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  Index > fr.rec.bateaux > Poésie, littérature  

Chichester (Le coin des livres)    
7 messages du 23/02/2001 au 24/02/2001    

 1 - De Eric Surzur le vendredi 23 février 2001 à 19:06 
 
Bonjour,
Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont souvent eu
plusieurs vies incroyables.
Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le reconnaître. N'en
disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas de film
sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci, véritable épopée
qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se revendent
du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !

"Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite ouverture
éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le lointain une
tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come un éclair
vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau étincelante
et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus verticalement;
j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien ! C'est la
fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude; j'avais
vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes amis.
Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau." Je me
rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient plus, mais
ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus conscience fut
une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant j'étais si sûr
que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette lumière, je
pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au ciel. Des
douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour apercevoir à
travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme penché sur
moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et de temps
en temps je comptais les points. D'après la douleur que je ressentais, j'eus
une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain plus rien
qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la souffrance et je
sombrai dans le coma. (...)

Sophie ! A lire tout de suite !
;-)
Eric.
 
 2 - De Eric Surzur le samedi 24 février 2001 à 12:29 
 
Rponse à 18 h 30, OK ?

Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
9768pn$t23$1@wanadoo.fr...
> Bonjour,
> Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont souvent eu
> plusieurs vies incroyables.
> Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le reconnaître. N'en
> disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas de film
> sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci, véritable épopée
> qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se
revendent
> du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !
>
> "Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite ouverture
> éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le lointain
une
> tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come un
éclair
> vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau
étincelante
> et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus verticalement;
> j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien ! C'est
la
> fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude; j'avais
> vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes amis.
> Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau." Je me
> rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient plus,
mais
> ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus conscience
fut
> une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant j'étais si sûr
> que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette lumière, je
> pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au ciel.
Des
> douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour apercevoir à
> travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme penché
sur
> moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et de temps
> en temps je comptais les points. D'après la douleur que je ressentais,
j'eus
> une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain plus rien
> qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la souffrance et
je
> sombrai dans le coma. (...)
>
> Sophie ! A lire tout de suite !
> ;-)
> Eric.
>
>
 
 3 - De ADB le samedi 24 février 2001 à 12:39 
 
Bonjour,
London ?

Mais dis-moi, tu ranges ta bibli ou tu t'es acheté un scanner pour numériser
toutes les premières pages....
Ou bien tu veux ouvrir une boutique Librairie Maritime et Vêtements de Mer
???
Amicalement
ADB
e-mail : adupinbe@noos.fr
page perso : http://mapage.noos.fr/adupinbe/
page Guide Méditerranée: http://guide-mediterranee.fr.fm/

Vous aviez écrit:

"Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
9785rd$pv$1@wanadoo.fr...
> Rponse à 18 h 30, OK ?
>
> Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
> 9768pn$t23$1@wanadoo.fr...
> > Bonjour,
> > Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont souvent eu
> > plusieurs vies incroyables.
> > Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le reconnaître. N'en
> > disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas de
film
> > sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci, véritable
épopée
> > qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se
> revendent
> > du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !
> >
> > "Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite
ouverture
> > éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le lointain
> une
> > tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come un
> éclair
> > vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau
> étincelante
> > et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus
verticalement;
> > j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien !
C'est
> la
> > fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude; j'avais
> > vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes amis.
> > Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau." Je me
> > rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient plus,
> mais
> > ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus conscience
> fut
> > une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant j'étais si
sûr
> > que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette lumière, je
> > pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au ciel.
> Des
> > douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour apercevoir à
> > travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme penché
> sur
> > moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et de
temps
> > en temps je comptais les points. D'après la douleur que je ressentais,
> j'eus
> > une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain plus
rien
> > qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la souffrance
et
> je
> > sombrai dans le coma. (...)
> >
> > Sophie ! A lire tout de suite !
> > ;-)
> > Eric.
> >
> >
>
>
 
 4 - De Eric Surzur le samedi 24 février 2001 à 18:35 
 
Quand tu viendras voir ma boutique...tu comprendras.
:-)))))))))
Eric:
(Tu viens quand Arnaud ? Que je mette des trucs au frais, quand même !)
ADB <adupinbe@noos.fr> a écrit dans le message :
9786ht$66o$1@news2.isdnet.net...
> Bonjour,
> London ?
>
> Mais dis-moi, tu ranges ta bibli ou tu t'es acheté un scanner pour
numériser
> toutes les premières pages....
> Ou bien tu veux ouvrir une boutique Librairie Maritime et Vêtements de Mer
> ???
> Amicalement
> ADB
> e-mail : adupinbe@noos.fr
> page perso : http://mapage.noos.fr/adupinbe/
> page Guide Méditerranée: http://guide-mediterranee.fr.fm/
>
> Vous aviez écrit:
>
> "Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
> 9785rd$pv$1@wanadoo.fr...
> > Rponse à 18 h 30, OK ?
> >
> > Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
> > 9768pn$t23$1@wanadoo.fr...
> > > Bonjour,
> > > Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont souvent eu
> > > plusieurs vies incroyables.
> > > Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le reconnaître.
N'en
> > > disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas de
> film
> > > sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci, véritable
> épopée
> > > qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se
> > revendent
> > > du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !
> > >
> > > "Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite
> ouverture
> > > éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le
lointain
> > une
> > > tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come un
> > éclair
> > > vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau
> > étincelante
> > > et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus
> verticalement;
> > > j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien !
> C'est
> > la
> > > fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude; j'avais
> > > vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes
amis.
> > > Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau." Je me
> > > rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient
plus,
> > mais
> > > ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus
conscience
> > fut
> > > une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant j'étais si
> sûr
> > > que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette lumière,
je
> > > pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au
ciel.
> > Des
> > > douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour apercevoir
à
> > > travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme
penché
> > sur
> > > moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et de
> temps
> > > en temps je comptais les points. D'après la douleur que je ressentais,
> > j'eus
> > > une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain plus
> rien
> > > qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la souffrance
> et
> > je
> > > sombrai dans le coma. (...)
> > >
> > > Sophie ! A lire tout de suite !
> > > ;-)
> > > Eric.
> > >
> > >
> >
> >
>
>
 
 5 - De Gils Gayraud le samedi 24 février 2001 à 18:56 
 
> Quand tu viendras voir ma boutique...tu comprendras.
> :-)))))))))
> Eric:
> (Tu viens quand Arnaud ? Que je mette des trucs au frais, quand même !)

> > Bonjour,
> > London ?
> >
> > Mais dis-moi, tu ranges ta bibli ou tu t'es acheté un scanner pour
> numériser
> > toutes les premières pages....
> > Ou bien tu veux ouvrir une boutique Librairie Maritime et Vêtements de Mer
> > ???

Ca je peux témoigner, pas pour les trucs au frais mais pour les bouquins
qui y traînent, j'ai été surpris, un jour il ne va peut-être rien vendre à un mec
qui lui aura tout emballé, car il a certains bouquins qui traînent nonchalamment
sur des tabourets que j'aurai bien dit a mon Isa des les mettre dans son sac,
au fait si tu visites demandes a ton Isa d'amener un grand sac on partage après.

Gils.
 
 6 - De patrick LECALLIER le samedi 24 février 2001 à 20:43 
 
Elle est ou ta boutique?
A+
"Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
978r9c$ok3$1@wanadoo.fr...
> Quand tu viendras voir ma boutique...tu comprendras.
> :-)))))))))
> Eric:
> (Tu viens quand Arnaud ? Que je mette des trucs au frais, quand même !)
> ADB <adupinbe@noos.fr> a écrit dans le message :
> 9786ht$66o$1@news2.isdnet.net...
> > Bonjour,
> > London ?
> >
> > Mais dis-moi, tu ranges ta bibli ou tu t'es acheté un scanner pour
> numériser
> > toutes les premières pages....
> > Ou bien tu veux ouvrir une boutique Librairie Maritime et Vêtements de
Mer
> > ???
> > Amicalement
> > ADB
> > e-mail : adupinbe@noos.fr
> > page perso : http://mapage.noos.fr/adupinbe/
> > page Guide Méditerranée: http://guide-mediterranee.fr.fm/
> >
> > Vous aviez écrit:
> >
> > "Eric Surzur" <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
> > 9785rd$pv$1@wanadoo.fr...
> > > Rponse à 18 h 30, OK ?
> > >
> > > Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
> > > 9768pn$t23$1@wanadoo.fr...
> > > > Bonjour,
> > > > Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont
souvent eu
> > > > plusieurs vies incroyables.
> > > > Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le
reconnaître.
> N'en
> > > > disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas
de
> > film
> > > > sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci,
véritable
> > épopée
> > > > qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se
> > > revendent
> > > > du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !
> > > >
> > > > "Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite
> > ouverture
> > > > éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le
> lointain
> > > une
> > > > tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come
un
> > > éclair
> > > > vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau
> > > étincelante
> > > > et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus
> > verticalement;
> > > > j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien
!
> > C'est
> > > la
> > > > fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude;
j'avais
> > > > vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes
> amis.
> > > > Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau."
Je me
> > > > rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient
> plus,
> > > mais
> > > > ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus
> conscience
> > > fut
> > > > une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant
j'étais si
> > sûr
> > > > que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette
lumière,
> je
> > > > pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au
> ciel.
> > > Des
> > > > douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour
apercevoir
> à
> > > > travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme
> penché
> > > sur
> > > > moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et
de
> > temps
> > > > en temps je comptais les points. D'après la douleur que je
ressentais,
> > > j'eus
> > > > une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain
plus
> > rien
> > > > qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la
souffrance
> > et
> > > je
> > > > sombrai dans le coma. (...)
> > > >
> > > > Sophie ! A lire tout de suite !
> > > > ;-)
> > > > Eric.
> > > >
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 7 - De Eric Surzur le samedi 24 février 2001 à 18:25 
 
Et bien il s'agissait de Sir Francis Chichester, dans "La fièvre océane",
éditions Arthaud. Ouvrage paru également, d'ailleurs,  sous le titre "Le
ciel et la mer" chez Gallimard en 1964. Les photos jointes à la première
édition sont plus intéressantes mais le teste, lui, vaut son pesant de
cacahuettes.

Le passage cité fait référence à l'accident d'avion que Chichester, qui
pilotait alors un hydravion "Gipsy Moth" entre la Nouvelle Zélande et le
Japon en 1931. N'oublions pas qu'il avait fondé, en 1927, une compagnie
aérienne, après avoir été bûcheron, gardien de troupeaux, mineur, chercheur
d'or, démarcheur d'une compagnie d'assurances, exploitant forestier, agent
immobilier et qu'il fut par la suite éditeur de cartes (notamment).

On n'en finirait pas de s'étonner de la verdeur et de l'originalité de cet
esprit bouillonnant et résolument tourné vers l'innovation. Plus aventurier
que Tabarly, plus touche à tout que Mermoz, aussi déterminé que les deux
réunis !

On trouve encore ses livres, notamment en éditions reliées toiles chez
Arthaud, chez les bouquinistes et libraires maritimes, rayon "occasion".
Lectures indispensables, comme Forester, Charcot...et d'autres.

Eric.

Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
9785rd$pv$1@wanadoo.fr...
> Rponse à 18 h 30, OK ?
>
> Eric Surzur <vogue.marine@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
> 9768pn$t23$1@wanadoo.fr...
> > Bonjour,
> > Ce soir, un autre "grand" de la mer. Les vrais de vrais ont souvent eu
> > plusieurs vies incroyables.
> > Celui-ci était un sacré numéro...Sûr que vous allez le reconnaître. N'en
> > disons pas plus pour l'instant. Je ne conanis malheureusement pas de
film
> > sur lui mais il a écrit quelques bouquins, dont celui-ci, véritable
épopée
> > qui marqua mes 20 ans. On devrait le faire lire aux gamins qui se
> revendent
> > du shit à la récré dans les cours d'école, tiens !
> >
> > "Je ne voyais plus rien. Puis, lentement il se forma une petite
ouverture
> > éclairée, une sorte de fente, à travers laquelle je vis dans le lointain
> une
> > tâche d'un vert éclatant. Mais c'était à une grande distance, come un
> éclair
> > vu dans un télescope. Puis ce fut un cercle, fait à moitié d'eau
> étincelante
> > et à moitié de toit, juste en face de moi. Je piquai dessus
verticalement;
> > j'allais à plus de 140 km/h. Je me souviens avoir pensé: "Et bien !
C'est
> la
> > fin !" et avoir "été pris d'un sentiment terrible de solitude; j'avais
> > vaguement aussi l'impression de perdre quelque chose, ma vie, mes amis.
> > Puis, je me dis: "Je ferais mieux d'essayer d'aller vers l'eau." Je me
> > rendis compte dans un brouillard que les commandes ne répondaient plus,
> mais
> > ma peur s'évanouit brusquement. La prochaine chose dont j'eus conscience
> fut
> > une illumination au-dessus de moi et devant moi. En piquant j'étais si
sûr
> > que j'allais être tué que quand je revins à moi et vis cette lumière, je
> > pensai que je faisais une expérience spirituelle et que j'étais au ciel.
> Des
> > douzaines de mains me tâtaient. Je revins encore à moi pour apercevoir à
> > travers une masse rougeâtre de gens agglomérés, le dos d'un homme penché
> sur
> > moi. J'éprouvais une souffrance atroce. Quelqu'un me recousait et de
temps
> > en temps je comptais les points. D'après la douleur que je ressentais,
> j'eus
> > une peur affreuse d'être désormais un eunuque; je ne vis soudain plus
rien
> > qui valût la peine de vivre; je renoncai à lutter contre la souffrance
et
> je
> > sombrai dans le coma. (...)
> >
> > Sophie ! A lire tout de suite !
> > ;-)
> > Eric.
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