Port français,  un des principaux ports morutiers.

Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le long
des quais avant leur départ pour le Grand Banc.

C'est ?


Régis

Regis <regis.doucet@afp.com> a écrit dans le message :
B635EF9B.54F%regis.doucet@afp.com...
> Port français,  un des principaux ports morutiers.
>
> Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le
long
> des quais avant leur départ pour le Grand Banc.
>
> C'est ?

Paimpol ?



Hubert, de Cherbourg
hubert.perio@laposte.net
http://hubert.perio.free.fr/

On a chanté Paimpol et ses falaises.
Pourtant, pas de falaises à Paimpol

Alors c'était quoi ces falaises ?

Régis

> Alors c'était quoi ces falaises ?

Juste la rime avec "Paimpolaise".  De toutes façons, c'est une
chanson récente et pas traditionelle du tout.
Du toc !


Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.

>
>> Alors c'était quoi ces falaises ?
>
> Juste la rime avec "Paimpolaise".  De toutes façons, c'est une
> chanson récente et pas traditionelle du tout.
> Du toc !
>
D'après les sources que j'ai, et il faudrait vérifier l'information auprès
des autochtones, les 'Falaises' de Paimpol était le nom d'un bordel

Fréquenté certainement par les pêcheurs avant de partir en campagne...

Mais c'était avant qu'une certaine dame ne fasse fermer tous ces
établissements!

Régis

Pierre Loti semble y être pour quelque chose...Dans Pêcheur d'Islande on
peut lire:


Bientôt il avait fallu allumer
les lanternes, alors on n' avait plus rien vu que deux traînées d' une
nuance bien verte de feu de Bengale qui semblaient courir de chaque côté
en avant des chevaux, et qui étaient les lueurs de ces deux lanternes
jetées sur les interminables haies du chemin.
-comment tout à coup cette verdure si verte, en décembre ? ... d' abord
étonnée, elle se pencha pour mieux voir, puis il lui sembla reconnaître
et se rappeler : les

                                                            p37


ajoncs, les éternels ajoncs marins des sentiers et des FALAISES, qui ne
jaunissent jamais dans le pays de PAIMPOL. En même temps commençait à
souffler une brise plus tiède, qu' elle croyait reconnaître aussi, et
qui sentait la mer...

http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=88873&T=2

Pêcheur d'Islande par Pierre Loti

Bernard

Regis wrote:
>
> >
> >> Alors c'était quoi ces falaises ?
> >
> > Juste la rime avec "Paimpolaise".  De toutes façons, c'est une
> > chanson récente et pas traditionelle du tout.
> > Du toc !
> >
> D'après les sources que j'ai, et il faudrait vérifier l'information
> auprès
> des autochtones, les 'Falaises' de Paimpol était le nom d'un bordel
>
> Fréquenté certainement par les pêcheurs avant de partir en campagne...
>
> Mais c'était avant qu'une certaine dame ne fasse fermer tous ces
> établissements!
>
> Régis

Bonjour,


Vous aviez écrit:

"Bernard" <bernard@NOSPAM_keratec.com> a écrit dans le message news:
3A114FFC.C84F51E4@NOSPAM_keratec.com...
> Pierre Loti semble y être pour quelque chose...Dans Pêcheur d'Islande on
> peut lire:
pays de PAIMPOL. .../... En même temps commençait à
> souffler une brise plus tiède, qu' elle croyait reconnaître aussi, et
> qui sentait la mer...
>

J'adore ce passage, très évocateur.....

On pouvait lire, il y a quelques années, dans une brochure touristique
consacrée au port de plaisance de Cherbourg:
Tout au bout, près des pontons où rouillent les anciennes bites de la rade
de commerce, le promeneur qui vient flâner le long du quai guette l'envol
gracieux d'une mouette ou d'un sterne dans le vent, porteur toujours
infatigable de senteurs marines mêlées du parfum du chèvrefeuille, des
moules ou des huîtres. En cuissarde, parfois, passe une sirène au regard ému
par le large...

Amicalement
ADB
e-mail : adupinbe@cybercable.fr
page perso : http://perso.cybercable.fr/adupinbe/

> au port de plaisance de Cherbourg:
> Tout au bout, près des pontons où rouillent les anciennes bites de la rade
> de commerce, le promeneur qui vient flâner le long du quai guette l'envol
> gracieux d'une mouette ou d'un sterne dans le vent, porteur toujours
> infatigable de senteurs marines mêlées du parfum du chèvrefeuille, des
> moules ou des huîtres. En cuissarde, parfois, passe une sirène au regard
ému
> par le large...

Quel romantisme avec "50 balles"  du bout du quai.;-)))
Gils.

Gils Gayraud <gilisa@free.fr> écrit:

> > au port de plaisance de Cherbourg:
> > Tout au bout, près des pontons où rouillent les anciennes bites de la rade
> > de commerce, le promeneur qui vient flâner le long du quai guette l'envol
> > gracieux d'une mouette ou d'un sterne dans le vent, porteur toujours
> > infatigable de senteurs marines mêlées du parfum du chèvrefeuille, des
> > moules ou des huîtres. En cuissarde, parfois, passe une sirène au regard
> ému
> > par le large...
>
> Quel romantisme avec "50 balles"  du bout du quai.;-)))
> Gils.

A la SNCF au point presse on achète du Guy des Gares ;-)
--
      Amitiés, Gérard Cojot    mailto:gerard.cojot@wanadoo.fr
'Si tu diffères de moi, Frère, loin de m'offenser, tu m'enrichis'
          (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes)
                http://perso.wanadoo.fr/gerard.cojot/

Bonjour,
50 balles seulement !! le tabac est pas cher, à Cherbourg !!!
Amicalement
ADB
e-mail : adupinbe@cybercable.fr
page perso : http://perso.cybercable.fr/adupinbe/


Vous aviez écrit:

"Gerard Cojot" <gerard.cojot@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
1ek5427.oms9uu1avuxiiN%gerard.cojot@wanadoo.fr...
> Gils Gayraud <gilisa@free.fr> écrit:
>
> > > au port de plaisance de Cherbourg:
> > > Tout au bout, près des pontons où rouillent les anciennes bites de la
rade
> > > de commerce, le promeneur qui vient flâner le long du quai guette
l'envol
> > > gracieux d'une mouette ou d'un sterne dans le vent, porteur toujours
> > > infatigable de senteurs marines mêlées du parfum du chèvrefeuille, des
> > > moules ou des huîtres. En cuissarde, parfois, passe une sirène au
regard
> > ému
> > > par le large...
> >
> > Quel romantisme avec "50 balles"  du bout du quai.;-)))
> > Gils.
>
> A la SNCF au point presse on achète du Guy des Gares ;-)
> --
>       Amitiés, Gérard Cojot    mailto:gerard.cojot@wanadoo.fr
> 'Si tu diffères de moi, Frère, loin de m'offenser, tu m'enrichis'
>           (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes)
>                 http://perso.wanadoo.fr/gerard.cojot/

> A la SNCF au point presse on achète du Guy des Gares ;-)

J'ai une preference pour San antonio.
Gils.

Vous êtes sur qu'il n'y a pas de falaises à Paimpol?
Voila ce que je trouve


                              • Situation :

                              Paimpol, cité maritime, fut rendue
                              célèbre par le roman de Pierre Loti
                              "Pécheur d'Islande" et par la
                              chanson "La Paimpolaise" de
                              Théodore Botref. Le port blotti dans
                              la ville, la place du Martray, ainsi
                              que les fameuses falaises, sont
                              quelqu'uns uns des nombreux
                              attraits de la cité des islandais.

Verifiez sur:

http://www.sites-tours.fr/etablissement/Hotel/ploubazlanec/paimpol/hotel.html

Bernard


Regis wrote:
>
> >
> >> Alors c'était quoi ces falaises ?
> >
> > Juste la rime avec "Paimpolaise".  De toutes façons, c'est une
> > chanson récente et pas traditionelle du tout.
> > Du toc !
> >
> D'après les sources que j'ai, et il faudrait vérifier l'information
> auprès
> des autochtones, les 'Falaises' de Paimpol était le nom d'un bordel
>
> Fréquenté certainement par les pêcheurs avant de partir en campagne...
>
> Mais c'était avant qu'une certaine dame ne fasse fermer tous ces
> établissements!
>
> Régis

> Vous êtes sur qu'il n'y a pas de falaises à Paimpol?
> Verifiez sur:
>
> http://www.sites-tours.fr/etablissement/Hotel/ploubazlanec/paimpol/hotel.html
>
> Bernard
>
J'ai visité le site, on y parle des falaises de Plouezec, pas de celles de
Paimpol. Y a t il un Paimpolais sur le fil pour nous éclairer ?
>

>>>
>> D'après les sources que j'ai, et il faudrait vérifier l'information
>> auprès
>> des autochtones, les 'Falaises' de Paimpol était le nom d'un bordel
>>
>> Régis

>
 Quittant ses genêts et ses landes
 Quand le Breton se fait marin
 Pour aller aux pêches d'Islande
 Voici quel est le doux refrain
 Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :

refrain:

J'aime Paimpol et ses falaises
 Son église et son grand Pardon
 J'aime surtout la Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

 Quand les marins quittent nos rives
 Le vieux curé leur dit : bon vent
 Priez souvent Monsieur Saint-Yves
 Qui nous voit des cieux toujours bleus
 Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

 Le ciel est moins bleu, n'en déplaise
 A Saint-Yvon , notre patron
 Que les yeux de la Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

 Guidé par la petite étoile
 Le vieux patron d'un côtre fin
 Dit souvent que sa blanche voile
 Semble l'aile du Séraphin
 Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

 Ta voilure, mon vieux Jean Blaise
 Est moins blanche au mât d'artimon
 Que la coiffe de la Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

Le brave Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l'entrepont...
Et le pauvre gars
Soupire tout bas :

Je serions bien mieux à mon aise,
Devant un joli feu d'ajonc,
A côté de la Paimpolaise,
 Qui m'attend au pays Breton

Mais souvent l'Océan qu'il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l'appel...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

Pour défendre la flotte anglaise,
Comme il faut plus d'un moussaillon,
J'en caus'rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton.

Puis quand les vagues le désigne,
L'appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix...
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,

Serrant la médaille qu'il baise,
Glisse dans l'Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l'attend au pays Breton.

Théodore Botrel, l'auteur de la chanson, était natif de Dinan et n'a jamais
navigué que sur la Butte Montmartre, entre le Chat noir et le L..[cousin du
lièvre] agile à la fin du siècle dernier..On dit même qu'il n'a jamais mis
les pieds de sa vie à Paimpol ! En fait, comme Lilas blanc du même ou
Recouvrance , il s'agit d'une chanson de genre comme on les aimait beaucoup
à l'époque et qui a sans doute été inspirée par le succès de Pêcheur
d'Islande...Que les paimpolais en fassent un titre de gloire est nouveau..il
y a eu un temps pas si lointain où l'évocation de Botrel les fâchait
beaucoup...

Daniel Blouin

Regis <regis.doucet@afp.com> écrit:

> Port français,  un des principaux ports morutiers.
>
> Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le long
> des quais avant leur départ pour le Grand Banc.
>
> C'est ?
>
>
> Régis

Fécamp ?
--
      Amitiés, Gérard Cojot    mailto:gerard.cojot@wanadoo.fr
'Si tu diffères de moi, Frère, loin de m'offenser, tu m'enrichis'
          (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes)
                http://perso.wanadoo.fr/gerard.cojot/

>
>> Port français,  un des principaux ports morutiers.
>>
>> Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le long
>> des quais avant leur départ pour le Grand Banc.
>>
>
> Fécamp ?

Bravo c'est bien Fécamp!

Puisqu'on est dans la morue, quelques mots sur les terre-neuvas:

Les marins partaient en campagne sur des Brick goélettes, de robustes trois
mats (dont le mat de misaine était gréé de voiles carrées).
La saison durait de février à septembre.
Une fois sur le 'banc' les doris étaient mis à l'eau
Une quinzaine de canots par Brick.
Deux hommes par canot, le patron et l'avant de doris.
Plus de 100m de ligne et l'on s'éloignait à la rame
On rentrait quand le doris était plein, en se guidant à la corne de brume
dans le brouillard.
Réparation des lignes et salage de la morue
Le club med quoi !

Relire Pierre Loti pour plus d'infos...

Régis

Regis <regis.doucet@afp.com> écrit:

> >> Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le
> >> long des quais avant leur départ pour le Grand Banc.
> >>
> >
> > Fécamp ?
>
> Bravo c'est bien Fécamp!

Le musée des terre-neuvas est superbe à Fécamp.
--
      Amitiés, Gérard Cojot    mailto:gerard.cojot@wanadoo.fr
'Si tu diffères de moi, Frère, loin de m'offenser, tu m'enrichis'
          (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes)
                http://perso.wanadoo.fr/gerard.cojot/

Bonjour,

Fécamp ?



Regis <regis.doucet@afp.com> a écrit dans le message :
B635EF9B.54F%regis.doucet@afp.com...
> Port français,  un des principaux ports morutiers.
>
> Avant la deuxième guerre mondiale, les Bricks-goélette se pressaient le
long
> des quais avant leur départ pour le Grand Banc.
>
> C'est ?
>
>
> Régis
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