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Je ne suis pas d'accord avec Philippe sur quatre points
- Jamais, jamais, de noeuds sur les bras
- le barreur barre et c'est tout
- les machoires en bas et pas en haut
- en cas de départ au lof, il faut choquer la GV et l'écoute de spi et pas
le hale bas
Justifications dans le texte.
Je soupçonne une explication pour nos divergences, on ne doit pas avoir le
même type de bateau. Moi c'est un Feeling 1090, 11 m, 7 tonnes, Surface de
spi: beaucoup, beaucoup plus de 25 m2
Robert
"Philippe Lefebvre" <cambuse2@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
9hlhui$hje$1@wanadoo.fr...
> Les noeuds, ben oui, faut les faire.
Pas d'accord, jamais de noeuds sur les bras de spi:
exemple (vécu): départ (violent) au lof, bateau couché, mât et spi dans
l'eau, il faut tout laisser filer pour faire redresser le bateau, un noeud
sur l'écoute, et la poulie de spi est sous l'eau: tu fais quoi? 3 solutions:
- tu as ton couteau et tu coupes le bras;
- tu largues la drisse complétement (tu la remettras dans le mât plus tard)
,
- tu plonges ???
(j'avais pas de couteau sur moi, j'ai laissé filer la drisse)
> Et faut même passer le bras et l'écoute (elle,bien débordée) au winch et
> taquets avant d'envoyer. Surtout au largue venté, où un noeud en butée sur
> la poulie de bras ne serait pas d'un grand secours pour ramener le spi.
>
D'accord: à l'envoi, en solo ou à deux, je mets le bras et l'écoute au
taquet, mais avec beaucoup de mou
> Les noeuds en bouts d'écoutes c'est surtout pour qu'elles ne s'échappent
de
> leur filoirs après l'affalage et pour permettre de les récupérer
facilement
> si elles traînent dans l'eau.
surtout pas , si ton spi chalute, il faut pouvoir lacher un des bras pour
éviter que le spi passe sous la coque et se prenne dans la quille
> L'idéal, c'est une petite marque (surliure) sur les écoutes et la drisse
> pour visualiser à l'envoi leurs positions définitives au largue et au vent
> arrière.
Ok
>
> A deux, je pratique de la façon suivante :
> - Spi stocké dans le balcon, sac fermé (le plus facile) :
> Le barreur tiens sa route. Avant de monter sur le pont, l'équipier règle
en
> mollissant la balancine et le hale-bas de tangon au niveau de leurs
marques
> pour pouvoir amurer le tangon ni trop haut, ni trop bas. (<>1.30m).
> Il brasse le bras de spi , jusqu'à le tendre sans extraire le point
d'amure
> du sac, l'entoure au winch, le frappe au taquet et donne l'extrémité de la
> drisse au barreur. Cette dernière aussi au winch si le spi dépasse les
25m².
> Idem, pour l'écoute qu'on laisse à proximité du barreur, sous le vent.
> Si l'équipier n'a pas le pied marin et que la mer est houleuse, il borde
le
> foc à plein, pour s'en servir de trampoline et pour faciliter l'envoie
> ultérieur dans un cône de dévent entre GV et Foc.
> Il règle encore le barber à "sa marque du temps" sous le vent et souque le
> hale-bas de GV.
> Il peut enfin aller à l'avant pour installer le tangon.
Est-ce qu'il n'y est pas déjà allé pour amurer les bras au spi?
> Il commence par décrocher du pont le point d'amure et passe le bras
dedans, > mâchoire vers le
> haut.
Moi je mets la machoire vers le bas: vers le haut le risque est grand que
le bras ouvre seul la machoire. Pour l'empannage c'est aussi plus facile (en
tout cas pour moi)
>Il décroche ensuite l'autre bout du tangon, le passe sous la
> contre-écoute de foc et revient le dos au mat, bien calé, face à l'avant.
> Il fait glisser le tangon sur son épaule, vers l'arrière, jusqu'a pouvoir
> frapper sa balancine et son hale-bas.
> Il fait glisser le tout dans l'autre sens, en maintenant sur l'épaule pour
> que le point d'amure vienne se poser contre l'étai et au dessus du balcon.
> Il n'y a plus qu'a fixer le tangon dans sa cloche en évitant d'y laisser
une
> oreille.
> Avant son retour au vent, il ouvre largement le sac à spi et lève le
pouce.
> Le barreur abat à 120° apparent, en ouvrant sa GV à masquer les haubans
> sous le vent, et embraque la drisse à la volée.
C'est un barreur hyper costaud avec 3 bras: un pour barrer, deux pour
embraquer. j'ai cru comprendre qu'il s'occupait aussi de l'écoute
A mon bord, c'est l'équipier qui hisse le spi à la volée depuis le pied de
mat, le barreur peut à la rigueur reprendre le mou.
> L'équipier, déjà de retour, règle et frappe le bras, donne un coup de main
> pour finir de hisser et bloquer la drisse (laisser 20 à 30cm avant butée),
> prérègle la hauteur de tangon, choque le foc, se fait donner l'écoute par
le
> barreur et s'installe au rappel, près à border à la demande et pas trop
loin
> du hale-bas de GV qui sert de "fusible", à larguer en cas de départ au
lof.
C'est l'écoute de GV qu'il faut larguer en cas de lof: le hale bas sert à
tirer sur la bome pour aplatir le GV. Sous spi il faut aussi larguer de
l'écoute de spi.
> Le barreur monte aussi au rappel, brasse sa GV et teste le lof en serrant
> les fesses et en frimant beaucoup. L'équipier lui, transpire.
> C'est nettement plus long à dire qu'a faire, 30 sec. dans les bons jours.
> Ouf, j'espère n'avoir rien oublié...
> Les autres techniques plus musclées, une autre fois ou à d'autres de les
> décrire.
> Bons surfs !
> Philippe
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