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1 - De Sophie L le mardi 05 mars 2002 à 21:29 | |||||
Bonjour tout le monde, Pour Hubert et tous ceux qui, comme moi, se désespèrent de la longueur de l'hiver à terre... (NB : photos de cette navigation terrienne sur le trombi: http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album3/ ) Qu'est ce qu'on fait pendant ces longs mois où le bateau qu'on aime est dématé et transformé en grande barque un peu triste au ponton ? Ben on va voir la mer. Et pas n'importe où : à un endroit où non seulement on va la voir, mais où on va la voir vivre, bouger, bouillonner, et puisqu'on n'a pas de bateau pour aller dans le Raz Blanchard ou du coté de Sein, on va profiter des grandes marées pour aller observer le souffle de la mer depuis la côte, par exemple dans le Golfe du Morbihan, en rade de Brest ou... dans la Baie du Mont Saint Michel. Justement. Le Grouin du Sud, ce petit verrou de pierre qui prolonge la côte et tente de fermer le fond de la Baie, entre Granville et Avranches. Au bout de cette langue rocheuse, en cette fin d'après-midi, on pourrait presque se croire à la proue d'un bateau. A babord, le fond de la Baie, doucement arrondi. A tribord, l'ouverture vers le large, avec comme amers au milieu de l'horizon le Mont Saint Michel et Tombelaine, le rocher-soeur, vierge de toute construction, timide et belle. La mer s'est retirée ce matin, laissant une imbrication complexe de bancs de sables et d'eau, les fleuves Sée et Sélune qui vont à la mer, les flaques laissés par la marée. A peine quelques ondulations pour deviner le sens du courant. On attend. Et puis, tout d'abord, c'est le bruit qui nous attire. Un grondement, venu de loin. C'est seulement après, que, avançant depuis l'horizon, on la voit : la vague de la marée qui, inexorable, remonte les fleuves. Le mascaret. Aussi rapide qu'un cheval au galop, comme dit la légende ? Peut-être pas, mais en tout cas, plus rapide qu'un homme qui marche. Elle vient de loin. Elle a fait dix, douze, quinze kilomètres en à peine quatre heures, et elle semble pressée d'arriver. Là-bas, derrière l'horizon, quelqu'un a ouvert grand les vannes, et la grande cuvette qu'est la Baie se remplit, d'un coup. La vague avance. Elle n'est pas très haute, mais même un cheval n'aurait guère de chance contre la force qu'elle déploie. Elle arrive à une vitesse phénoménale, contrant les courants des rivières, entourant les bancs de sable pour revenir à sa propre rencontre. Elle envahit le fond de la baie, rebondit contre la côte, et notre petit vaisseau de pierre semble tout à coup bien fragile. Et on voit, presque sous nos pieds, les courants contraires, les tourbillons, les remous, la vague qui se heurte à elle-même, dans de grands jaillissements d'écumes. La surface de l'eau se plie et se tord, semble ruisseler sur elle-même, se couvre de rides comme si un monstre marin inconnu, gigantesque, venait respirer juste sous la surface, prêt à sortir des eaux. Et le bruit. Le grondement sourd est devenu roulement, ronflement, souffle puissant, il emplit l'espace, résonne contre les rochers, se mèle au vent. Les oreilles envahies, le souffle coupé, on se sent petit, très petit, étonné, humble et ... heureux. Puis tout se calme. La Baie s'est remplie, la vague a trouvé sa place, les courants se sont ordonnés... Et cela va recommencer à la prochaine marée, toujours pareil, toujours différent. A bientot -- Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net Les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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2 - De Hubert Crepy le mardi 05 mars 2002 à 21:53 | |||||
Sophie, veux-tu rentrer tout de suite, tu vas mouiller tes bottes ! (chouettes photos!) -- Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou. Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/ |
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4 - De Thierry le mercredi 06 mars 2002 à 05:05 | |||||
C'est beau la baie, c'est beau ton texte! Sophie L wrote: > Bonjour tout le monde, > > Pour Hubert et tous ceux qui, comme moi, se désespèrent de la longueur > de l'hiver à terre... > > (NB : photos de cette navigation terrienne sur le trombi: > http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album3/ ) > > Qu'est ce qu'on fait pendant ces longs mois où le bateau qu'on aime est > dématé et transformé en grande barque un peu triste au ponton ? Ben on > va voir la mer. Et pas n'importe où : à un endroit où non seulement on > va la voir, mais où on va la voir vivre, bouger, bouillonner, et > puisqu'on n'a pas de bateau pour aller dans le Raz Blanchard ou du coté > de Sein, on va profiter des grandes marées pour aller observer le > souffle de la mer depuis la côte, par exemple dans le Golfe du Morbihan, > en rade de Brest ou... dans la Baie du Mont Saint Michel. > > Justement. Le Grouin du Sud, ce petit verrou de pierre qui prolonge la > côte et tente de fermer le fond de la Baie, entre Granville et > Avranches. Au bout de cette langue rocheuse, en cette fin d'après-midi, > on pourrait presque se croire à la proue d'un bateau. A babord, le fond > de la Baie, doucement arrondi. A tribord, l'ouverture vers le large, > avec comme amers au milieu de l'horizon le Mont Saint Michel et > Tombelaine, le rocher-soeur, vierge de toute construction, > timide et belle. La mer s'est retirée ce matin, laissant une imbrication > complexe de bancs de sables et d'eau, les fleuves Sée et Sélune qui vont > à la mer, les flaques laissés par la marée. A peine quelques ondulations > pour deviner le sens du courant. On attend. > > Et puis, tout d'abord, c'est le bruit qui nous attire. Un grondement, > venu de loin. C'est seulement après, que, avançant depuis l'horizon, on > la voit : la vague de la marée qui, inexorable, remonte les fleuves. Le > mascaret. > Aussi rapide qu'un cheval au galop, comme dit la légende ? Peut-être > pas, mais en tout cas, plus rapide qu'un homme qui marche. Elle vient de > loin. Elle a fait dix, douze, quinze kilomètres en à peine quatre > heures, et elle semble pressée d'arriver. Là-bas, derrière l'horizon, > quelqu'un a ouvert grand les vannes, et la grande cuvette qu'est la Baie > se remplit, d'un coup. > La vague avance. Elle n'est pas très haute, mais même un cheval n'aurait > guère de chance contre la force qu'elle déploie. Elle arrive à une > vitesse phénoménale, > contrant les courants des rivières, entourant les bancs de sable pour > revenir à sa propre rencontre. Elle envahit le fond de la baie, rebondit > contre la côte, et notre petit vaisseau de pierre semble tout à coup > bien fragile. Et on voit, presque sous nos pieds, les courants > contraires, les tourbillons, les remous, la vague qui se heurte à > elle-même, dans de grands jaillissements d'écumes. La surface de l'eau > se plie et se tord, semble ruisseler sur elle-même, se couvre de rides > comme si un monstre marin inconnu, gigantesque, venait respirer juste > sous la surface, prêt à sortir des eaux. > > Et le bruit. Le grondement sourd est devenu roulement, ronflement, > souffle puissant, il emplit l'espace, résonne contre les rochers, se > mèle au vent. Les oreilles envahies, le souffle coupé, on se sent petit, > très petit, étonné, humble et ... heureux. > > Puis tout se calme. La Baie s'est remplie, la vague a trouvé sa place, > les courants se sont ordonnés... Et cela va recommencer à la prochaine > marée, toujours pareil, toujours différent. > > A bientot > > -- Thierry PHILIPPE Guide Nautique Goldschmidt : http://www.goldschmidt.org Mobile: +33 6 07 91 14 81 Phone: +33 1 46 83 00 57 mail: tph@goldschmidt |
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5 - De alsuhail le mercredi 06 mars 2002 à 05:10 | |||||
Salut, Les marées sont effectivement impressionnantes dans ce coin!!! Trés jolies photos , mais avec Sophie c'est toujours le cas ;-)))> Cordialement François "Sophie L" <sophie.launeynospam@free.fr.invalid> a écrit dans le message news: 3C852AC0.B2F0DBB3@free.fr.invalid... > Bonjour tout le monde, > > Pour Hubert et tous ceux qui, comme moi, se désespèrent de la longueur > de l'hiver à terre... > > (NB : photos de cette navigation terrienne sur le trombi: > http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album3/ ) > > Qu'est ce qu'on fait pendant ces longs mois où le bateau qu'on aime est > dématé et transformé en grande barque un peu triste au ponton ? Ben on > va voir la mer. Et pas n'importe où : à un endroit où non seulement on > va la voir, mais où on va la voir vivre, bouger, bouillonner, et > puisqu'on n'a pas de bateau pour aller dans le Raz Blanchard ou du coté > de Sein, on va profiter des grandes marées pour aller observer le > souffle de la mer depuis la côte, par exemple dans le Golfe du Morbihan, > en rade de Brest ou... dans la Baie du Mont Saint Michel. > > Justement. Le Grouin du Sud, ce petit verrou de pierre qui prolonge la > côte et tente de fermer le fond de la Baie, entre Granville et > Avranches. Au bout de cette langue rocheuse, en cette fin d'après-midi, > on pourrait presque se croire à la proue d'un bateau. A babord, le fond > de la Baie, doucement arrondi. A tribord, l'ouverture vers le large, > avec comme amers au milieu de l'horizon le Mont Saint Michel et > Tombelaine, le rocher-soeur, vierge de toute construction, > timide et belle. La mer s'est retirée ce matin, laissant une imbrication > complexe de bancs de sables et d'eau, les fleuves Sée et Sélune qui vont > à la mer, les flaques laissés par la marée. A peine quelques ondulations > pour deviner le sens du courant. On attend. > > Et puis, tout d'abord, c'est le bruit qui nous attire. Un grondement, > venu de loin. C'est seulement après, que, avançant depuis l'horizon, on > la voit : la vague de la marée qui, inexorable, remonte les fleuves. Le > mascaret. > Aussi rapide qu'un cheval au galop, comme dit la légende ? Peut-être > pas, mais en tout cas, plus rapide qu'un homme qui marche. Elle vient de > loin. Elle a fait dix, douze, quinze kilomètres en à peine quatre > heures, et elle semble pressée d'arriver. Là-bas, derrière l'horizon, > quelqu'un a ouvert grand les vannes, et la grande cuvette qu'est la Baie > se remplit, d'un coup. > La vague avance. Elle n'est pas très haute, mais même un cheval n'aurait > guère de chance contre la force qu'elle déploie. Elle arrive à une > vitesse phénoménale, > contrant les courants des rivières, entourant les bancs de sable pour > revenir à sa propre rencontre. Elle envahit le fond de la baie, rebondit > contre la côte, et notre petit vaisseau de pierre semble tout à coup > bien fragile. Et on voit, presque sous nos pieds, les courants > contraires, les tourbillons, les remous, la vague qui se heurte à > elle-même, dans de grands jaillissements d'écumes. La surface de l'eau > se plie et se tord, semble ruisseler sur elle-même, se couvre de rides > comme si un monstre marin inconnu, gigantesque, venait respirer juste > sous la surface, prêt à sortir des eaux. > > Et le bruit. Le grondement sourd est devenu roulement, ronflement, > souffle puissant, il emplit l'espace, résonne contre les rochers, se > mèle au vent. Les oreilles envahies, le souffle coupé, on se sent petit, > très petit, étonné, humble et ... heureux. > > Puis tout se calme. La Baie s'est remplie, la vague a trouvé sa place, > les courants se sont ordonnés... Et cela va recommencer à la prochaine > marée, toujours pareil, toujours différent. > > A bientot > > -- > Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net > Les FAQs du forum : http://frbateaux.net > |
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6 - De Gerard le mercredi 06 mars 2002 à 08:56 | |||||
Superbe !!! On regrette d'être à Paris... --- Gérard |
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7 - De Sophie L le jeudi 07 mars 2002 à 00:37 | |||||
Bonsoir, Gerard wrote: > On regrette d'être à Paris... Oui hein :^( Bon, en fait je dois avouer que je suis passée au bon endroit à la bonne heure complètement par hasard... Je rentrais de Bretagne, et avant d'arriver dans la Baie j'ai suivi toute la côte de granit rose entre Trégastel et Paimpol, et en prenant tous les petits chemins qui allaient vers la mer. Du côté de Plougrescant, je suis tombée sur un espèce d'aber avec plein de parcs ostréicoles, et dans une petite baie, un cimetière de bateaux (je ne suis même pas sûre de pouvoir retrouver l'endroit). J'ai pris quelques photos, entre deux grains, et les voilà : http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album4/ (merci à Bol pour ce bel outil album-photo que je trouve bien pratique! :^) Bonne promenade -- Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net Les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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8 - De lapache le jeudi 07 mars 2002 à 09:33 | |||||
Sophie L <sophie.launeynospam@free.fr.invalid> a écrit dans le message : 3C86A837.D478D5AE@free.fr.invalid... > Bonsoir, > > Gerard wrote: > > On regrette d'être à Paris... > > Oui hein :^( > > Bon, en fait je dois avouer que je suis passée au bon endroit à la bonne > heure complètement par hasard... > Je rentrais de Bretagne, et avant d'arriver dans la Baie j'ai suivi > toute la côte de granit rose entre Trégastel et Paimpol, et en prenant > tous les petits chemins qui allaient vers la mer. Du côté de > Plougrescant, je suis tombée sur un espèce d'aber avec plein de parcs > ostréicoles, et dans une petite baie, un cimetière de bateaux (je ne > suis même pas sûre de pouvoir retrouver l'endroit). > J'ai pris quelques photos, entre deux grains, et les voilà : > http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album4/ > Bravo Sophie, Il faut reconnaitre que lorsqu'on part de Paimpol et qu'on navigue vers l'Ouest toute cette côte jusqu'à Trégastel ( et au delà...) est magnifique. Avec le clocher de Plougrescant qui sert d'amer remarquable ! |
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10 - De ADB le jeudi 07 mars 2002 à 09:56 | |||||
Bonjour, Ca mériterairt une rubrique mensuelle dans V&V Amicalement ADB (F-CYADB) e-mail : adupinbe@noos.fr page perso : http://mapage.noos.fr/adupinbe/ page Guide Méditerranée : http://guidemediterranee.free.fr/ Vous aviez écrit: "Hillard Hervé" <hillard@voilesetvoiliers.com> a écrit dans le message de news: 3C872708.B002FE04@voilesetvoiliers.com... > Bonjour Sophie, > > Un grand merci - et un grand bravo - pour tes photos. Nature (le mascaret > de la Baie) ou nature morte (le cimetière de bateaux), même talent. Un > grand bol d'air frais vivifiant, de belles lumières (vive les grains !), un > cadre de rêve, balade, évasion, rêverie, souvenirs - et ça sent l'iode > jusque devant l'écran. > Encore ! > > Hervé > > |
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14 - De Jacques de Cherbourg le jeudi 07 mars 2002 à 22:41 | |||||
Quel talent bon sang, mais quel talent Je finirai mon roof bon sang je finirai mon roof A bientôt Sophie. Sophie L <sophie.launeynospam@free.fr.invalid> a écrit dans le message : 3C852AC0.B2F0DBB3@free.fr.invalid... > Bonjour tout le monde, > > Pour Hubert et tous ceux qui, comme moi, se désespèrent de la longueur > de l'hiver à terre... > > (NB : photos de cette navigation terrienne sur le trombi: > http://equipage.frbateaux.net/sophie.l/album3/ ) > > Qu'est ce qu'on fait pendant ces longs mois où le bateau qu'on aime est > dématé et transformé en grande barque un peu triste au ponton ? Ben on > va voir la mer. Et pas n'importe où : à un endroit où non seulement on > va la voir, mais où on va la voir vivre, bouger, bouillonner, et > puisqu'on n'a pas de bateau pour aller dans le Raz Blanchard ou du coté > de Sein, on va profiter des grandes marées pour aller observer le > souffle de la mer depuis la côte, par exemple dans le Golfe du Morbihan, > en rade de Brest ou... dans la Baie du Mont Saint Michel. > > Justement. Le Grouin du Sud, ce petit verrou de pierre qui prolonge la > côte et tente de fermer le fond de la Baie, entre Granville et > Avranches. Au bout de cette langue rocheuse, en cette fin d'après-midi, > on pourrait presque se croire à la proue d'un bateau. A babord, le fond > de la Baie, doucement arrondi. A tribord, l'ouverture vers le large, > avec comme amers au milieu de l'horizon le Mont Saint Michel et > Tombelaine, le rocher-soeur, vierge de toute construction, > timide et belle. La mer s'est retirée ce matin, laissant une imbrication > complexe de bancs de sables et d'eau, les fleuves Sée et Sélune qui vont > à la mer, les flaques laissés par la marée. A peine quelques ondulations > pour deviner le sens du courant. On attend. > > Et puis, tout d'abord, c'est le bruit qui nous attire. Un grondement, > venu de loin. C'est seulement après, que, avançant depuis l'horizon, on > la voit : la vague de la marée qui, inexorable, remonte les fleuves. Le > mascaret. > Aussi rapide qu'un cheval au galop, comme dit la légende ? Peut-être > pas, mais en tout cas, plus rapide qu'un homme qui marche. Elle vient de > loin. Elle a fait dix, douze, quinze kilomètres en à peine quatre > heures, et elle semble pressée d'arriver. Là-bas, derrière l'horizon, > quelqu'un a ouvert grand les vannes, et la grande cuvette qu'est la Baie > se remplit, d'un coup. > La vague avance. Elle n'est pas très haute, mais même un cheval n'aurait > guère de chance contre la force qu'elle déploie. Elle arrive à une > vitesse phénoménale, > contrant les courants des rivières, entourant les bancs de sable pour > revenir à sa propre rencontre. Elle envahit le fond de la baie, rebondit > contre la côte, et notre petit vaisseau de pierre semble tout à coup > bien fragile. Et on voit, presque sous nos pieds, les courants > contraires, les tourbillons, les remous, la vague qui se heurte à > elle-même, dans de grands jaillissements d'écumes. La surface de l'eau > se plie et se tord, semble ruisseler sur elle-même, se couvre de rides > comme si un monstre marin inconnu, gigantesque, venait respirer juste > sous la surface, prêt à sortir des eaux. > > Et le bruit. Le grondement sourd est devenu roulement, ronflement, > souffle puissant, il emplit l'espace, résonne contre les rochers, se > mèle au vent. Les oreilles envahies, le souffle coupé, on se sent petit, > très petit, étonné, humble et ... heureux. > > Puis tout se calme. La Baie s'est remplie, la vague a trouvé sa place, > les courants se sont ordonnés... Et cela va recommencer à la prochaine > marée, toujours pareil, toujours différent. > > A bientot > > -- > Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net > Les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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15 - De Sophie L le vendredi 08 mars 2002 à 17:42 | |||||
Bonjour Jacques, tout le monde, Jacques de Cherbourg a écrit : > > Je finirai mon roof bon sang je > finirai mon roof Ben justement, tu en es où ? J'espérais que ça allait être la grande saga de l'hiver sur frb, comme la dérive d'Eric l'an dernier, et pis hop, tu travailles tu travailles, et on ne sait rien ! :^) Bon, Eric essaye de rester à la hauteur de sa réputation en nous occupant avec des histoires (louches, très louches) de gilets, mais quand même, c'est pas pareil. Bon courage, en tout cas. -- Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net Les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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16 - De Eric, de Saint Domingue le samedi 09 mars 2002 à 09:58 | |||||
Bonjour, D'ailleurs Eric passe la commande lundi matin au plus tard. Il a été plutôt retenu à la boutique par les centaines de pièces arrivées cette semaine... :-) Eric. Sophie L <sophie.launeynospam@free.fr.invalid> a écrit dans le message : 3C88E9DC.40406E95@free.fr.invalid... > Bonjour Jacques, tout le monde, > > Jacques de Cherbourg a écrit : > > > > Je finirai mon roof bon sang je > > finirai mon roof > > Ben justement, tu en es où ? > J'espérais que ça allait être la grande saga de l'hiver sur frb, comme > la dérive d'Eric l'an dernier, et pis hop, tu travailles tu travailles, > et on ne sait rien ! :^) > Bon, Eric essaye de rester à la hauteur de sa réputation en nous > occupant avec des histoires (louches, très louches) de gilets, mais > quand même, c'est pas pareil. > > Bon courage, en tout cas. > > -- > Sophie, (loin) de Granville http://www.terremer.net > Les FAQs du forum : http://frbateaux.net |
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17 - De sandrine vaissié le samedi 09 mars 2002 à 05:16 | |||||
Bonjour tout le monde, et merci Sophie pour ta vague de bonheur ! A bientôt. sandrine. |
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frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net |