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Bonjour,
Juste quelques idées générales.
Au près : le génois tire littéralement le bateau, grande surface, grosse
puissance ; la grand-voile, elle, sert plutôt de "gouvernail aérien", c'est
elle qui fait monter le voilier dans le vent. De ce fait, attention à bien
contrôler la forme de la voile d'avant (attaque, chute, bordure, vrillage),
notamment quand on navigue vers le bon plein, le travers, le largue serré. Le
point d'écoute doit alors être aussi écarté que possible, afin de garder le
contrôle de la forme.
Réduction de voilure : de ce qui précède, on déduit qu'on commence plutôt par
réduire devant. Mais en gardant de la puissance, si besoin (clapot...).
Au portant : sur ce genre de gréement, le spi fait tout ou presque. Il est
souvent volumineux, large d'épaules. Et doit faire l'objet de toutes les
attentions. On a déjà vu des fractionnés dotés d'une petite GV carrément
l'affaler au vent arrière... Temps permettant, bien sûr.
Gîte : acceptable, favorable... Comme (presque) tous les voiliers, légère. Par
petit temps, bien sûr, pour diminuer la surface mouillée, rendre le voilier
plus vivant, voire galber naturellement les voiles. Et dans la brise, même
chose... si possible.
Quoiq u'il en soit, un excellent voilier. A l'époque, il en a fait rêver plus
d'un. Et il continue aujourd'hui !
Amicalement.
Hervé
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