
et bien changeant terrain de jeux ! Nous faisons un très grand bord de
près jusqu'à l'Ile-aux-Moines. Le paysage est sublime, le vent parfait
et entre notre dériveur et celui de Franck et Young, une petite régate
se dessine. Discrètement, mine de rien, nous essayons de régler au mieux
nos voiles pour les distancer ! Ils font de même, forcément, et nous
repassent devant. Mais nous nous éloignons un peu trop du reste de la
flottille et décidons de faire demi-tour pour rejoindre les autres.
 
 3 - De sandrine vaissié le lundi 01 juillet 2002 à 06:08 
 
En fin d'après-midi, j'ai envie de visiter l'île. Le Centre est situé au
sud, les pieds dans l'eau de l'anse de Keroland. Il y a deux maisons
d'un côté, la bleue qui est la nôtre et la verte qui n'est pas occupée,
car nous sommes encore en saison creuse. Un peu plus loin au sud encore,
un autre ensemble de maisons fondues dans le paysage accueille également
des stagiaires, le forum. Il est juste à côté de l'atelier où sont
réparés les bateaux et du "séchoir-vestiaire".
L'île est le paradis des promeneurs et de nombreux sentiers permettent
d'en faire le tour. Ce que je décide de faire. Incroyable : à chaque
détour du chemin, je change complètement de lieu. Il y a une très grande
diversité de paysages malgré la petite taille de l'île. Elle ne fait que
3 kilomètres de long ! Mon lieu préféré est celui du moulin à marée,
entre la pointe de Berno et l'embarcadère de Béluré. Il date du XVIIe
siècle et est en cours de restauration. L'ambiance y est particulière et
les quelques épaves de bateaux qui sont au pied y participent pour
beaucoup.
Au bout d'un peu plus de deux heures de balade, je retourne vers notre
maison bleue en passant par le Bourg, qui a conservé de nombreuses
maisons du XVIIe avec de très beaux pignons. Et là, je vois à la
terrasse d'un café Stella et Marc en train de refaire le monde en buvant
du cidre. Ils m'invitent à leur table et la fin de journée se poursuit
donc doucement ainsi. Puis Perrine passe par là et vient nous rejoindre.
Nous sommes bien et nous savourons le moment. "Nous venons vraiment de
passer une semaine merveilleuse pleine de sensations fortes, d'émotions,
et d'enrichissement personnel", lance Marc. Nous acquiesçons et sommes
tous d'accord pour revenir faire un stage, de niveau deux cette fois,
l'année prochaine ! Nous repensons à une phrase qui est inscrite
derrière la porte du séchoir et que nous lisons chaque jour avant
d'enfiler nos combis encore froides et humides et d'aller sur l'eau :
"Les Glénans, plus qu'une école de voile, une école de vie". Et nous
sourions…
 
 4 - De JDon le lundi 01 juillet 2002 à 12:37 
 
Merci Sandrine,
Au-delà de l'intérêt de ton témoignage, c'est agréable de lire un texte bien
rédigé, et surtout exempt de fautes. Du vrai français, c'est devenu si rare
sur le net!
Jean, (au risque de passer pour rétrograde...)

"sandrine vaissié" <Sandrine.Vaissie@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: 3D1FD5A4.72AA2997@wanadoo.fr...
> En fin d'après-midi, j'ai envie de visiter l'île. Le Centre est situé au
> sud, les pieds dans l'eau de l'anse de Keroland. Il y a deux maisons
> d'un côté, la bleue qui est la nôtre et la verte qui n'est pas occupée,
> car nous sommes encore en saison creuse. Un peu plus loin au sud encore,
> un autre ensemble de maisons fondues dans le paysage accueille également
> des stagiaires, le forum. Il est juste à côté de l'atelier où sont
> réparés les bateaux et du "séchoir-vestiaire".
> L'île est le paradis des promeneurs et de nombreux sentiers permettent
> d'en faire le tour. Ce que je décide de faire. Incroyable : à chaque
> détour du chemin, je change complètement de lieu. Il y a une très grande
> diversité de paysages malgré la petite taille de l'île. Elle ne fait que
> 3 kilomètres de long ! Mon lieu préféré est celui du moulin à marée,
> entre la pointe de Berno et l'embarcadère de Béluré. Il date du XVIIe
> siècle et est en cours de restauration. L'ambiance y est particulière et
> les quelques épaves de bateaux qui sont au pied y participent pour
> beaucoup.
> Au bout d'un peu plus de deux heures de balade, je retourne vers notre
> maison bleue en passant par le Bourg, qui a conservé de nombreuses
> maisons du XVIIe avec de très beaux pignons. Et là, je vois à la
> terrasse d'un café Stella et Marc en train de refaire le monde en buvant
> du cidre. Ils m'invitent à leur table et la fin de journée se poursuit
> donc doucement ainsi. Puis Perrine passe par là et vient nous rejoindre.
> Nous sommes bien et nous savourons le moment. "Nous venons vraiment de
> passer une semaine merveilleuse pleine de sensations fortes, d'émotions,
> et d'enrichissement personnel", lance Marc. Nous acquiesçons et sommes
> tous d'accord pour revenir faire un stage, de niveau deux cette fois,
> l'année prochaine ! Nous repensons à une phrase qui est inscrite
> derrière la porte du séchoir et que nous lisons chaque jour avant
> d'enfiler nos combis encore froides et humides et d'aller sur l'eau :
> "Les Glénans, plus qu'une école de voile, une école de vie". Et nous
> sourions.
>
>
 
 5 - De alexandre pineau le lundi 01 juillet 2002 à 20:13 
 
Merci pour ce résumé haut en couleur! Personnellement, je compte les
jours qui me sépare de ma croisière à Paimpol. Sinon, n'hésite aussi pas à
faire un tour du coté de l'archipel. Mais attention à la dépendance, ça ne
pardonne pas...

    Une façon de découvrir les glénans autrement, c'est aussi de s'investir
en temps que bénévole, par exemple au sein d'un comité de secteur (Arz,
Paimpol, Archipel, ...) Et là à toi la découverte de la beauté des îles hors
saisons, ainsi que la satisfaction de prolonger une aventure collective en
aidant à l'entretien des îles et du matériel nautique.

    Alexandre.

sandrine vaissié <Sandrine.Vaissie@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
3D1FD5A4.72AA2997@wanadoo.fr...
> En fin d'après-midi, j'ai envie de visiter l'île. Le Centre est situé au
> sud, les pieds dans l'eau de l'anse de Keroland. Il y a deux maisons
> d'un côté, la bleue qui est la nôtre et la verte qui n'est pas occupée,
> car nous sommes encore en saison creuse. Un peu plus loin au sud encore,
> un autre ensemble de maisons fondues dans le paysage accueille également
> des stagiaires, le forum. Il est juste à côté de l'atelier où sont
> réparés les bateaux et du "séchoir-vestiaire".
> L'île est le paradis des promeneurs et de nombreux sentiers permettent
> d'en faire le tour. Ce que je décide de faire. Incroyable : à chaque
> détour du chemin, je change complètement de lieu. Il y a une très grande
> diversité de paysages malgré la petite taille de l'île. Elle ne fait que
> 3 kilomètres de long ! Mon lieu préféré est celui du moulin à marée,
> entre la pointe de Berno et l'embarcadère de Béluré. Il date du XVIIe
> siècle et est en cours de restauration. L'ambiance y est particulière et
> les quelques épaves de bateaux qui sont au pied y participent pour
> beaucoup.
> Au bout d'un peu plus de deux heures de balade, je retourne vers notre
> maison bleue en passant par le Bourg, qui a conservé de nombreuses
> maisons du XVIIe avec de très beaux pignons. Et là, je vois à la
> terrasse d'un café Stella et Marc en train de refaire le monde en buvant
> du cidre. Ils m'invitent à leur table et la fin de journée se poursuit
> donc doucement ainsi. Puis Perrine passe par là et vient nous rejoindre.
> Nous sommes bien et nous savourons le moment. "Nous venons vraiment de
> passer une semaine merveilleuse pleine de sensations fortes, d'émotions,
> et d'enrichissement personnel", lance Marc. Nous acquiesçons et sommes
> tous d'accord pour revenir faire un stage, de niveau deux cette fois,
> l'année prochaine ! Nous repensons à une phrase qui est inscrite
> derrière la porte du séchoir et que nous lisons chaque jour avant
> d'enfiler nos combis encore froides et humides et d'aller sur l'eau :
> "Les Glénans, plus qu'une école de voile, une école de vie". Et nous
> sourions.
>
>
 
 6 - De Sophie L le jeudi 04 juillet 2002 à 21:24 
 
Bonsoir Sandrine, tout le monde,

sandrine vaissié wrote:
> "Choque, choque, choque, noooon !!!"
> Et voilà. Premier dessalage non contrôlé.

Mais euh, elle est froide, quand même !

Un grand merci pour ce récit si vivant, ça donne envie d'en faire
autant, malgré les moments difficiles on voit bien que tu as aussi
trouvé du bonheur sur l'eau !

Est-ce que tu peux nous dire un peu plus sur ce que tu ressors de
positif et moins positif de ce stage ? Est-ce que tu as appris ce que tu
voulais (voire même des choses auxquelles tu ne pensais pas) ? Est-ce
que tu conseillerais ce genre de stage à d'autres débutants ?

(PS : heureusement qu'il y a des filles pour raconter des histoires de
navigation, ici ! Aie aie, Arnaud, Eric, Jacques, et les autres, pas
taper, pas taper :^)

--
Sophie, (loin) de Granville              http://www.terremer.net
Les FAQs du forum :  http://frbateaux.net
L'art et la manière de répondre sur Usenet
http://www.giromini.org/usenet-fr/repondre.html
 
 7 - De sandrine vaissié le lundi 08 juillet 2002 à 12:18 
 
Bonjour Sophie, bonjour tout le monde,

C'est vrai que ce stage m'a beaucoup plus comme tu as pu le lire. C'est
vrai que j'y ai appris beaucoup de choses mais, c'est également vrai que
je n'y étais pas complètement débutante à savoir n'avoir jamais mis les
pieds sur un bateau… et heureusement !
J'avais déjà une petite connaissance du milieu marin et je savais ce
qu'était une écoute !
Notre moniteur avait un très bon niveau en voile, mais, était très jeune
(22 ans), et n'avait peut-être pas la pédagogie nécessaire pour des
débutants. Lorsque je lui ai demandé, peut-être un peu naïvement, à quoi
ressemblait la dérive, il m'a répondu :"tu sauras bien assez tôt la tête
que ça à en dessalant !". Il avait raison, mais, à ce moment-là j'aurais
aimé une réponse un peu plus constructive !
C'est le seul bémol que je mettrais, avec également un manque de
diversité dans la composition des repas … Heureusement que tout le monde
aime les pâtes !!!
À part ça l'organisation générale du stage et les locaux le lieu sont
vraiment bien. En arrivant sur l'île avec le passeur, il y a des petites
"camionnettes taxis" qui nous emmènent jusqu'au centre à l'autre bout de
l'île. Là, les moniteurs et le directeur nous accueillent avec un verre
et des petits gâteaux !
C'est quand même plutôt sympas et ça résume bien l'ambiance qui y règne
!
Notre maison bleue venait d'être repeint à l'intérieur et la literie
changée. Nous étions en dortoir de 4 ou 5. Les sanitaires étaient nickel
et les douches toujours très chaudes même à la vingtième !
Voilà donc pour les petites précisions ! J'espère que j'ai pu répondre à
tes interrogations et que tu viendras avec moi l'année prochaine …! De
toute façon, moi, j'y retourne !
Amicalement.

Sandrine.
 

frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net