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Survie dynamique : tout près d'y aller...    
11 messages du 01/12/2000 au 06/12/2000    

 1 - De Eric Surzur le vendredi 01 décembre 2000 à 19:11 
 
Passionnant (quel euphémisme tragique !) et ancien sujet (2000 ans ? 3000
?).
J'ai aussi en mémoire - et en archives - un "numéro spécial survie" de la
défunte revue du CNG, en 79 me semble-t-il.
Comment peut on ne pas être convaincu de la supériorité de la survie
dynamique? Tant pour le moral que pour son efficacité, qui se traduit
concrétement par:

- eh ! faites gaffe en descendant les gars ! Attendez moi !

au lieu de (pensé comme une fulgurance qui s'estompe déjà dans la demi-vie
qui reste...? Et encore: peut on réellement penser ? Je ne crois pas):

-   ...vais
....mourir...non...qu..z..da..fhgsch...con...argh..........................po
sssskkd.........pffffff.......(-------------MORT----------------------------
----------MORT-----------------------------MORT-----------------------------
----------------------------------------------------------------------------
-------------------------MORT---------------------------------------MORT----
-------------------....)
Au-delà du côté "cinéma" de la scène, on doit quand même se poser la seule
VRAIE question, à mon sens: si JE suis dans la situation d'embarquer dans un
bib avec mes enfants (ou tout seul), qu'est-ce que JE préfère avoir ,
concrètement, si ça M'arrive dans 48 heures ou 20 minutes? Une annexe que je
connais + son grément + un sac de survie sérieux avec une VHF étanche, ou
bien une piscine de jardin pour enfants de moins de 6  ans + deux pagaies en
isorel de 25 cm + des instruments de survie du genre "mettez 5 fr et tirez
la poignée - Plaisir d'offir !".
Bon Dieu, je suis sérieux, là ! ! !

Y A-T-IL UN OFFICIEL DANS LA SALLE QUI LISE UN PEU DE TEMPS EN TEMPS CE
FORUM, SACRE NOM D'UN CHIEN ?

UN RESPONSABLE D'UN MINISTERE ?
Pardonnez-moi de faire long, mais voici le récit d'une expérience
personnelle. Printemps 1988. Gib Sea 106 en convoyage, retour de Martinique.
Un équipier et moi-même à bord:

Je me souviens avoir manqué, pour juste quelques mètres, être coupé en deux
par un cargo-rouillé-sous pilote-personne de visible à bord-VHF muette,
dans l'archipel des Açores. De mon côté: arbre d'hélice cassé, calme plat,
impossible de godiller le bateau. Si, si, ça arrive. Et le cargo qui va
juste sur vous, pas devant, pas derrière: sur vous.
....
Je me souviens avoir appelé ce cargo à la VHF des dizaines de fois, sans
succès, et avoir même crié dans le micro, de rage.
....
Je me souviens avoir décidé de sortir le bib de son logement et le sac de
survie (sextant plastique, bouffe, couteau.....etc)
....
Je me souviens avoir préparé concrètement et en 5 mn l'évacuation du bateau
avec mon coéquipier et que, là, on s'aperçoit que les centaines de fois où
on a répété les mêmes conseils aux autres, ça forge des réflexes sacrément
salvateurs et qu'en écrivant ces lignes, 12 ans après j'en ai encore les
larmes pas loin des yeux tellement je ne remercierai jamais assez ceux qui
m'ont formé avec foi et passion comme j'ai essayé de le faire à mon tour. Ce
n'est pas un discours en l'air et bêtement larmoyant: quand on y est, on y
est et on n'a pas le loisir de rigoler.
....
Je me souviens que ce cargo marchait irréellement droit sur nous et qu'on ne
peut pas réaliser ça, tellement c'est grand autour, même quand on sait qu'il
y a des îles à l'horizon.
....
Je me souviens que c'était la première fois que je regardais un cockpit en
me disant que quelques minutes plus tard il y avait 2 chances sur 3 pour que
je n'y sois plus mais en train de patauger à côté, dans cette eau si
désespérément plate...sans vent du tout...en train de pousser une survie
pour m'éloigner le plus vite possible. Le problème: quand décider de sauter
pour avoir le temps de faire quelques mètres ?
....
Je me souviens que ça fait drôle de remuer la (lourde) survie en se disant
qu'on va embarquer dedans pour de bon et qu'il y avait une atmosphère
particulière à bord, mais que les secondes passaient plus vite que
d'habitude et qu'on n'avait pas le temps de réaliser grand chose. Sauf que
l'inévitable et l'impensable était en train de se produire sous nos  yeux et
que c'étaient nous qui avions les rôles principaux dans le casting.
....
Je me souviens qu'on venait d'essuyer un vrai coup de vent avant d'arriver
aux Açores et que se faire casser sur place par calme plat et par un cargo
fantôme, c'est dur à admettre: matelas en vrac, réchaud "à l'horizontale",
casseroles qui volaient dans le carré, passavants dans l'eau trop souvent,
haubans qui vrombissaient vraiment fort, craintes pour les cadènes, craintes
pour les écoutes, l'enrouleur, les hublots, tout..., les lames de
travers..et que la cape avait été nécessaire pour récupérer et préserver le
bateau. Je me souviens que je n'avais jamais vu, même au large, de creux
comme ça. Je me souviens que ça faisait réellement penser à des collines,
pas des "buttes",des collines. Je me souviens m'être dit, une fois à la cape
seulement, que c'était un spectacle magnifique et rare. Le seul problème
c'était que poser le soleil sur des montagnes d'eau ne m'arrangeait pas
vraiment pour la précision du point et que les îles n'étaient pas loin, vu
la position de la veille et puisque on les avait en FM depuis la nuit...
....
Je me souviens m'être JURE, après que le cargo se soit enfin détourné - si
peu !- que quand j'aurai un bateau, j'aurai une survie dynamique + une
sérieuse dame de nage + un sérieux aviron vraiment long.
....
Je me souviens qu'un cargo qui se détourne, c'est beau...
....
Je me souviens avoir vu un membre d'équipage sur une coursive, me faire
innocemment un signe de la main, et avoir pensé "toi mon gars, tu ne sais
pas que je me rappellerai de toi toute ma vie".
....
Je pourrais dessiner son visage 12 ans après, je crois bien.

Ne me parlez pas de survie statique. "Vivre, c'est bouger": une expression
tarte comme ça, ça prend du sens dans ce genre de situation. Quand on lit ce
genre de récit dans un bouquin ou une revue, ce n'est pas tout à fait
pareil. Faites-vous des survies dynamiques, les amis !

Eric.


Hervé Hillard <hillard@voilesetvoiliers.com> a écrit dans le message :
3A276EA8.EEB321D8@voilesetvoiliers.com...
> Bonjour,
>
> vaste et passionnant sujet que celui de la survie dynamique. Nous avons
> fait des essais, voici un peu plus de vingt ans, du premier radeau de ce
> type. Nous avons réitéré, en 1996, lors d'un numéro spécial consacré à
> la sécurité : notre survie dynamique était un Dau allemand. Effeicace :
> l'équipe qui était à bord a pu rejoindre la terre, pendant que quelques
> cobayes et moi-même avons croupi plus de 14 heures dans notre piscine
> gonflable à peine améliorée (et qui s'est vite dégonflée d'ailleurs). Le
> problème est qu'il faut faire passer l'idée - et l'homologation !-
> auprès de la Mar Mar. Ce qui est loin d'être évident. Pour avoir
> participé à plusieurs réunions au Conseil supérieur de la navigation de
> plaisance, organe - hélas - seulement consultatif, je peux vous dire que
> les choses bougent. Mais, c'est vrai, elles n'avancent pas. Une autre
> idée serait à promouvoir : pouvoir séparer sac ou conteneur du radeau et
> sac étanche contenant le matériel. Pour tout un tas de raisons, ça
> semble mieux : poids et encombrement, facilité d'accès au-dit matériel,
> que l'on peut vérifier, enrichir, réviser (piles...), remettre à jour.
> Le CSNP était tout à fait d'accord là-dessus et comptait bien promouvoir
> l'idée auprès des autorités, lesquelles sont en la matière, au mieux
> inefficaces, au pire incompétentes...
> Une remarque, quand même : vouloir faire avancer un radeau à l'aviron
> est assez illusoire. Le cerf-volant marche pas mal (nous l'avons aussi
> essayé), mais tout le problème reste de le faire décoller. Puis
> d'arriver à la maintenir en l'air - pas facile. Un petit gréement simple
> et costaud me semble plus approprié.
> Parmi d'autres idées, celle d'un fil-antenne très fin de VHF à noyer
> dans la tresse du cerf-volant, de façon à pouvoir augmenyter
> considérablement la portée de celle-ci. Et des avirons (oui, mieux vaut
> en avoir quand même, après tout) dont les manches contiennent une sorte
> de harpon (il n'est que de lire le nombre de naufragés, impuissants
> alors que tout un tas de poissons viennent folâtrer sous le radeau).
> Dernier point : à l'image de ce que font nombre de navigateurs anglais,
> il semble tout à fait bien de préparer son annexe gonflable en tant que
> survie. On la connaît bien, on sait son état, il n'y a pas de révisions,
> disons "douteuses", on peut préparer avec un sac étanche avec "son"
> matériel. Il faut simplement prévoir une bouteille pour la gonfler
> rapidement. Evidemment, elle ne peut remplacer la survie obligatoire et
> "homologuée". Disons simplement qu'elle peut constituer un appoint non
> négligeable. D'autant qu'on peut facilement lui prévoir un gréement...
> Voilà quelques idées jetées en vrac. Nous avons fait, et continuons de
> faire, pression sur les autorités pour que cela bouge. Pour le moment,
> hélas...
>
> Amicalement.
>
> Hervé
>
>
 
 2 - De Jean-Luc Jacq le dimanche 03 décembre 2000 à 14:15 
 
Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
908pc7$7o0$2@wanadoo.fr...
> Passionnant (quel euphémisme tragique !) et ancien sujet (2000 ans ? 3000
> ?).
> J'ai aussi en mémoire - et en archives - un "numéro spécial survie" de la
> défunte revue du CNG, en 79 me semble-t-il.
> Comment peut on ne pas être convaincu de la supériorité de la survie
> dynamique?

Bonjour¨
Passionnant récit qui incite à l'action pour son propre bord, si ce n'est
déja fait. Pour ma part ayant eu mon étai pratiquement cisaillé par un
chalutier pélagique la nuit dans pratiquement les mêmes conditions,
j'entends encore le raclement du cable du chalut posé sur le balcon avant,
qui dans une gerbe d'étincelles, s'acharnait à couper l'étai.J'en ai encore
froid dans le dos.
Je demande des infos sur ce groupe.
Qui connait la godille chinoise ?
En cas de panne de moteur et sans vent, il me semble que ce soit le meilleur
moyen de bouger un bateau d'un certain tonnage.
Je suis à la recherche d'info pour l'adapter à bord.
Jean-Luc

jean-luc.jacq@wanadoo.fr
 
 3 - De Yvon Nedonchelle le dimanche 03 décembre 2000 à 15:52 
 
On Sun, 3 Dec 2000 14:15:08 +0100, "Jean-Luc Jacq"
<jean-luc.jacq@wanadoo.fr> wrote:

>...........
>Je demande des infos sur ce groupe.
>Qui connait la godille chinoise ?
>En cas de panne de moteur et sans vent, il me semble que ce soit le meilleur
>moyen de bouger un bateau d'un certain tonnage.
>Je suis à la recherche d'info pour l'adapter à bord.
>Jean-Luc
>
>jean-luc.jacq@wanadoo.fr
>
>
Y a un truc qui marche aussi pour déplacer un voilier sans moteur et
sans vent : le remorquage avec l'annexe.
A l'aviron il faut remorquer avec un bout lesté (quelques kilos) pour
amortir les coups d'aviron.
Avec une annexe à moteur ça marche remarquablement bien en remorquant
à couple.
Yvon.

Croisière en Ecosse et Baltique, bricolage, voir page perso :
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/voile.htm
 
 4 - De Eric Surzur le mardi 05 décembre 2000 à 10:28 
 
....le problème quand c'est un cargo qui vous arrive droit dessus, c'est que,
entre le moment où il y a certitude qu'il va taper le bateau et le premier
coup d'aviron...il y acombien de temps ? Un cargo met 20 mn maxi à arriver
de l'horizon, vu du pont d'un 10 m, et on n'a pas le temps de gonfler
l'annexe dans les 5 dernières minutes.
Je ne vois pas d'autre solution que d'avoir un aviron de godille digne de ce
nom et de ne pas partir sans.
Autre solution ?

Yvon Nedonchelle <yvon.nedonchelle@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
3a2a5c7b.15402892@news.wanadoo.fr...
> On Sun, 3 Dec 2000 14:15:08 +0100, "Jean-Luc Jacq"
> <jean-luc.jacq@wanadoo.fr> wrote:
>
> >...........
> >Je demande des infos sur ce groupe.
> >Qui connait la godille chinoise ?
> >En cas de panne de moteur et sans vent, il me semble que ce soit le
meilleur
> >moyen de bouger un bateau d'un certain tonnage.
> >Je suis à la recherche d'info pour l'adapter à bord.
> >Jean-Luc
> >
> >jean-luc.jacq@wanadoo.fr
> >
> >
> Y a un truc qui marche aussi pour déplacer un voilier sans moteur et
> sans vent : le remorquage avec l'annexe.
> A l'aviron il faut remorquer avec un bout lesté (quelques kilos) pour
> amortir les coups d'aviron.
> Avec une annexe à moteur ça marche remarquablement bien en remorquant
> à couple.
> Yvon.
>
> Croisière en Ecosse et Baltique, bricolage, voir page perso :
> http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/voile.htm
 
 5 - De Perio.hubert le dimanche 03 décembre 2000 à 16:50 
 
bonjour

c'est peut-être cela :
Pour soulager le godilleur de l'effort pour maintenir la poignée de l'aviron
dans un plan horizontal (donc pour l'empécher de monter) certains asiatiques
mettent un bout entre la paoignée de l'aviron et le fond du bateau (à peu
près au niveau des pieds du godilleur) il n'y a plus qu'à fournir l'effort
de droit à gauche puis de gauche à droite puis de droite à gauche .....

Je pense que le noeud de fixation sur l'aviron doit être assez lâche pour
permettre la rotation godillesque.

C'est une idée qui me tente depus longtemps mais je n'ai plus de godille
depuis mon brin de folie en 1986 ...

et plus de bateau dpuis 1997 <):o(



--
Hubert, de Cherbourg
hubert.perio@laposte.net
http://hubert.perio.free.fr/
 
 6 - De hubert_crepy le lundi 04 décembre 2000 à 13:31 
 
En plus, l'aviron est soit courbe, soit en deux parties raboutées par
un angle obtus ouvert vers le bas (j'ai du mal à expliquer ça).

C'est cela qui fait qu'il s'oriente naturellement pour produire de la
poussée quand le godilleur le pousse seulement latéralement.


Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.
 
 7 - De hubert_crepy le lundi 04 décembre 2000 à 15:14 
 
Sur le Forum "Sail the world", dans le thread:

http://www.sail-the-world.com/forum/docs/RepSujet.cfm?orig=tdm&threadid=
3148&messages=9

il est dit que le Chasse-Marée N°4 aurait un article sur les godilles
chinoises, avec descriptif, et tout et tout...


Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.
 
 8 - De Eric Surzur le mardi 05 décembre 2000 à 10:34 
 
....mais quel est l'intérêt par rapport à un aviron "bien d'chez nous" ?

<hubert_crepy@my-deja.com> a écrit dans le message :
90g2rg$phm$1@nnrp1.deja.com...
> En plus, l'aviron est soit courbe, soit en deux parties raboutées par
> un angle obtus ouvert vers le bas (j'ai du mal à expliquer ça).
>
> C'est cela qui fait qu'il s'oriente naturellement pour produire de la
> poussée quand le godilleur le pousse seulement latéralement.
>
>
> Sent via Deja.com http://www.deja.com/
> Before you buy.
 
 9 - De hubert_crepy le mardi 05 décembre 2000 à 17:53 
 
In article <90j0j3$rt6$4@wanadoo.fr>,
  "Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> wrote:
> ...mais quel est l'intérêt par rapport à un aviron "bien d'chez nous"
?

Chsais pas, j'ai jamais essayé.

J'imagine qu'il y a moins besoin de maîtriser la technique, puisque
la godille est "automatique".
C'est aussi peut-être moins fatiguant.  Les gens qui en parlaient
sur STW disaient qu'on pouvait déhaler des bailles hénaurmes avec
ces godilles, ce qu'on ne pourrait pas faire très facilement avec
la godille bretonne traditionnelle.


Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.
 
 10 - De Eric Surzur le mercredi 06 décembre 2000 à 15:14 
 
Ben...bizarre pasque avec une godille pur beurre de Conk - malesdoué ! - j'a
d'jà poussé SEREINE, k'cest ben un plan Dervin en chêne, de 12 Tonnes. Bon,
ben, on filait pas comme un vapeur de Nouillork, c'est sûr, mais, Dame ! on
f'sait ben assez vite pour arriver !
Ou ben k'c'est-y-pas qu'les chinois y sont ben compliqués avek toutes leurs
chinoiseries tropicales, k'c'en est ben une vraie pitié c't'affaire ?

<hubert_crepy@my-deja.com> a écrit dans le message :
90j6hk$ajf$1@nnrp1.deja.com...
> In article <90j0j3$rt6$4@wanadoo.fr>,
>   "Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> wrote:
> > ...mais quel est l'intérêt par rapport à un aviron "bien d'chez nous"
> ?
>
> Chsais pas, j'ai jamais essayé.
>
> J'imagine qu'il y a moins besoin de maîtriser la technique, puisque
> la godille est "automatique".
> C'est aussi peut-être moins fatiguant.  Les gens qui en parlaient
> sur STW disaient qu'on pouvait déhaler des bailles hénaurmes avec
> ces godilles, ce qu'on ne pourrait pas faire très facilement avec
> la godille bretonne traditionnelle.
>
>
> Sent via Deja.com http://www.deja.com/
> Before you buy.
 
 11 - De Perio.hubert le mardi 05 décembre 2000 à 21:29 
 
bonsoir
Quand tu godilles sur un bateau lourd, il y a un gros effort pour empécher
la "poignée" de monter puisque la pelle avance et que le bateau réagit peu.
L'effort propulsif est trans mis par le bout qui empêche l'aviron de se
mettre vertical.
Il n'y a plus qu'à donner l'effort tansversal.


--
Hubert, de Cherbourg
hubert.perio@laposte.net
http://hubert.perio.free.fr/
 

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