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Régate de bisquines, Cancalaise contre Granvillaise    
7 messages du 07/05/2001 au 10/05/2001    

 1 - De Sophie L le lundi 07 mai 2001 à 21:05 
 
Bonjour tout le monde,

A peine remise d'un week-end fort sportif sur Petit Trot, j'ai eu la
chance d'embarquer dimanche dernier sur la Granvillaise pour la régate
contre la Cancalaise...Une toute autre expérience de la voile!
(Note : il s'agit là de ma toute première régate, donc avis aux
régatiers, si je dis des énormités, notamment sur les règles de régate ,
n'hésitez pas à me corriger...Et comme j'avais un peu "le nez dans le
guidon", je n'ai pas toujours suivi sur le moment tous les parcours et
les décisions de manoeuve, que je reconstitue maintenant avec la carte
sous les yeux...). Et ça va être long, je fais plusieurs messages!

Dans le plus bel esprit des régates qui opposaient au début du siècle
cancalais et granvillais, les deux bisquines, bateaux de pêche de la
Baie du Mont Saint Michel, La Cancalaise et la Granvillaise, se sont
affrontées en régate dimanche 6 mai entre Granville et Chausey, dans le
cadre des Escadres de mai, petit rassemblement de vieux gréements à
Granville.

Imaginez un trois-mats aux lignes fines, coque de 18 mètres de long et
4m75 au plus large, à l'étrave presque droite et longue voute à
l'arrière, silhouette prolongée vers l'avant d'un bout-dehors de 10
mètres et vers l'arrière d'une queue de malet de 4 mètres. Pas de winch,
pas de taquet coinceur ni d'enrouleur de voile, toutes les manoeuvres se
font à la force des bras...Et des bras, il en faut pour manoeuvrer une
bisquine sous voile, véritable cathédrale de toile. De l'avant vers
l'arrière : un foc amuré au bout du bout-dehors, une misaine, une
grand-voile (taillevent à Granville), un tape-cul, voiles carrées au
tiers, enverguées, sans bome, amurés au pied de mats. Quand le vent est
favorable, un deuxième étage de voiles est hissé : petit hunier, grand
hunier, hunier de tape-cul. Et les jours de régates, on réhausse encore
les mats, qui culminent alors à plus de 22m, permettant de hisser petits
et grands rikikis (perroquets à Cancale), le secret d'une régate
réussie...On arrive ainsi à une voilure impressionnante de puissance de
plus de 330 m2 (voir
http://perso.wanadoo.fr/turbert-granvillaise/fp-voilure.html). Pas
d'étais ni de hauban fixe pour le gréement, simplement des bastaques
réglables, et les mâts, dans la bonne brise, peuvent plier de façon
impressionnante.

Bien que soeurs, la blanche Granvillaise et la noire Cancalaise ne sont
pas jumelles. De longueur équivalente, leurs coques n'ont pas le même
profil (vu en coupe, le profil de coque de la Cancalaise est plus creux
et celle de la Granvillaise presque droite) et la Cancalaise est plus
légère (45 tonnes contre 55). Et les cancalais sont de redoutables
marins qui connaissent par coeur leur bateau. La Cancalaise est en
théorie avantagée dans le petit temps et sur les bords de près, alors
que la Granvillaise donne le meilleur d'elle-même par temps forcissant
et au portant. Inutile de dire que les équipages surveillent la météo :
15-20 nœuds de vent de NE annoncés, mer peu agitée, bref les conditions
idéales pour une belle régate (à part la température quasi-hivernale et
un soleil boudeur). Les équipages sont à pied d'oeuvre au petit matin :
14 personnes qui se répartissent sur les différentes voiles : 4
personnes pour régler le foc, 3 pour la misaine (dont moi), 5 au
taillevent, un barreur et un tacticien. Ces bras seront loin d'être de
trop quand il s'agira de hisser les voiles, et de border les écoutes
sous le vent, beaux bouts en chanvre de plus d'un cm de diamètre, qui
arrachent la peau quand ils sont gorgés d'eau salée.

Les bateaux sortent du port de commerce et les voiles sont hissées
devant le port de Granville. Comme le vent souffle, on s'arrête aux
huniers. Les bisquines sous voiles évoluent au milieu des autres vieux
gréements : le Lys Noir, le Courrier des Iles, le Charles-Marie, Fleur
de Mai et la Sainte-Jeanne. C'est l'occasion de vérifier la cohérence de
l'équipage en testant quelques manœuvres : tout est en place. Le premier
départ est annulé à 1 minute, pour cause de panne de réveil des
journalistes de France 3…Et c'est reparti pour la procédure : 10
minutes, 5 minutes, il faut prendre une place favorable près de la ligne
au milieu des autres bateaux plus ou moins manoeuvrants. Pas facile, et
la Cancalaise, génée par Fleur de Mai, grille le départ de quelques
secondes. Ils en sont donc quittes pour refaire un tour, et la
Granvillaise en profite pour faire route, avec une avance de 4 minutes.
Au bon plein, avec un vent qui forcit en rafale à 20-25, la Granvillaise
avance à 9.5-10 nœuds (vitesse surface), gite gaiement et trempe la
lisse dans l'eau, au grand damn des équipiers sous le vent qui se
remplissent les bottes. Les vagues passent par dessus l'étrave et
douchent le pont en bois, le transformant en joyeuse patinoire…Dans un
grain un peu plus violent, il faut affaler le petit hunier, qu'on
renverra un peu plus tard…Drisse, écoute, on tire et on tire, il faut
trouver le bon rythme pour que les voiles montent sans accroc.

Le parcours est simple : depuis Granville, laisser à tribord la bouée de
Videcoq (environ 5 miles à l'est de Granville), puis remonter vers le
Nord-Est pour virer la balise du Founet, cardinale Est à l'est de
l'archipel de Chausey, avec une arrivée sur un bord de portant devant
les Huguenans. De la Videcoq à la cardinale il faudra 2 bords de près,
et les options sont différentes : la Granvillaise vire après la Videcoq,
tire au près vers l'est avant de revirer sur la cardinale; la Cancalaise
préfère prolonger son premier bord vers Chausey et virer bien plus près
de l'archipel en le longeant sur toute sa bordure Nord. La bonne tenue
de la Cancalaise au près se confirme, car quand les bateaux se croisent
la première fois au large de la Videcoq, la bisquine noire a refait
presque tout son retard. Mais près des cailloux ils sont plus génés par
le courant, et l'écart est exactement le même au deuxième croisement. Le
tacticien de La Granvillaise fait un boulot remarquable en nous emmenant
pile-poil sur la cardinale, alors que la Cancalaise prolonge un peu trop
son bord vers l'est : il y a 7 minutes d'écart au passage de la bouée !
La Granvillaise peut alors filer grand largue - vent arrière vers la
ligne d'arrivée. C'est à cette allure, taillevent et misaine bien
choqués, huniers gonflés, que les bisquines donnent toute l'image de
leur puissance.
(une photo des régates de 1999:
http://perso.wanadoo.fr/turbert-granvillaise/granvillaise/bisq-g90-c87-reg.jpg).
Les granvillais essayent de hisser le grand rikiki pour parfaire le
spectacle mais la drisse reste coincée dans le réa (qui est directement
taillé dans l'épaisseur du mat). Tant pis. Les cancalais réussissent la
manoeuvre et le spectacle est saisissant.

Première manche pour Granville. Les cancalais, un peu véxés, font preuve
de leurs qualités de marins en nous offrant une magnifique maoeuvre de
mouillage sous voile : sous foc, misaine et taillevent, ils entrent dans
le chenal Beauchamps, vent de travers à grande vitesse, puis viennent se
mettre face au vent en choquant le foc et la misaine et en bordant le
taillevent dans l'axe (si j'ai bien suivi la manoeuvre); l'erre est
annulée par le courant et le bateau s'arrête net pendant que l'ancre
descend rapidement ; il n'y a plus qu'à affaler les voiles. Les autres
bateaux de la flotille sont déjà au mouillage, et malgré la bruine
passagère, c'est un magnifique spectacle que ces belles coques et ces
gréements divers au milieu de l'archipel qui découvre ses dessous avec
la marée descendante.

(A suivre...)

--
Sophie, de Granville
 
 2 - De Sophie L le lundi 07 mai 2001 à 21:32 
 
Bonjour tout le monde,

Nous sommes donc à Chausey, sur la Granvillaise, au mouillage au milieu
d'une petite dizaine de vieux gréements, dans le chenal Beauchamps au
nord de l'archipel. La Granvillaise vient de remporter la première
manche de la régate contre la Cancalaise.

La pause est mise à profit pour déjeuner, faire une rapide sieste sur
les sacs de foc (très confortables) et le patron grimpe en haut du mat
de taillevent pour gréer une poulie pour la drisse de grand rikiki. La
manoeuvre est délicate car la seule drisse suffisamment longue pour le
hisser est justement celle qu'il doit passer dans la poulie. Il décide,
une fois arrivé en haut, de s'harnacher au mat avec un raban le temps de
manœuvrer la drisse. Vu d'en bas, le mat paraît bien haut, bien souple
sous l'effet du vent, et l'homme bien petit...Manoeuvre réussie…et
inutile car on ne remettra pas les rikikis…
Les cancalais boudent...Une mission pacificatrice part de la
Granvillaise, capitaine et tacticien, armés de deux cubis de
vins…L'équipage craint la disparition dans les soutes de l'adversaire de
ces deux éléments indispensable. Ou pire, l'anéantissement de leurs
instincts combatifs à grands renforts de boissons alcoolisés…Mais ils
reviennent, apparement en bon état, malgré un accueil un peu froid…
Les cancalais en remettent plein la vue en faisant un départ sous voile,
et s'en vont tirer quelques bords vers l'intérieur de l'archipel, sous
basses voiles. Une bisquine sous voile dans Chausey, c'est vraiment la
perle dans son écrin...
Le parcours de la deuxième manche est simple : départ à la bouée de
Fis-Cous (plein nord de Chausey), bord grand largue babord amure jusqu'à
la Videcoq et retour au près sur Granville. Le décompte des 10 minutes
du départ est à nouveau donné et la Granvillaise réussit un très beau
départ en arrivant sur la ligne sous le vent de la Cancalaise, la
forçant à manœuvrer avant la ligne. La Granvillaise est sous foc moyen,
misaine et taillevent, la Cancalaise a en plus le petit hunier, mais la
distance entre les deux bateaux reste constante. Le tacticien
granvillais a un coup d'œil sur le loch pour mettre la pression au
barreur (« 7 nœuds...7.5..6.8...7.3...8! ») et un coup d'œil vers
l'arrière sur l'adversaire qui reste à distance. La Granvillaise a
embarqué pour le retour les cameramen de France 3 qui voulaient faire
des photos de manoeuvre. Malheureusement, c'est un peu trop sportif pour
la caméra qui rend l'âme dans une vague trop entreprenante, puis pour le
caméraman qui blanchit à vue d'œil. Cramponné à l'échelle de descente,
le regard fixé sur l'horizon, il se prend quand même au jeu et, n'osant
pas tourner la tête pour regarder derrière, il demande où sont les
cancalais...
Sous les conseils du tacticien la Granvillaise vire et prend son bord de
près peu de temps après la Videcoq. Elle est toujours en tête à
l'approche de la ligne. Hélas, trois fois hélas, décision de virement
trop précoce ou problème de réglage de voile, la Granvillaise ne peut
pas suffisament remonter au vent et atterrit sur la ligne à quelques
dizaines de mètres à l'éxtérieur de la bouée. Le temps de virer et
revirer pour se remettre en place, la Cancalaise a passé la ligne. Quand
on a été en tête sur tout le parcours, ça laisse un petit gout amer!

Deuxième manche pour Cancale, il y aura donc une belle.

A suivre!

--
Sophie, de Granville
 
 3 - De Hubert, de Cherbourg le lundi 07 mai 2001 à 22:01 
 
bonsoir Sophie

j'ai vu cela sur FR3 ce soir : magnifique ! un seul regret : on ne te vois
pas ... mais c'est vrai qu'avec les cirés à capuche ...

vite, vite, la suite ! la suite !

Hubert, de Cherbourg
 
 4 - De Sophie L le lundi 07 mai 2001 à 23:36 
 
Bonsoir Hubert, et tout le monde,

"Hubert, de Cherbourg" wrote:
> j'ai vu cela sur FR3 ce soir : magnifique ! un seul regret : on ne te vois
> pas ... mais c'est vrai qu'avec les cirés à capuche ...
Oui, ben si il ne faisait pas un foutu temps de Toussaint, on aurait pu
voir les jolies vareuses vertes...Oui, les vareuses de l'équipage de la
Granvillaise sont d'un beau vert pomme, ça n'est pas d'un esthétisme
foudroyant mais au moins on ne peut pas confondre.
Qu'est ce qu'il y a eu comme images sur France 3? Ils ont filmé à
l'arrivée de la première manche notre affalage de foc absolument non
conforme, la voile est partie à l'eau style chalut, avec tout l'équipage
qui est venu la haler par les écoutes (à ne pas faire!). C'était assez
spectaculaire pour eux mais pas très flatteur pour nous!

Par ailleurs si il y a un Normand (un Breton?) qui a une édition de
Ouest-France avec des photos, ça serait adorable de ne pas jeter
l'article, ça m'intéresse!

A bientot

--
Sophie, de Granville
http://faqfrb.free.fr
 
 5 - De Sophie L le lundi 07 mai 2001 à 22:02 
 
Bonjour tout le monde,

Après une victoire partout, la Cancalaise et la Granvillaise vont
disputer la belle.

La troisième manche est un parcours banane devant le port de Granville,
donc un peu à l'abri sous la protection de la pointe du Roc. Les deux
bisquines renvoient petits et grands huniers. La fatigue se fait sentir,
mais ça n'est pas le moment de mollir ! Tout le monde se remotive. Ca va
fumer, ça va giter, ça va baigner, on va faire aller ces bateaux!
Le parcours est le suivant : depuis la ligne, bord de près babord amure
vers la première bouée, puis deux aller-retour entre deux bouées : une
remontée au près et un retour vent arrière. Les deux bateaux sont bord à
bord sur le premier parcours, la Cancalaise sous le vent de la
Granvillaise. Sur la Granvillaise, une fois les voiles bordées à plat,
tout le monde grimpe au rappel sauf les équipiers qui veillent sur les
écoutes, près à choquer. Le bateau, bien toilé, gite fortement, au point
que la lisse entière est dans l'eau jusqu'à la bordée (qui est assez
basse sur les bisquines).

A l'écoute de misaine, le souffle court après la manoeuvre, je me
retrouve assise dans l'eau jusqu'à la taille, la main assurée sur
l'écoute, les vagues qui ruissellent par dessus la lisse, avec à 4 ou 5
mètres devant les yeux le mur noir de la coque au vent de la Cancalaise,
qui reçoit les embruns de la vague d'étrave granvillaise...Magique.

La Cancalaise se trouve déventée et la Granvillaise vire la première
bouée en tête. C'est un vrai travail d'équipe, un virement de bord. Les
écoutes sont frappées avec 3 tours morts sur des fileux à l'intérieur du
pavois, un équipier les gardant à la main en permanence. Au signal du
virement, le foc est largué, les écoutes claquent avec une force
incroyable, il faudra 4 costauds pour le reprendre sous le vent. La
misaine est la voile qui fait tourner le bateau. Il faut la garder
frappée jusqu'à ce qu'elle commence à se déventer, la larguer sans la
reprendre à contre, puis quand elle change de bord la border serré sous
le vent. On la rechoque un peu pour que le bateau reprenne de la
vitesse, puis elle est bordée à plat, trois tours morts, gardée à la
main. Le taillevent suit le mouvement, mais le border est un vrai
travail de musculation collective…
La Cancalaise révèle tout son potentiel au près : elle gagne au moins 5
à 10° de mieux que son adversaire. La Granvillaise se maintient sur le
premier bord de près, vire la bouée sous la Cancalaise. On choque les
voiles en grand, et on va même gagner une bonne longueur sur le bord
vent arrière, en mettant taillevent et misaine en ciseaux; le bateau, vu
de face, prend une silhouette de papillon aux ailes déployées.
L'équipage le sent prêt à s'envoler, on soufflerait bien dans les voiles
pour le faire avancer plus vite, qu'est-ce qu'on pourrait mettre d'autre
comme toile? Mais pas le temps, la bouée est là, il faut reborder en
lofant, virer, border encore, à bloc, à genoux sur la lisse avec les
vagues qui nous submergent…
 Sur le deuxième bord de près, c'est la déroute granvillaise : la
Cancalaise, remontant au vent de façon incroyable, atteint la bouée en
un seul bord pendant que la Granvillaise en a besoin de 4! On a beau se
mettre à 6 sur chaque écoute pour border le plus plat possible, rien à
faire. Un problème à étudier...Ce n'est pas le chemin regagné au vent
arrière sur le dernier bord qui permet de refaire le retard, et la
Cancalaise file vers la ligne d'arrivée, soulignant sa joie en envoyant
par dessus le foc la bonnette, cette incroyable voile d'avant de 75 m2,
légère et racée comme une aile d'oiseau, maintenue par un tangon.

Troisième manche et victoire finale pour la Cancalaise!

Les équipages, moulus, trempés, et heureux, regagnent le port. Tout le
monde est content, les manoeuvres de part et d'autre ont été splendides
et réussies, et les émotions fortes. Un peu de chance, et de beaux
réglages du coté de la Cancalaise ont fait pencher la balance. Un peu de
regret du coté des granvillais...On propose de remettre ça plus souvent,
pour qu'on ait à nouveau notre chance!

A bientot, à Granville ou ailleurs!

--
Sophie, de Granville
 
 6 - De Dominique le mardi 08 mai 2001 à 06:24 
 
"Sophie L" <sophie.launey@free.fr> a écrit dans le message news:
3AF6FF4E.D426A7A@free.fr...
> Bonjour tout le monde,
>
> Après une victoire partout, la Cancalaise et la Granvillaise vont
> disputer la belle.

Etc..

Bien sympa ces comptes rendus.
Un peu d'embruns sur mon écran ! Pas facile à enlever.
Bon, je vous laisse, j'ai les cuivres de mon clavier à astiquer et je dois
border le cordon de mon imprimante.
Dominique
 
 7 - De Sophie L le jeudi 10 mai 2001 à 23:24 
 
Bonsoir,

Sophie L wrote:
> Le bateau, bien toilé, gite fortement, au point
> que la lisse entière est dans l'eau jusqu'à la bordée
En fait c'est le contraire, et en plus c'est "le bordé", voire dans ce
cas, le pavois. Donc on met le pavois dans l'eau jusqu'à la lisse. Ca ne
change pas grand chose pour celui qui se retrouve assis dans l'eau, mais
autant ne pas trop écrire de bêtises. Il y en a surement pleins
d'autres!

A bientôt

--
Sophie, de Granville
 

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