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6 - De hubert_crepy le vendredi 01 décembre 2000 à 17:22 | |||||
Ben pourquoi les fabricants de radeaux iraient-ils engager des frais supplémentaires -même minimes- ? N'y pas l'choix de toutes façons, y faut leur acheter leur quincaillerie. Ils ne font pas beaucoup de pub non plus dans les revues nautiques, si? Ils sont 2 ou 3 à se partager un marché juteux et obligatoire. Les frais de marketing/formation/qualité seraient en pure perte du point de vue bêtement économique. Sent via Deja.com http://www.deja.com/ Before you buy. |
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10 - De Eric Surzur le samedi 02 décembre 2000 à 11:32 | |||||
Je crois que le mieux c'est de transformer son annexe en survie dynamique. C'est déjà s'impliquer dans sa future survie, et rien que ça, ça me paraît fondamental. Il n'y a que des avantages: on les connait par coeur: elle n'est pas crevée, on lui fait confiance, elle a une forme de bateau propulsable... Seuls les paranoïaques survivent: il ne faut pas l'être sans cesse, mais dans certains domaines ça aide à remuer les montagnes ! <hubert_crepy@my-deja.com> a écrit dans le message : 908j85$cpk$1@nnrp1.deja.com... > Ben pourquoi les fabricants de radeaux iraient-ils engager des frais > supplémentaires -même minimes- ? > N'y pas l'choix de toutes façons, y faut leur acheter leur > quincaillerie. > > Ils ne font pas beaucoup de pub non plus dans les revues nautiques, si? > > Ils sont 2 ou 3 à se partager un marché juteux et obligatoire. Les > frais de marketing/formation/qualité seraient en pure perte du point > de vue bêtement économique. > > > Sent via Deja.com http://www.deja.com/ > Before you buy. |
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12 - De Perio.hubert le dimanche 03 décembre 2000 à 17:12 | |||||
bonjour Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message : 90b1u5$88n$3@wanadoo.fr... > Je crois que le mieux c'est de transformer son annexe en survie dynamique. j'ai déjà un peu rfléchi au problème (cas du plaisancier moyen en zone à peu près fréquentée. j'avais une annexe Bombard B3 de 3,20 m environ (puissance maxi 20 cv) donc déjà quelquechose de très gros (hors standart) pour une annexe. Pour l'utilisation en sauvetage : -il faut remplacer le plancher en bois par un fond qui se rigidifie en gonflant (brevet zodiac, je crois; les deux peaux sont reliées par une mutitude de petits fils et devient raide quand on gonfle (interdiction de rire ...)) -il faut prévoir un taud, qui est encombrant en fonction annexe -il faut remettre la partie survie à chaque fois que l'on dégonfle comme annexe, c'est très gros (commode en Ecosse ...) comme survie, c'est très petit ... j'en arrive à la conclusion que l'engin de sauvetage doit être distinct de l'annexe dès qu'il doit contenir plus de quatre personnes en sauvetage. Ce premier problème résolu, cet engin dédié doit-il être dynamique ? Je ne sais par vraiment répondre. Je dirais plutôt statique à moins de 100 milles de nos côtes en possédant la balise de détresse. Le risque de mise à la côte en cas de tempête est le même qu'avec une dynamique. Il n'y a que par tempsmaniable que la dynamique navigue réellement. Par temps maniable la mise à la côte est moins grave. Je dirais plutôt dynamique (mais marché restreint) pour les grandes traversées, mais avec un engin d'une taille équivallente à celle de l'Hérétique de Bombard, c.à.d. quelquechose d'encore plus lourd que nos classes 1 actuels, donc avec un moyen de mise à la mer très étudié. On ne peut se contenter de dire : j'embarque une survie dynamique et je la case dans un coin ... Cela nécessite une préparation encore plus complète qu'avec la survie classique ce qui correspondà la citation suivante d'Eric : > C'est déjà s'impliquer dans sa future survie, et rien que ça, ça me paraît > fondamental. Il n'y a pas de réponse vraiment définitive, mais on sait au moins qu'une survie classique est une stupidité sans moyens de localisation appropriés, en espérant que l'état laissera chacun s'organiser sans contraintes supplémentaires. -- Hubert, de Cherbourg hubert.perio@laposte.net http://hubert.perio.free.fr/ |
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13 - De Perio.hubert le vendredi 01 décembre 2000 à 18:34 | |||||
> Pour un voileux, c'est peut-etre evident, pour un moteux, je ne sais pas, > et moi j'ai toujours la possibilité de dire au maitre navigateur Hubert de > m'apprendre mais cela va encore me couter les yeux de la tête, alors > si...;-)) mais comme le don d'organes est gratuit, les yeux de la tête à Gils ne valent rien ... Pour le cerf-volant, j'ai des pots du club de delta qui font aussi de la planche à cerf-volant, on peut leur demander une démo. On en profitera pour faire un petit biplace en delta. -- Hubert, de Cherbourg hubert.perio@laposte.net http://hubert.perio.free.fr/ |
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17 - De Francois Marzat le vendredi 01 décembre 2000 à 21:37 | |||||
Petite intervention. J'ai passé un bon paquet d'heures dans une survie Classe II Angevinière suite à un retournement d'un double bateau..C'était à Paques, il y avait un bon 8, au milieu du Golfe de Gascogne. Ben, la survie statique, c'est pas si mal. D'abord, je l'avais fait vérifié à Arcachon, à la coopérative, en février : le gars avait le temps et j'avais pu assister à une partie de la révison. On m'avait expliqué que si elle se retournait, il fallait pour la remettre à l'endroit, se mettre coté bouteille (sous le ventre), car sinon, soit on y arrive pas, soit on se prend la bouteille sur la gueule et ca doit faire mal. N'oubliez pas que dans ce cas là, le degré d'analyse est proche du primate. A part ça, elle était prévu pour 8, on était 6, j'étais le plus lourd (ou le plus gros..) et c'est moi qui baignait dans la flotte, les autres étaient plus au sec. Disons surtout que dans ces cas là, on disserte pas, on fait comme on peut, et c'est pas beaucoup. J'avais une balise avion (à l'époque, pas de sarsat) et ca a suffi, on est venu nous récupérer. Pour venir au sujet, dynamique ou pas, c'était kif. La vitesse de dérive était forte (plus de 2 noeud) et avec lel gros temps d'ouest, on serait arriver dans tous les cas sur la cote en deux jours. Je crois que dans des zones fréquentées la survie statique bien concue + balise sarsat, c'est suffisant. Et je ne suis pas sûr qu'il y aurait des clients pour une survie encore plus chère (une survie dynamique, petite série, ca coute plus cher). Il y avait un fabricant américain qui vendait des survies remarquablement concues avec poche d'eau d'une tonne, autoredressable : je ne crois pas qu'elles aient fait un tabac commercial. Et puis, c'est une question de tempérament : qui vous dit que dans une situation comme celle là, vous saurez vraiment envie de ramer de pagayer ? Attendre en survivant, c'est déjà assez fatiguant..... -- François Marzat Ile de Mayotte (Ocean Indien) Formation Continue francois.marzat@wanadoo.fr http://perso.wanadoo.fr/francois.marzat |
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18 - De Eric Surzur le samedi 02 décembre 2000 à 10:41 | |||||
Bonjour, Intervention très intéressante ! Mais tu as eu la chance énorme d'être dans une zone quand même très fréquentée et surtout...dans laquelle le vent portait droit vers la civilisation, les bistrots, les téléphones...autant de cadeaux de Noël. Je ne change pas d'avis sur la dynamique de la survie. Parce que, justement, quand on doit se prendre en charge et avancer avec un "bateau" gonflable, je pense très sérieusement que, dans ce cas, une différence fondamentale et vitale - qui se traduit par des chances de survie en plus - apparaît entre le naufragé passif et l'actif: il y en a un dont l'esprit de "compétition" fait avancer une embarcation qui ressemble à un bateau, et un qui lutte finalement rapidement pour ne pas s'enfoncer dans la spirale Homme/primate/protozoaire/bactérie/bactérie diluée dans l'eau de mer. Amen ! C'est tout le sens d'un certain récit écrit en 52 par un jeune médecin, certes un peu cinglé de faire ça (il était jeune), mais visionnaire et courageux. Et grâce à lui, combien d'enfants sont nés parce qu'ils ont eu des parents sauvés ? Pour les prochaines élections, je me pose de sacrées questions, mais pour la survie dynamique je collerais des affiches si c'était utile. A bientôt. Eric. PS: ce serait intéressant d'avoir d'autres témoignages. Et je redis qu'il est tout de même étonnant de ne jamais voir apparaître de responsables de la sécurité maritime sur ce forum. Francois Marzat <francois.marzat@wanadoo.fr> a écrit dans le message : 3a2807d5.16852615@news.wanadoo.fr... > Petite intervention. J'ai passé un bon paquet d'heures dans une survie > Classe II Angevinière suite à un retournement d'un double > bateau..C'était à Paques, il y avait un bon 8, au milieu du Golfe de > Gascogne. Ben, la survie statique, c'est pas si mal. D'abord, je > l'avais fait vérifié à Arcachon, à la coopérative, en février : le > gars avait le temps et j'avais pu assister à une partie de la révison. > On m'avait expliqué que si elle se retournait, il fallait pour la > remettre à l'endroit, se mettre coté bouteille (sous le ventre), car > sinon, soit on y arrive pas, soit on se prend la bouteille sur la > gueule et ca doit faire mal. N'oubliez pas que dans ce cas là, le > degré d'analyse est proche du primate. A part ça, elle était prévu > pour 8, on était 6, j'étais le plus lourd (ou le plus gros..) et c'est > moi qui baignait dans la flotte, les autres étaient plus au sec. > Disons surtout que dans ces cas là, on disserte pas, on fait comme on > peut, et c'est pas beaucoup. J'avais une balise avion (à l'époque, pas > de sarsat) et ca a suffi, on est venu nous récupérer. > Pour venir au sujet, dynamique ou pas, c'était kif. La vitesse de > dérive était forte (plus de 2 noeud) et avec lel gros temps d'ouest, > on serait arriver dans tous les cas sur la cote en deux jours. Je > crois que dans des zones fréquentées la survie statique bien concue + > balise sarsat, c'est suffisant. Et je ne suis pas sûr qu'il y aurait > des clients pour une survie encore plus chère (une survie dynamique, > petite série, ca coute plus cher). Il y avait un fabricant américain > qui vendait des survies remarquablement concues avec poche d'eau d'une > tonne, autoredressable : je ne crois pas qu'elles aient fait un tabac > commercial. > Et puis, c'est une question de tempérament : qui vous dit que dans une > situation comme celle là, vous saurez vraiment envie de ramer de > pagayer ? Attendre en survivant, c'est déjà assez fatiguant..... > -- > François Marzat Ile de Mayotte (Ocean Indien) > Formation Continue francois.marzat@wanadoo.fr > http://perso.wanadoo.fr/francois.marzat |
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19 - De Ariel DAHAN le lundi 04 décembre 2000 à 15:46 | |||||
Je vous propose de répondre à un petit sondage gratuit et tout simple, sur la question Pour ou contre les survies. Ce sondage est destiné à être présenté à l'un des trois fabriquants de survie, qui serait d'accord pour rééditer la survie Classe IV. (la dynamique). Alors si vous en voulez, à vos claviers... Et si vous n'en voulez pas, idem... http://www.egroups.fr/surveys/Sail-the-law?id=437659 Question : Seriez-vous prêt à utiliser des radeaux de survie dynamiques s'ils étaient homologués en France? Oui sans hésitation Peut-être Non sans hésitation Ne sais pas -- Ariel DAHAN, Cabinet DDBD, Avocats Associés au Barreau de Paris Pour Plaisance & Sécurité |
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20 - De Perio.hubert le lundi 04 décembre 2000 à 18:34 | |||||
bonjour répondre "oui, sans hésitation " est difficile. Un tel canot pour être sur risque d'être lourd et cher .. Faut voir. Comme annexe, un vrai six places est vraiment gros (j'ai connu les anciens classes 4) et bien petit en sauvetage. Je pene que si j'achetais un bib dynamique, je ne m'en servirais pas comme annexe. A suivre de toute façon, car le bib actuel n'est pas la panacée. a voté ! -- Hubert, de Cherbourg hubert.perio@laposte.net http://hubert.perio.free.fr/ |
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