Accueil Rechercher Marée Météo Options A propos |  news:fr.rec.bateaux |
| ||
|
3 - De Hubert Crepy le lundi 28 mai 2001 à 14:38 | |||||
Hervé oublie de mentionner que la voile fonctionne d'autant mieux qu'elle (et sa vergue) est hissée sous le vent du mât. Sur des gréements au tiers à deux mâts (par ex. les Bisquines, je crois, Sophie?), on s'en sort en hissant une voile de chaque bord. L'une d'entre elle porte à contre dans le mât, mais bon, c'est comme ça. Si possible, il est plus élégant de gambiller (gambeyer dans certains dialectes), c'est à dire de "tricoter avec la vergue" à chaque virement, en affalant à demi pour faire passer la voile sous le vent. On affale à moitié, on largue le point d'amure, on se suspend à la ralingue de guindant pour apiquer à la verticale et on fait passer la vergue de l'autre côté du mât. On passe en même temps tout le guindant sous le vent, on refrappe l'amure, on re-hisse, et on repart sur l'autre bord. ------ Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/ |
|||||
5 - De Hubert Crepy le lundi 28 mai 2001 à 20:12 | |||||
Mmmhh... Intéressant, ça ! Peut-être est-ce lié à la coupe de la voile, ou à son réglage (étarquage de guindant) ? On peut imaginer qu'une voile au tiers toute défoncée, ou dont on n'étarque pas assez le guindant, partant complètement sous le vent, ne permette pas de faire un près correct. A partir de là, si on appuie la voile sur le mât, ce profil crée un guindant parfaitement rectiligne, et toute la partie arrière de la voile travaille peut- être mieux, ce qui compense le fait que la partie avant est à contre ? Je n'ai jamais fait d'études théoriques sur la question. Je sais simplement que suivant les régions/types de canots, on a l'habitude de gambiller ou pas. Sur les "canots de 10m" (anciennes chaloupes de la Marine Nationale, que nous empruntions avec les scouts marins, quand j'étais jeune...), gréés de deux voiles au tiers, nous mettions un point d'honneur à gambiller les deux voiles à chaque virement de bord. Mais peut-être cherchions nous la difficulté, juste pour "la beauté du geste" ? Pratiquement tous les virements de bord cassaient complètement l'erre, et le plus souvent, il fallait assurer le virement en faisant culer (misaine à contre) et en inversant la barre. Honni soit celui qui armait un aviron sous le vent pour aider ! ;-) ------ Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/ |
|||||
6 - De Jean-Claude Vanhorenbeke le lundi 28 mai 2001 à 21:58 | |||||
Bonjour à tous, Je pense que sur des canots à partir d'une taille moyenne (disons plus de 10 mètres coque) il sera facile de brasser au vent le point d'amure et de dégager la voile du mat à l'aide d'un palan. Les réglages étant presque sans limite sur ce type de gréement. Le grand problème des voiles au tiers est le ragage Leurs grands avantages sont que l'on peut toujours rattraper des défauts même dans des voiles déjà bien défoncées et pouvoir réduire et envoyer relativement facilement de grande surface de voilure à toutes les allures n'est pas négligeable de plus l'accastillage est réduit au minimum (palan, treuil de maçon etc.) quand on voie le prix d'un winch Pour une grande ballade c'est à étudier. Il ne faut pas trop s'inquiéter pour le près, si la carène est bonne il en fera Mais pour tirer des bords dans un chenal étroit il est peut être plus intéressant de s'orienter vers autre chose. Bon vent J-C "Hubert Crepy" <noemail@wrongemail.com> a écrit dans le message news: 2001528-183245-891775@foorum.com... > Mmmhh... Intéressant, ça ! > > Peut-être est-ce lié à la coupe de la voile, ou à son réglage (étarquage de > guindant) ? > > On peut imaginer qu'une voile au tiers toute défoncée, ou dont on n'étarque pas > assez le guindant, partant complètement sous le vent, ne permette pas de faire > un près correct. > > A partir de là, si on appuie la voile sur le mât, ce profil crée un guindant > parfaitement rectiligne, et toute la partie arrière de la voile travaille peut- > être mieux, ce qui compense le fait que la partie avant est à contre ? > > Je n'ai jamais fait d'études théoriques sur la question. Je sais simplement que > suivant les régions/types de canots, on a l'habitude de gambiller ou pas. > > Sur les "canots de 10m" (anciennes chaloupes de la Marine Nationale, que nous > empruntions avec les scouts marins, quand j'étais jeune...), gréés de deux > voiles au tiers, nous mettions un point d'honneur à gambiller les deux voiles à > chaque virement de bord. Mais peut-être cherchions nous la difficulté, juste > pour "la beauté du geste" ? Pratiquement tous les virements de bord cassaient > complètement l'erre, et le plus souvent, il fallait assurer le virement en > faisant culer (misaine à contre) et en inversant la barre. Honni soit celui qui > armait un aviron sous le vent pour aider ! ;-) > > ------ > Message posté via le web sur http://www.foorum.fr/ |
|||||
frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net |