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Prendre un ris    
20 messages du 29/10/2001 au 02/11/2001    

 1 - De Christian Sellier le lundi 29 octobre 2001 à 17:55 
 
D'abord, qu'est-ce que c'est que prendre un ris ?
C'est diminuer la surface d'une voile d'une hauteur équivalente à la distance
bôme/bande de ris.
On sait ce que c'est que la bôme, c'est cet espar dangereux qui maintient le
bas de la grand voile.
Pour prendre un ris
Il faut d'abord s'assurer que la grand voile est équipée d'au-moins une (ou
deux parfois trois) rangée de bosses de ris. Les bosses de ris sont des petits
cordages passant au travers de la grand voile à travers des oeillets. De part
et d'autre de la voile, ils ont une longueur équivalente au diamètre de la bôme
surchargée de la largeur de tissus qui sera ainsi "neutralisée".
Il faut aussi s'assurer que l'on dispose à hauteur du vis de mulet (jonction
Bôme/mât) d'un crochet à ris ou autre dispositif permettant de maintenir la
ralingue au niveau du riz à prendre.
Ensuite vérifier qu'à l'autre extrémité de la bôme on dispose d'un moyen de
maintenir la chute de la voile au niveau du ris à prendre. En général, c'est un
gros oeillet sur la grand voile et un crochet ou anneau quelconque sur la bôme.
Procéder comme ceci :
1) Remonter au vent et maintenir une route plutôt bon plein.
2) Choquer de la grand voile afin qu'elle fassaye un peu (pas trop)
3) S'assurer que le vis de mulet ne descendra pas lorsqu'on libèrera la drisse
de grand voile
4) Libérer avec précautions la drisse de grand voile et faire descendre la
grand voile jusqu'à ce que la première bande de ris se trouve au niveau de la
bôme. (si nécessaire, choquer encore un peu l'écoute de grand voile pour
faciliter la manoeuvre.
5) Fixer au crochet de vis de mulet le gros oeillet de ralingue de voile.
(celui qui est dans le prolongement de la bande de ris, contre le mât).
6) Fixer à l'extrémité de la bôme l'autre gros oeillet (en prenant garde de ne
pas tomber à l'eau)
7) Rouler contre la bôme la bande de tissus ainsi formée et la maintenir au
moyen des bosses de ris en faisant des noeuds faciles à dénouer (noeud de vache
par exemple ; éviter le noeuds plats).
8) Etarquer la grand voile , border et reprendre sa route.

J'espère que ce n'est pas trop confus. Si tu as besoin de précisions n'hésite
pas, au besoin je te montrerai ça cet hiver sur mon gibsea 33

@+
 
 2 - De Regis le mardi 30 octobre 2001 à 07:31 
 
Va falloir replonger un peu dans les cours...

Confondre les bosses avec les garcettes, je ne donne pas cher de votre voile
après la prise de riz...

Régis

> D'abord, qu'est-ce que c'est que prendre un ris ?
> C'est diminuer la surface d'une voile d'une hauteur équivalente à la distance
> bôme/bande de ris.
> On sait ce que c'est que la bôme, c'est cet espar dangereux qui maintient le
> bas de la grand voile.
> Pour prendre un ris
> Il faut d'abord s'assurer que la grand voile est équipée d'au-moins une (ou
> deux parfois trois) rangée de bosses de ris. Les bosses de ris sont des petits
> cordages passant au travers de la grand voile à travers des oeillets. De part
> et d'autre de la voile, ils ont une longueur équivalente au diamètre de la
> bôme
> surchargée de la largeur de tissus qui sera ainsi "neutralisée".
> Il faut aussi s'assurer que l'on dispose à hauteur du vis de mulet (jonction
> Bôme/mât) d'un crochet à ris ou autre dispositif permettant de maintenir la
> ralingue au niveau du riz à prendre.
> Ensuite vérifier qu'à l'autre extrémité de la bôme on dispose d'un moyen de
> maintenir la chute de la voile au niveau du ris à prendre. En général, c'est
> un
> gros oeillet sur la grand voile et un crochet ou anneau quelconque sur la
> bôme.
> Procéder comme ceci :
> 1) Remonter au vent et maintenir une route plutôt bon plein.
> 2) Choquer de la grand voile afin qu'elle fassaye un peu (pas trop)
> 3) S'assurer que le vis de mulet ne descendra pas lorsqu'on libèrera la drisse
> de grand voile
> 4) Libérer avec précautions la drisse de grand voile et faire descendre la
> grand voile jusqu'à ce que la première bande de ris se trouve au niveau de la
> bôme. (si nécessaire, choquer encore un peu l'écoute de grand voile pour
> faciliter la manoeuvre.
> 5) Fixer au crochet de vis de mulet le gros oeillet de ralingue de voile.
> (celui qui est dans le prolongement de la bande de ris, contre le mât).
> 6) Fixer à l'extrémité de la bôme l'autre gros oeillet (en prenant garde de ne
> pas tomber à l'eau)
> 7) Rouler contre la bôme la bande de tissus ainsi formée et la maintenir au
> moyen des bosses de ris en faisant des noeuds faciles à dénouer (noeud de
> vache
> par exemple ; éviter le noeuds plats).
> 8) Etarquer la grand voile , border et reprendre sa route.
>
> J'espère que ce n'est pas trop confus. Si tu as besoin de précisions n'hésite
> pas, au besoin je te montrerai ça cet hiver sur mon gibsea 33
>
> @+

--
Condom
    Exception grammaticale risquant de faire capoter la règle. Autre
exception : Vidame
 
 3 - De Gerard Cojot le mardi 30 octobre 2001 à 08:38 
 
Regis <regis.doucet@afp.com> écrit:

> Va falloir replonger un peu dans les cours...
>
> Confondre les bosses avec les garcettes, je ne donne pas cher de votre voile
> après la prise de riz...

Va falloir utiliser les garcettes à autre chose.
Pourquoi pas un chat à neuf queues ?
--
       Amities, Gerard Cojot    mailto:gerard.cojot@free.fr
'Souviens-toi que le Temps est un joueur avide' ( Ch.Baudelaire )
               http://perso.wanadoo.fr/gerard.cojot/
 
 4 - De ORSALAIN le mardi 30 octobre 2001 à 08:56 
 
Bien au contraire! Il faut faire des noeuds plats. Le noeud plat à l'avantage
de se libérer facilement en tirant sur un seul côté de la garcette. Lire à ce
sujet "La longue route"; il y a à la fin des conseils que certain devraient
consulter.
CACTUS
 
 5 - De Marc Le Roy le mardi 30 octobre 2001 à 11:15 
 
"ORSALAIN" <orsalain@aol.comnopub> a écrit dans le message de news:
20011030025642.27758.00000617@mb-bg.aol.com...

> Bien au contraire! Il faut faire des noeuds plats. Le noeud plat à
l'avantage
> de se libérer facilement en tirant sur un seul côté de la garcette.

C'est sur, comme il n'y a pas de tension sur une garcette de ris, le n½ud
plat a l'avantage de se défaire facilement d'une seule main. Vraiment
pratique effectivement.

Marc.
 
 6 - De Bertand le mardi 30 octobre 2001 à 12:53 
 
| plat a l'avantage de se défaire facilement d'une seule main. Vraiment
| pratique effectivement.

Moi , je supprime les garcettes !! C'est ce qui se défait le plus facilement
!!
le meilleur moyen de déchirer une voile: ce sont les garcettes de ris qui
retiennent la voile quand un équipier lâche par accident le coinceur la
bosse de ris au lieu de celui l'écoute de grd voile dans une survente par
exemple !!
En plus ça perturbe l'écoulement des filets d'air :)))
En tout cas c'est le meilleur moyen de préserver sa voile si on applique la
méthode de prise de ris donnée par Christian :)) Surtout que le gibsea 33 ,
c'est raide à la toile !! ;)))
--
Cordialement !
Bertrand
 
 7 - De Gilles le mardi 30 octobre 2001 à 11:31 
 
Vous parler de noueuds plats gansés j'espère (style noueud de chaussure).
Because si pas gansé, et s'il y a de la tension dessus pas facile à enlever
après.

Gilles


"ORSALAIN" <orsalain@aol.comnopub> a écrit dans le message news:
20011030025642.27758.00000617@mb-bg.aol.com...
> Bien au contraire! Il faut faire des noeuds plats. Le noeud plat à
l'avantage
> de se libérer facilement en tirant sur un seul côté de la garcette. Lire à
ce
> sujet "La longue route"; il y a à la fin des conseils que certain
devraient
> consulter.
> CACTUS
 
 8 - De Hubert Crepy le mardi 30 octobre 2001 à 12:04 
 
Peu importe qu'il soit gansé ou pas.  Comme il n'y a pas (ne doit jamais y
avoir) de tension sur les garcettes de ris (elles servent uniquement à ferler le
surplus de toile), le noeud a peu de chances de se souquer.

--
Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/
 
 9 - De Francois BOUF le mardi 30 octobre 2001 à 19:29 
 
Dans l'article <20011030-1247-337591@foorum.com>, Hubert Crepy
<crepy@Imnothere.com>a écrit :

>Peu importe qu'il soit gansé ou pas.  Comme il n'y a pas (ne doit jamais y
>avoir) de tension sur les garcettes de ris (elles servent uniquement à ferler
>le
>surplus de toile), le noeud a peu de chances de se souquer.
>
Oui, mais si par malheur on oublie une garcette en larguant le ris, il faut
pouvoir la larguer vite, très vite, avant que la voile se déchire.
Je sais, on ne doit toujours vérifier que toutes les garcettes sont dénouées.
Que celui qui est certain de ne jamais oublier un truc aussi évident me jette
la première pierre. :-)
Aïe.
D'ailleurs,  je préfére les enlever (toutes bien sur) ces garcettes, avant de
commencer la manoeuvre de larguage du ris. De même, à la prise de ris, je
remets le bateau en route normale avant de les installer, c'est à la fois plus
facile et plus efficace.

François


http://members.aol.com/fbouf
http://members.aol.com/fbglenan/glenan.htm
 
 10 - De Gilles le mardi 30 octobre 2001 à 11:51 
 
C'est pas que je prends peur mais presque en lisant ce post:
En tout cas je viendrais pas naviguer avec toi :o)

_ Tout d'abord en croisière avoir déjà installer une bosse de ris c'est le
minimum. C'est de l'incompétence et de l'incinscience que de partir sans
avoir cette bosse déjà installée. Je parle en tant qu'ex-méditerranéen où un
coup de Mistral se lève parfois très vite.
_ à éviter d'accrocher sa bosse sur un crocheten bout de bôme, c'est pas que
c'est pas solide. Le mieux c'est encore de faire un noeud de chaise autour
de la bôme. De même faire juste un aller simple bout de bôme-oeillet-
crochet de bôme fusille très vite la voile. Si on applique le noued de
chaise le bon trajet serait donc : noueud de chaise, oeillet de ris dans la
voile, retour sous noueud de chaise et enfin direction le bout de bôme.
Ainsi la voile est correctement étarqué vers le bas et vers l'arrière.
Pratique : la fin de bordure de GV est en bordure libre avec un guide pour
l'oeillet.
_ pourquoi à tout pris remonter jusqu'au bon plein, à partir du travers cela
marche très bien.
_ faire une marque sur la drisse de grand voile un jour au port pour savoir
combien choquer pour la prise de ris est une bonne action. cela permet de
juste choquer ce qu'il faut, ni plus ni moins.
_ Les actions dans l'ordre arpès avoir affalé :
 i) attacher l'oeillet de point d'amure
2i) étarquer la grand voile
3i) étarquer la bosse de ris (le faire avant le 2i risque de déchirer la
voile)
4i) border la grand voile (pour ne pas quelle batte)
5i) rouler ou attacher le surplus de toile avec des noueuds plats gansés
6i) reprendre sa route.
 7i)Ouf, pause café.

Voili, voilou comment préserver et le bonhomme (le plus important) et le
bateau.


Bon vent, belle mer.
Salutations véliques.

Gilles
Direct live from Rennes


"Christian Sellier" <christiansellier@aol.com> a écrit dans le message news:
20011029115502.27801.00000562@mb-bg.aol.com...
> D'abord, qu'est-ce que c'est que prendre un ris ?
> C'est diminuer la surface d'une voile d'une hauteur équivalente à la
distance
> bôme/bande de ris.
> On sait ce que c'est que la bôme, c'est cet espar dangereux qui maintient
le
> bas de la grand voile.
> Pour prendre un ris
> Il faut d'abord s'assurer que la grand voile est équipée d'au-moins une
(ou
> deux parfois trois) rangée de bosses de ris. Les bosses de ris sont des
petits
> cordages passant au travers de la grand voile à travers des oeillets. De
part
> et d'autre de la voile, ils ont une longueur équivalente au diamètre de la
bôme
> surchargée de la largeur de tissus qui sera ainsi "neutralisée".
> Il faut aussi s'assurer que l'on dispose à hauteur du vis de mulet
(jonction
> Bôme/mât) d'un crochet à ris ou autre dispositif permettant de maintenir
la
> ralingue au niveau du riz à prendre.
> Ensuite vérifier qu'à l'autre extrémité de la bôme on dispose d'un moyen
de
> maintenir la chute de la voile au niveau du ris à prendre. En général,
c'est un
> gros oeillet sur la grand voile et un crochet ou anneau quelconque sur la
bôme.
> Procéder comme ceci :
> 1) Remonter au vent et maintenir une route plutôt bon plein.
> 2) Choquer de la grand voile afin qu'elle fassaye un peu (pas trop)
> 3) S'assurer que le vis de mulet ne descendra pas lorsqu'on libèrera la
drisse
> de grand voile
> 4) Libérer avec précautions la drisse de grand voile et faire descendre la
> grand voile jusqu'à ce que la première bande de ris se trouve au niveau de
la
> bôme. (si nécessaire, choquer encore un peu l'écoute de grand voile pour
> faciliter la manoeuvre.
> 5) Fixer au crochet de vis de mulet le gros oeillet de ralingue de voile.
> (celui qui est dans le prolongement de la bande de ris, contre le mât).
> 6) Fixer à l'extrémité de la bôme l'autre gros oeillet (en prenant garde
de ne
> pas tomber à l'eau)
> 7) Rouler contre la bôme la bande de tissus ainsi formée et la maintenir
au
> moyen des bosses de ris en faisant des noeuds faciles à dénouer (noeud de
vache
> par exemple ; éviter le noeuds plats).
> 8) Etarquer la grand voile , border et reprendre sa route.
>
> J'espère que ce n'est pas trop confus. Si tu as besoin de précisions
n'hésite
> pas, au besoin je te montrerai ça cet hiver sur mon gibsea 33
>
> @+
 
 11 - De Gilles le mardi 30 octobre 2001 à 11:55 
 
Ah oui j'oubliai en 7i) ranger le bateau
et enfin 8i) pause café.


"Gilles" <gmorelle@toto@fnac.net> a écrit dans le message news:
9rm0dp$lhg$1@s1.read.news.oleane.net...
> C'est pas que je prends peur mais presque en lisant ce post:
> En tout cas je viendrais pas naviguer avec toi :o)
>
> _ Tout d'abord en croisière avoir déjà installer une bosse de ris c'est le
> minimum. C'est de l'incompétence et de l'incinscience que de partir sans
> avoir cette bosse déjà installée. Je parle en tant qu'ex-méditerranéen où
un
> coup de Mistral se lève parfois très vite.
> _ à éviter d'accrocher sa bosse sur un crocheten bout de bôme, c'est pas
que
> c'est pas solide. Le mieux c'est encore de faire un noeud de chaise autour
> de la bôme. De même faire juste un aller simple bout de bôme-oeillet-
> crochet de bôme fusille très vite la voile. Si on applique le noued de
> chaise le bon trajet serait donc : noueud de chaise, oeillet de ris dans
la
> voile, retour sous noueud de chaise et enfin direction le bout de bôme.
> Ainsi la voile est correctement étarqué vers le bas et vers l'arrière.
> Pratique : la fin de bordure de GV est en bordure libre avec un guide pour
> l'oeillet.
> _ pourquoi à tout pris remonter jusqu'au bon plein, à partir du travers
cela
> marche très bien.
> _ faire une marque sur la drisse de grand voile un jour au port pour
savoir
> combien choquer pour la prise de ris est une bonne action. cela permet de
> juste choquer ce qu'il faut, ni plus ni moins.
> _ Les actions dans l'ordre arpès avoir affalé :
>  i) attacher l'oeillet de point d'amure
> 2i) étarquer la grand voile
> 3i) étarquer la bosse de ris (le faire avant le 2i risque de déchirer la
> voile)
> 4i) border la grand voile (pour ne pas quelle batte)
> 5i) rouler ou attacher le surplus de toile avec des noueuds plats gansés
> 6i) reprendre sa route.
>  7i)Ouf, pause café.
>
> Voili, voilou comment préserver et le bonhomme (le plus important) et le
> bateau.
>
>
> Bon vent, belle mer.
> Salutations véliques.
>
> Gilles
> Direct live from Rennes
>
>
> "Christian Sellier" <christiansellier@aol.com> a écrit dans le message
news:
> 20011029115502.27801.00000562@mb-bg.aol.com...
> > D'abord, qu'est-ce que c'est que prendre un ris ?
> > C'est diminuer la surface d'une voile d'une hauteur équivalente à la
> distance
> > bôme/bande de ris.
> > On sait ce que c'est que la bôme, c'est cet espar dangereux qui
maintient
> le
> > bas de la grand voile.
> > Pour prendre un ris
> > Il faut d'abord s'assurer que la grand voile est équipée d'au-moins une
> (ou
> > deux parfois trois) rangée de bosses de ris. Les bosses de ris sont des
> petits
> > cordages passant au travers de la grand voile à travers des oeillets. De
> part
> > et d'autre de la voile, ils ont une longueur équivalente au diamètre de
la
> bôme
> > surchargée de la largeur de tissus qui sera ainsi "neutralisée".
> > Il faut aussi s'assurer que l'on dispose à hauteur du vis de mulet
> (jonction
> > Bôme/mât) d'un crochet à ris ou autre dispositif permettant de maintenir
> la
> > ralingue au niveau du riz à prendre.
> > Ensuite vérifier qu'à l'autre extrémité de la bôme on dispose d'un moyen
> de
> > maintenir la chute de la voile au niveau du ris à prendre. En général,
> c'est un
> > gros oeillet sur la grand voile et un crochet ou anneau quelconque sur
la
> bôme.
> > Procéder comme ceci :
> > 1) Remonter au vent et maintenir une route plutôt bon plein.
> > 2) Choquer de la grand voile afin qu'elle fassaye un peu (pas trop)
> > 3) S'assurer que le vis de mulet ne descendra pas lorsqu'on libèrera la
> drisse
> > de grand voile
> > 4) Libérer avec précautions la drisse de grand voile et faire descendre
la
> > grand voile jusqu'à ce que la première bande de ris se trouve au niveau
de
> la
> > bôme. (si nécessaire, choquer encore un peu l'écoute de grand voile pour
> > faciliter la manoeuvre.
> > 5) Fixer au crochet de vis de mulet le gros oeillet de ralingue de
voile.
> > (celui qui est dans le prolongement de la bande de ris, contre le mât).
> > 6) Fixer à l'extrémité de la bôme l'autre gros oeillet (en prenant garde
> de ne
> > pas tomber à l'eau)
> > 7) Rouler contre la bôme la bande de tissus ainsi formée et la maintenir
> au
> > moyen des bosses de ris en faisant des noeuds faciles à dénouer (noeud
de
> vache
> > par exemple ; éviter le noeuds plats).
> > 8) Etarquer la grand voile , border et reprendre sa route.
> >
> > J'espère que ce n'est pas trop confus. Si tu as besoin de précisions
> n'hésite
> > pas, au besoin je te montrerai ça cet hiver sur mon gibsea 33
> >
> > @+
>
>
 
 12 - De Hubert Crepy le mardi 30 octobre 2001 à 12:02 
 
Je suis d'accord avec toi, sauf sur:
2i) étarquer la grand voile
3i) étarquer la bosse de ris (le faire avant le 2i risque de déchirer la
voile)

Là, je dis que l'ordre des opérations dépend de l'équipement.  Sans winch de
bosse, il est pratiquement impossible d'appliquer une tension appropriée sur la
bordure si on a étarqué la drisse auparavant.  Et je ne vois pas le risque de
déchirement (à moins justement d'avoir un winch et de bourriner comme un sagouin,
 mais là, il faut aussi rappeler la règle première de toute manoeuvre: on
regarde ce qu'on fait).

Une chose qu'on n'a pas encore mentionnée, mais qui ne coule pas de source pour
les débutants (c'est bien à eux qu'on s'adresse, ici, non?) :

La prise de ris n'est PAS une manoeuvre de mauvais temps à réserver aux cas
extrêmes de tempêtes formidables.  C'est une manoeuvre très courante qui
participe au bon réglage du bateau.  A peine moins courante et facile que de
border ou choquer une voile.  Pour prendre un parallèle, c'est la même chose que
de changer de vitesse quand on attaque une côte en vélo.
Il faut dédramatiser cette manoeuvre !


--
Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/
 
 13 - De Marc Le Roy le mardi 30 octobre 2001 à 13:50 
 
"Hubert Crepy" <crepy@Imnothere.com> a écrit dans le message de news:
20011030-12231-855795@foorum.com...

> La prise de ris n'est PAS une manoeuvre de mauvais temps à réserver aux
cas
> extrêmes de tempêtes formidables.  C'est une manoeuvre très courante qui
> participe au bon réglage du bateau.  A peine moins courante et facile que
de
> border ou choquer une voile.  Pour prendre un parallèle, c'est la même
chose que
> de changer de vitesse quand on attaque une côte en vélo.
> Il faut dédramatiser cette manoeuvre !

Et surtout la faire avant que ça soit la galère ... Lorsque je suis seul et
que j'ai trop attendu (par flemme ...) je borde le foc à contre et j'amarre
la barre sous le vent. Là, ça devient un vrai plaisir :-)

Marc.
 
 14 - De Eric Surzur le mardi 30 octobre 2001 à 18:07 
 
Marc Le Roy <mleroy@free.fr> a écrit dans le message :
3bdea1f9$0$2298$626a54ce@news.free.fr...
>
> "Hubert Crepy" <crepy@Imnothere.com> a écrit dans le message de news:
> 20011030-12231-855795@foorum.com...
>
> > La prise de ris n'est PAS une manoeuvre de mauvais temps à réserver aux
> cas
(...)
> Et surtout la faire avant que ça soit la galère ... Lorsque je suis seul
et
> que j'ai trop attendu (par flemme ...) je borde le foc à contre et
j'amarre
> la barre sous le vent. Là, ça devient un vrai plaisir :-)
>
> Marc.

Tout à fait !
Est-ce que je peux profiter de ce fil pour râler après deux trucs qui
m'horripilent ?
- les gens qui se promènent avec un foc étarqué "façon XVIII éme siècle",
- les mêmes, qui font une journée entière avec les pare-battage pendus et
traînant dans l'eau...
Ahhhhhhhhh..............
Et ne parlons pas des voiles "ferlées" en sac, au port ou au mouillage...
grrrrrr !
Eric.
 
 15 - De Stephane le mercredi 31 octobre 2001 à 14:42 
 
Euh c'est quoi Eric un foc étarqué façon 18e sieècle. Je suis désolé, je ne
naviguais pas encore à cette époque et par conséquent je ne me rappelle pas
à quoi ça ressemblait :)
Et tu fais quoi de tes voiles, elles ne sont pas ferlées, peut-être y a-t-il
une ambiguïté sur le mot ?

--
Stef'
45°36N - 1°00W
Saint Georges de Didonne
 
 16 - De Eric Surzur le vendredi 02 novembre 2001 à 10:44 
 
Stephane <sdrx@free.fr> a écrit dans le message :
3be016a0$0$32590$626a54ce@news.free.fr...
> Euh c'est quoi Eric un foc étarqué façon 18e sieècle. Je suis désolé, je
ne
> naviguais pas encore à cette époque et par conséquent je ne me rappelle
pas
> à quoi ça ressemblait :)
> Et tu fais quoi de tes voiles, elles ne sont pas ferlées, peut-être y
a-t-il
> une ambiguïté sur le mot ?
>
> --
> Stef'
> 45°36N - 1°00W
> Saint Georges de Didonne
>
Salut Stéphane :-)  !

Façon XVIII éme ?  Je voulais dire avec un bel arc de cercle entre chaque
mousqueton, pour ceux qui n'ont pas d'enrouleurs. Si, si, il y en a encore.
Et le voiles ferlées "en sac", je voulais dire: chiffonnées n'importe
comment et pendouillant à droite et à gauche, la drisse volant au
vent....arghhhh ! j'arrête !
Eric.
 
 17 - De Franck Decaux le jeudi 01 novembre 2001 à 19:15 
 
> Tout à fait !
> Est-ce que je peux profiter de ce fil pour râler après deux trucs qui
> m'horripilent ?
> - les gens qui se promènent avec un foc étarqué "façon XVIII éme siècle",
>...
> Eric.

C'est pas vraiment le sujet, mais enfin, je râle aussi :

A mon avis, au 18ème siècle, les focs étaient souvent mieux réglés qu'à
notre époque, car les marins passaient leur vie sur les bateaux, ils les
connaissaient sur le bout des doigts, et c'était pas pendant les vacances
(qui commençaient en général pour eux dans un cercueil...) !

Ils savaient aussi certainement mieux prendre des ris, et contrairement aux
plaisanciers pantouflards de notre époque, ils le faisaient aussi en plein
hiver, à 30 mètres de haut, qu'il neige où qu'il grêle, avec du lin ou du
coton dur comme du fer.

Arrêtons aussi de croire que leurs bateaux marchaient mal ;  j'en connais
pas beaucoup qui seraient capables aujourd'hui de faire marcher une yole
modèle 1796 à plus de 10 noeuds, chose courante à l'époque.

Ce qui a fait cette réputation de mauvais marcheurs aux anciens bateaux,
c'est plutôt ces doux rêveurs des années 70 qui gréaient une voile marconi
de 30m² sur une coque de langoustier "de récup" qui portait auparavant une
voile à corne de 60m² (je n'exagère pas). Evidemment, ça marchait pas
terrible, un peu comme un camion qu'on aurait motorisé avec un moteur de 2CV
Citroën !

Quand aux garcettes, elles servaient surtout aux maîtres d'équipages pour
houspiller les trainards ;-)

--
Franck
 
 18 - De Hubert, de Cherbourg le mardi 30 octobre 2001 à 21:36 
 
bonjour

jusqu'à 10 m (après je ne sais pas) j'ai toujours pu étarquer fortement la
bosse de ris en ayant pris la précaution de raidir la balancine de telle
façon que le travail de la bosse consiste à "descendre le tissu vers la
bome" et non pas "monter la bome vers le tissu" ensuite étarquage comme pour
une drisse : forte traction perpendiculaire à la bosse (ici vers le haut )
en reprenant au fur et à mesure sur un taquet classique sur la bome.

L'utilisation des coinceurs en bout de bôme côté vis de mulet nécessite
l'usage d'un winch.

Hubert, de Cherbourg

P.S. Eric sursur n'est pas moche non plus !


"Hubert Crepy" <crepy@Imnothere.com> a écrit dans le message de news:
20011030-12231-855795@foorum.com...
>
> Je suis d'accord avec toi, sauf sur:
> 2i) étarquer la grand voile
> 3i) étarquer la bosse de ris (le faire avant le 2i risque de déchirer la
> voile)
>
> Là, je dis que l'ordre des opérations dépend de l'équipement.  Sans winch
de
> bosse, il est pratiquement impossible d'appliquer une tension appropriée
sur la
> bordure si on a étarqué la drisse auparavant.  Et je ne vois pas le risque
de
> déchirement (à moins justement d'avoir un winch et de bourriner comme un
sagouin,
>  mais là, il faut aussi rappeler la règle première de toute manoeuvre: on
> regarde ce qu'on fait).
>
> Une chose qu'on n'a pas encore mentionnée, mais qui ne coule pas de source
pour
> les débutants (c'est bien à eux qu'on s'adresse, ici, non?) :
>
> La prise de ris n'est PAS une manoeuvre de mauvais temps à réserver aux
cas
> extrêmes de tempêtes formidables.  C'est une manoeuvre très courante qui
> participe au bon réglage du bateau.  A peine moins courante et facile que
de
> border ou choquer une voile.  Pour prendre un parallèle, c'est la même
chose que
> de changer de vitesse quand on attaque une côte en vélo.
> Il faut dédramatiser cette manoeuvre !
>
>
> --
> Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/
 
 19 - De Marquaire Gerard le jeudi 01 novembre 2001 à 11:31 
 
Bonjour,
Pour eviter de souquer trop fort sur la bosse je largue un peu le Hale bas
et pése un peu la balancine.

Gérard
 
 20 - De Paul Friedel le mardi 30 octobre 2001 à 23:25 
 
Reprendre la balancine avant d'affaler permet non seulement de ne pas faire
tomber la bôme mais en plus de "dégonfler" la voile même au largue. Ainsi il
devient inutile de remonter avant de prendre le ris. Pour ce qui est d'avoir
ou non les bosses à poste c'est affaire de goût et de position et de taille
de la bôme par rapport au pont. Pour une bôme courte et pas excessivement
haute, ce n'est pas une grosse affaire de passer la bosse dans l'oeillet ;
un peu d'extension, d'autant plus facile que le bateau gîte !
"Christian Sellier" <christiansellier@aol.com> wrote in message
news:20011029115502.27801.00000562@mb-bg.aol.com...
> D'abord, qu'est-ce que c'est que prendre un ris ?
> C'est diminuer la surface d'une voile d'une hauteur équivalente à la
distance
> bôme/bande de ris.
> On sait ce que c'est que la bôme, c'est cet espar dangereux qui maintient
le
> bas de la grand voile.
> Pour prendre un ris
> Il faut d'abord s'assurer que la grand voile est équipée d'au-moins une
(ou
> deux parfois trois) rangée de bosses de ris. Les bosses de ris sont des
petits
> cordages passant au travers de la grand voile à travers des oeillets. De
part
> et d'autre de la voile, ils ont une longueur équivalente au diamètre de la
bôme
> surchargée de la largeur de tissus qui sera ainsi "neutralisée".
> Il faut aussi s'assurer que l'on dispose à hauteur du vis de mulet
(jonction
> Bôme/mât) d'un crochet à ris ou autre dispositif permettant de maintenir
la
> ralingue au niveau du riz à prendre.
> Ensuite vérifier qu'à l'autre extrémité de la bôme on dispose d'un moyen
de
> maintenir la chute de la voile au niveau du ris à prendre. En général,
c'est un
> gros oeillet sur la grand voile et un crochet ou anneau quelconque sur la
bôme.
> Procéder comme ceci :
> 1) Remonter au vent et maintenir une route plutôt bon plein.
> 2) Choquer de la grand voile afin qu'elle fassaye un peu (pas trop)
> 3) S'assurer que le vis de mulet ne descendra pas lorsqu'on libèrera la
drisse
> de grand voile
> 4) Libérer avec précautions la drisse de grand voile et faire descendre la
> grand voile jusqu'à ce que la première bande de ris se trouve au niveau de
la
> bôme. (si nécessaire, choquer encore un peu l'écoute de grand voile pour
> faciliter la manoeuvre.
> 5) Fixer au crochet de vis de mulet le gros oeillet de ralingue de voile.
> (celui qui est dans le prolongement de la bande de ris, contre le mât).
> 6) Fixer à l'extrémité de la bôme l'autre gros oeillet (en prenant garde
de ne
> pas tomber à l'eau)
> 7) Rouler contre la bôme la bande de tissus ainsi formée et la maintenir
au
> moyen des bosses de ris en faisant des noeuds faciles à dénouer (noeud de
vache
> par exemple ; éviter le noeuds plats).
> 8) Etarquer la grand voile , border et reprendre sa route.
>
> J'espère que ce n'est pas trop confus. Si tu as besoin de précisions
n'hésite
> pas, au besoin je te montrerai ça cet hiver sur mon gibsea 33
>
> @+
 

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