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Je n'ai pas la même technique pour affaler.
Voici celle que je pratique en solo, ou en équipage réduit. Le but est ne
prendre aucun risque, à la fois pour les personnes (pas de déplacement vers
l'avant, sinon à la fin pour ranger le tangon) et pour le spi lui même.
Je me positionne au grand largue: le vent arrière est trop difficile à tenir
pour ma barreuse préférée (préférée pour d'autres raisons que son doigtée à
la barre :-)))
J'envoie le génois, que je ne borde pas pour le près, mais plutôt pour le
largue. Il va être un peu au dehors du bateau et empêchera le spi de se
prendre dans les filières et les chandeliers
La GV reste là ou elle est: je ne la borde surtout pas, pour éviter de
partir au lof. Je la choque même, de façon à déventer le spi et éviter qu'il
se regonfle si la drisse reste bloquée.
En solitaire, je largue la drisse dans l'eau à l'arrière, c'est vrai qu'elle
va ralentir la descente.
Je largue complètement le bras. Le tangon vient buter contre l'étai:
attention quand même au choc.
Jusque là, je suis toujours dans cockpit
Je saisi l'écoute de spi et je me positionne dans la descente, et je tire
sur le point d'écoute, en refoulant le spi dans la descente.
Il ne reste plus qu'à régler les voiles pour le nouveau cap, replier le spi
dans le carré, et remettre bras, écoute et tangon à poste
C'est clair qu'en régate, et en équipage, la manoeuvre peut être retardée au
moment de passer la bouée, et que là, il faudra border la GV pour virer et
relancer le bateau, mais c'est une tout autre histoire.
Robert
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