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Rail d'Ouessant et Manche    
21 messages du 01/09/1999 au 05/09/1999    

 1 - De Jean-Francois Garmy le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
Article paru dans le télégramme aujourd'hui :

http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/1999/19990901/hm_arti
cle/region4.htm

[Début du texte du Télégramme]

Abordé par un pétrolier un voilier anglais coule au large d'Ouessant

Dans la nuit de lundi à mardi, un voilier battant pavillon britannique a
coulé au large d'Ouessant, victime d'un abordage par un pétrolier. Le
skipper de nationalité anglaise a pu être récupéré sain et sauf.


C'est à 2h15 du matin qu'un tanker des Bahamas, le "Sea World", jaugeant
237.768 tonneaux, est entré en collision avec le "Sarah", un voilier anglais
de 16 mètres appartenant à une société américaine et qui avait quitté
l'Aber-Vrach la veille dans la soirée. L'accident s'est produit dans la voie
montante ouest du système de séparation de trafic d'Ouessant à environ 30
milles dans le nord-nord-ouest de l'île.
Dans un premier temps, l'unique occupant du "Sarah" n'a pas souhaité
recevoir d'assistance. Toutefois, le Cross Corsen, estimant que la voie
d'eau était importante (cinquante centimètres d'eau dans la cabine) décidait
de faire appareiller la vedette SNSM de Molène, qui était la plus proche du
lieu du sinistre, pour aller à la rencontre du voilier. Par ailleurs, afin
d'éviter tout danger d'une nouvelle collision, le "Sea World" était invité à
reprendre sa route en direction de Rotterdam (Pays-Bas), un autre pétrolier
arrivant sur la position et proposant son assistance. De son côté, le Cross,
privé de contact radio avec le "Sarah", mettait en alerte un hélicoptère
super-frelon de la base aéronavale de Lanvéoc.

A 3-h-50, le skipper du "Sarah" envoyait un appel "mayday" en indiquant une
position qui allait s'avérer fausse. Un quart d'heure plus tard, un dinghy à
bord duquel s'était réfugié le navigateur était repéré par "L'Amphyon", un
tanker maltais venant de Lybie. Le pétrolier entamait une manœuvre délicate
pour s'approcher du canot sans risquer de le couler. Après quelques
tentatives, "L'Amphyon" parvenait à prendre à son bord le skipper, indemne,
et son radeau de survie. La vedette de Molène qui était sur le point
d'arriver sur la zone et le super-frelon étaient, dès lors, dégagés de leur
mission d'intervention. "L'Amphyon" et le rescapé, un homme âgé d'une
cinquantaine d'années, devaient rallier hier dans la journée le port anglais
de Fawley. Le "Sarah" a disparu au fond de l'eau sans qu'il ait été possible
au pétrolier de le récupérer.

[Fin du texte du Télégramme]

Si quelqu'un a plus d'infos sur la cause initiale du problème, merci d'en
faire profiter le groupe...

Bons vents

Jeff
--------------------
Jean-François Garmy
http://garmy.simplenet.com
Feel Good CC  - Sangria 1976
 
 2 - De Dan le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les coques de
noix... ;-))

Il faut être rudement expérimenté (ou un peu fou) pour traverser le rail
d'Ouessant de nuit.

Dan

Jean-Francois Garmy <jfgarmy@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
7qippj$ik9$1@wanadoo.fr...
> Article paru dans le télégramme aujourd'hui :
>
>
http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/1999/19990901/hm_arti
> cle/region4.htm
>
> [Début du texte du Télégramme]
>
> Abordé par un pétrolier un voilier anglais coule au large d'Ouessant
>
> Dans la nuit de lundi à mardi, un voilier battant pavillon britannique a
> coulé au large d'Ouessant, victime d'un abordage par un pétrolier. Le
> skipper de nationalité anglaise a pu être récupéré sain et sauf.
>
>
> C'est à 2h15 du matin qu'un tanker des Bahamas, le "Sea World", jaugeant
> 237.768 tonneaux, est entré en collision avec le "Sarah", un voilier
anglais
> de 16 mètres appartenant à une société américaine et qui avait quitté
> l'Aber-Vrach la veille dans la soirée. L'accident s'est produit dans la
voie
> montante ouest du système de séparation de trafic d'Ouessant à environ 30
> milles dans le nord-nord-ouest de l'île.
> Dans un premier temps, l'unique occupant du "Sarah" n'a pas souhaité
> recevoir d'assistance. Toutefois, le Cross Corsen, estimant que la voie
> d'eau était importante (cinquante centimètres d'eau dans la cabine)
décidait
> de faire appareiller la vedette SNSM de Molène, qui était la plus proche
du
> lieu du sinistre, pour aller à la rencontre du voilier. Par ailleurs, afin
> d'éviter tout danger d'une nouvelle collision, le "Sea World" était invité
à
> reprendre sa route en direction de Rotterdam (Pays-Bas), un autre
pétrolier
> arrivant sur la position et proposant son assistance. De son côté, le
Cross,
> privé de contact radio avec le "Sarah", mettait en alerte un hélicoptère
> super-frelon de la base aéronavale de Lanvéoc.
>
> A 3-h-50, le skipper du "Sarah" envoyait un appel "mayday" en indiquant
une
> position qui allait s'avérer fausse. Un quart d'heure plus tard, un dinghy
à
> bord duquel s'était réfugié le navigateur était repéré par "L'Amphyon", un
> tanker maltais venant de Lybie. Le pétrolier entamait une manouvre
délicate
> pour s'approcher du canot sans risquer de le couler. Après quelques
> tentatives, "L'Amphyon" parvenait à prendre à son bord le skipper,
indemne,
> et son radeau de survie. La vedette de Molène qui était sur le point
> d'arriver sur la zone et le super-frelon étaient, dès lors, dégagés de
leur
> mission d'intervention. "L'Amphyon" et le rescapé, un homme âgé d'une
> cinquantaine d'années, devaient rallier hier dans la journée le port
anglais
> de Fawley. Le "Sarah" a disparu au fond de l'eau sans qu'il ait été
possible
> au pétrolier de le récupérer.
>
> [Fin du texte du Télégramme]
>
> Si quelqu'un a plus d'infos sur la cause initiale du problème, merci d'en
> faire profiter le groupe...
>
> Bons vents
>
> Jeff
> --------------------
> Jean-François Garmy
> http://garmy.simplenet.com
> Feel Good CC  - Sangria 1976
>
>
 
 3 - De Jean-Francois Garmy le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
Dan a écrit :

>Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les coques
de
>noix... ;-))


C'est pas moi! C'est pas moi! C'est pas moi!

>Il faut être rudement expérimenté (ou un peu fou) pour traverser le rail
>d'Ouessant de nuit.


Je dois être un peu fou... (gloussements derrière moi : ça se confirme).

Sérieusement : une bonne veille, éventuellement un compas de relèvement
(Feel Good  n'a pas de radar) bien qu'en général je me débrouille en prenant
des gisements par rapport à des repères du bateau, à un cap donné... Un peu
de méthode et de rigueur... bref, de quoi mériter sa chance.

Evidemment, là même chose dans du brouillard... ben c'est pas la même chose
justement.

Je suis d'accord avec Gils. C'est vrai qu'il y a du trafic, mais il y en
encore de la place entre les tankers... Ceci dit, j'étais plus tranquille
sur l'Ovni de Patrick avec son radar que sur notre valeureux Feel Good (avec
lequel nous sommes sortis du rail d'Ouessant vers 23 heures... au mois de
juin).

Bons vents

Jeff
--------------------
Jean-François Garmy
http://garmy.simplenet.com
Feel Good CC  - Sangria 1976
 
 4 - De Gils Gayraud le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
> Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les coques
de
> noix... ;-))

Moi m'sieur.

> Il faut être rudement expérimenté (ou un peu fou) pour traverser le rail
> d'Ouessant de nuit.

Je pense que de Cherbourg le trafic est sensiblement le même qu' a
Ouessant il n'y a pas beaucoup de ports, une grande majorité du trafic
s'écoule vers la mer du Nord.
J'ai traversé en partant de Dieppe, de Cherbourg et de St-Quay je me
suis toujours retrouvé en visibilité avec 8 ou 10 tankers ou
porte-containers
sur le rail montant comme sur le rail descendant cela ne m'a pas paru si
fou.

Cet été j'ai bouclé ma 6e traversée pour aller courir autour de l'île de
Wight
le retour s'est même fait en famille de nuit avec des quarts bien organisés,
un bon passage d'information à chaque relève de quart et une attention
soutenue beaucoup de gens normaux peuvent le faire. Je ne pense pas être ni
"rudement expérimenté" ni complètement fou.

Une petite remarque quand même attention aux ferry qui font la même route
que nous pour la traversée de nuit entre les différentes villes de France et
d'Angleterre.

Quand il croissent le rail il me semble d'après mes relèvements qu'ils
coupent le rail en diagonale dans le même sens que le rail descendant
et qu'ils changent de sens quand il croissent le rail montant toujours en
diagonale mais dans le sens montant quand ils vont d'Angleterre en
France et inversement pour le ceux qui font France Angleterre.

Je n'ai pas d'explication si quelqu'un de plus compétent peu nous
éclairer ?

Y-a-t-il d'autres voileux sur ce ng qui l'ont déjà fait avec succès comme
moi , qui sont encore vivant pour en parler et qui ne sont pas complètement
fou ?

Gils.
 
 5 - De Dan le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
Ma très faible expérience dans le domaine de la voile habitable m'a fait
porté un jugement trop rapide. Et je dois totaliser 2 nav de nuit...
En HC 18 on ne croise pas des cargos à chaque sortie... ;-))
Jusqu'à présent les ferry rencontrés ont toujours pris en compte ma présence
( il y en a même un qui a cassé son erre 1/2 miles avant de croiser ma
route). Par contre un tanker m'ait passé au ras des moustaches dans les
bouches de Bonifacio. Je pense que la passerelle s'est laissé surprendre par
le changement de cap à faire lors du passage Est-Ouest (cette réfléxion
n'engage que moi...) et j'ai dû trop anticipé leur manoeuvre...:-((
Voila pour la petite histoire

Dan

Gils Gayraud <gilisa@free.fr> a écrit dans le message :
7qjo7g$g00$1@jaydee.iway.fr...
>
> > Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les
coques
> de
> > noix... ;-))
>
> Moi m'sieur.
>
> > Il faut être rudement expérimenté (ou un peu fou) pour traverser le rail
> > d'Ouessant de nuit.
>
> Je pense que de Cherbourg le trafic est sensiblement le même qu' a
> Ouessant il n'y a pas beaucoup de ports, une grande majorité du trafic
> s'écoule vers la mer du Nord.
> J'ai traversé en partant de Dieppe, de Cherbourg et de St-Quay je me
> suis toujours retrouvé en visibilité avec 8 ou 10 tankers ou
> porte-containers
> sur le rail montant comme sur le rail descendant cela ne m'a pas paru si
> fou.
>
> Cet été j'ai bouclé ma 6e traversée pour aller courir autour de l'île de
> Wight
> le retour s'est même fait en famille de nuit avec des quarts bien
organisés,
> un bon passage d'information à chaque relève de quart et une attention
> soutenue beaucoup de gens normaux peuvent le faire. Je ne pense pas être
ni
> "rudement expérimenté" ni complètement fou.
>
> Une petite remarque quand même attention aux ferry qui font la même route
> que nous pour la traversée de nuit entre les différentes villes de France
et
> d'Angleterre.
>
> Quand il croissent le rail il me semble d'après mes relèvements qu'ils
> coupent le rail en diagonale dans le même sens que le rail descendant
> et qu'ils changent de sens quand il croissent le rail montant toujours en
> diagonale mais dans le sens montant quand ils vont d'Angleterre en
> France et inversement pour le ceux qui font France Angleterre.
>
> Je n'ai pas d'explication si quelqu'un de plus compétent peu nous
> éclairer ?
>
> Y-a-t-il d'autres voileux sur ce ng qui l'ont déjà fait avec succès comme
> moi , qui sont encore vivant pour en parler et qui ne sont pas
complètement
> fou ?
>
> Gils.
>
>
>
 
 6 - De Sylvain le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
Dan a écrit :
> 
> route). Par contre un tanker m'ait passé au ras des moustaches dans les
> bouches de Bonifacio. Je pense que la passerelle s'est laissé surprendre par
> le changement de cap à faire lors du passage Est-Ouest (cette réfléxion
> n'engage que moi...) et j'ai dû trop anticipé leur manoeuvre...:-((
> Voila pour la petite histoire
> 
Il est egalement possible qu'un tanker, dont le rayon de virage peut
exceder le mille nautique n'ai pas beaucoup de moyen de t'eviter dans
les bouches de Bonifacio....

Attention a notre comportement dans les zones a faible manoeuvrabilite !

Sylvain
 
 7 - De Gils Gayraud le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
> Ma très faible expérience dans le domaine de la voile habitable m'a fait
> porté un jugement trop rapide.

Elle est neanmoins louable car elle a provoqué un échange d'informations
qui me parait interessant sur nos différentes expériences de traversées de
la
Manche . Je pense que c'est le but premier de ce forum.

Certains journalistes ne relatent que l'exceptionnel et l'accidentel mais il
y a
quantité de belles et bonnes traversées de la Manche dont on ne parle pas.

[Petite Annonce] j'en profite, j'en glisse une petite,
L'an prochain d'ailleurs après la course de l'île de Wight que je vais
refaire,
j'envisage pour le retour de faire la fameuse course du RORC Cowes-Dinard
ils acceptent les multis les anglais Outre-Manche. A bon entendeur salut.

Gils.
 
 8 - De Matthieu Rougevin-Baville le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
J'ai traversé des dizaines de fois, en mono, multi, en course et en
croisière, et pas mal aussi en ferry, notamment à la passerelle. Qlqs
impressions:


Vitesse des bateaux :
8/12 noeuds pour les cargos les + lents, 18/24 pour les porte containers les
+ rapides, voire 30/40 nds certains ferry ou hydroglisseurs, les plus
dangereux n'étant pas forcement les plus rapides, les ferry à 30 nds sont
des milliers de fois plus manoeuvrants que le moindre tanker chargé à 12 nds
!
ce qui compte est la vitesse de rapprochement, et donc le temps de sommeil
possible d'un voileux en solitaire.
De toutes facons, il est fortement déconseillé de naviguer en suivant les
rails, et donc en coupant, vous traversez le rail en 1 heure, 2 heures et
demi au max. Pas trop difficile d'éviter d'aller dormir à ce moment.
Si vous naviguez à 5 nds, un ferry invisible sur l'horizon quand vous partez
vous coucher sera sur vous en environ 15 minutes, un cargo en 30, mais le
cargo est souvent beaucoup plus dangereux que le ferry. Souvent dangereux :
les pecheurs.
Un excellent souvenir en course : un cargo qui nous rattrapait nous a permis
d'accrocher sa vague de sillage, surfant à 12/13 nds pendant plus de 2
heures, alors que le reste de la flotte était à 6/7 ! Mais on a du
l'abandonner, puisqu'il allait pas virer la meme bouée que nous...

Veille et "capacité de réaction" :
Systématique sur les ferries, occasionnelle sur certains cargo. A propos du
radar, j'ai une fois été identifié par un Cross, à plus de 45 milles, alors
que je n'avais meme pas de réflecteur radar (rangé au fond d'un coffre !),
sur un bateau en plastique ! Bien sur, les radar qu'ils utilisent sont top,
mais meme à la passerelle d'un ferry, si le veilleur prend le soin de bien
regler son radar, il doit etre capable de vous identifier. Le probleme est
que personne ne le fait, ou exceptionnellement, et il ne faut donc
absolument pas compter dessus. Mais si vous avez de la visi, il est
quasiment impossible de se laisser surprendre par un gros si vous faites la
veille.

La brume, c'est autre chose, et on se fait effectivement des cheveux blancs,
notamment en course avec pétole !
En été, le brouillard peut tomber d'un coup en Manche, quasiment
imprévisible, réduisant parfois la visi à quelques dizaines de metres
pendant  plusieurs heures. Le RIPAM prevoit qu'il faut "adapter la vitesse
aux conditions de visi pour etre toujours manoeuvrant (vitesse de
securité)", mais la seule de vitesse de secu que connaissent les cargos et
pétroliers, c'est "à donf" : j'ai vu une fois à moins de 100 m un container
passer devant mon étrave à 19 nds (vitesse déclarée au Cross, tous les gros
doivent se signaler à Corsen , Jobourg et Gris nez) : ca fait drole... Mais
la veille sur les canaux Cross est bien utile dans les rails, puisque les
cargos indiquent position, cap et vitesse (du moins presque tous), et ca
permet ainsi d'évaluer ce que vous risquez de rencontrer !
On veille bien aussi  les cornes de brume , pour essayer d'identifier
l'azimut des bateaux (un coup toutes les 2 minutes) C'est risqué, parce que
suivant la densité de la brume, on a parfois de grosses surprises sur la
direction d'ou provient un bruit (l'onde sonore peut etre diffractée par le
brouillard). En course, on garde parfois la main sur la clé de contact, pret
à embrayer le moteur en 5 secondes maxi pour pas etre coupé en deux. J'ai
une fois entendu le battement des hélices d'un pétrolier vide (hélice
sortant un peu de l'eau) à moins de 200 m, alors que je croyais l'avoir
passé depuis longtemps. Et si le moteur est en panne (ou si on a un hors
bord bruyant, qui vous empeche d'entendre quoi que ce soit à l'extérieur du
cockpit), il vaut mieux s'abstenir si on est raisonnable de traverser avec
moins de 500 m de visi, ou du moins attendre pour couper qu'elle se leve un
peu.. J'ai eu une fois moteur en panne et pétole complète au baut milieu du
rail dans le pas de Calais (plus de 500 bateaux/jour...), je ne recommande à
personne !

La nuit, c'est pas plus compliqué, une fois qu'on a assimilé le systeme des
feux, on a des repères plus précis pour "voir si ca passe". La brume est pas
plus genante de nuit que de jour evidemment !

Je conseille à tous la visite des Cross (ils sont en général très contents
de faire visiter) et la traversée à la passerelle des ferry (en principe,
interdit la nuit, mais bon en insisitant un peu...), c'est très éducatif !

Pour finir avec les ferry, ils n'ont pas de route fixe, de toutes facons en
conditions normales ils vont souvent trop vite, alors ils tournent
fréquemment en rond pendant quelques heures pendant  les traversées de nuit,
pour ne pas arriver trop tot. Les ferries de St Malo passent souvent par le
passage de la Deroute "pour s'amuser" (sic), puisque la navigation est plus
pointue, alors qu'ils s'emmerdent entre Jersey et Guernesey ! Ce qui les
freine souvent, c'est le nombre de casiers de pecheurs prêt de la côte, ils
ne veulent pas en arracher trop (ils sont souvent potes avec les pecheurs,
et les passagers des cabines les plus basses sont proches des ailerons
arrière sur lesquels s'accrochent les casiers, qui viennent battre contre la
coque). Par gros temps, ils adaptent la route en fonction des vagues, pour
limiter tangage/roulis.

Bonnes traversées

Matthieu
 
 9 - De Gils Gayraud le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
> J'ai traversé des dizaines de fois, en mono, multi, en course et en
> croisière, et pas mal aussi en ferry, notamment à la passerelle.

Avec mes 5000 miles en 3 ans je suis réellement un bleu, ca me fait
rever moi aussi du nombre de miles que Matthieu peut totaliser.
Merci Matthieu pour cet excellent témoignage.
Gils.
 
 10 - De Laurent Barme le dimanche 05 septembre 1999 à 02:00 
 
"Gils Gayraud" <gilisa@free.fr> wrote:


>> J'ai traversé des dizaines de fois, en mono, multi, en course et en
>> croisière, et pas mal aussi en ferry, notamment à la passerelle.

>Avec mes 5000 miles en 3 ans je suis réellement un bleu, ca me fait
>rever moi aussi du nombre de miles que Matthieu peut totaliser.
>Merci Matthieu pour cet excellent témoignage.
>Gils.

Moi aussi j'ai enormément apprécié la contribution de Matthieu. En
voila un qui n'écrit pas (assez) souvent mais alors, quand il le fait,
quel régal !

Navigant soit dans le bref instant d'un week-end ou pendant le guère
plus long moment d'une semaine mais alors en famille avec femme et
enfant (5 ans cet année), je n'ai pas encore eu l'occasion de
m'éloigner beaucoup des côtes... Cela fait un moment que je rumine une
traversée avec au moins 24 heures en mer et les informations de
Matthieu me seront très précieuses quand mon tour viendra.

Avec mes 1100 miles en 3 ans, même tes "seulement" 5000, Gils, me font
révêr. Alors, merci à tous ceux qui naviguent de partager comme
Matthieu leur expérience,

Laurent
(pas de nom de bateau : j'en loue, je navigue rarement sur le même
bateau...)
 
 11 - De Jean-Francois Garmy le vendredi 03 septembre 1999 à 02:00 
 
Matthieu Rougevin-Baville nous a gratifié d'une excellente contribution dans
laquelle il écrit :

>j'ai une fois été identifié par un Cross, à plus de 45 milles, alors
>que je n'avais meme pas de réflecteur radar (rangé au fond d'un coffre !),
>sur un bateau en plastique !

Je suis très surpris (agréablement) : tu peux en dire plus sur ta position ?

Etait-ce à 45 miles du CROSS, mais le long de la côte ou à 45 miles au
large?

Dans une autre enfilade, je donne les précisions qui m'ont été données au
CROSS Corsen par les opérateurs d'Ouessant Trafic et qui tendaient à
prétendre le contraire.

Est-il possible qu'en matière de marine comme d'aviation, il existe un
maillage des radars de différents sémaphores et une recopie / synthèse de
leurs images?

Il y a aussi parfois des "coup de propag." comme disent les cibistes...
C'est peut-être aussi possible au Radar. Mais j'en doute, compte tenu des
hautes fréquences utilisées...

A moins que ton réflecteur ait fait son office depuis le fond du coffre ou
bien qu'une partie de ton gréément ait juste la longueur d'une onde (ou un
multiple) et ait créé un super réflecteur (hypothèses complètement
gratos)...

En tout cas, félicitations pour ta contribution sur les traversées...

Bons vents,

Jeff
--------------------
Jean-François Garmy
http://garmy.simplenet.com
Feel Good CC  - Sangria 1976
 
 12 - De Francois Vogel le vendredi 03 septembre 1999 à 02:00 
 
Jean-François Garmy, dans un élan à peine freiné de créativité, répond à
Matthieu Rougevin-Baville en nous livrant sa pensée de la manière suivante :

>Matthieu Rougevin-Baville nous a gratifié d'une excellente contribution
dans
>laquelle il écrit :
>
>>j'ai une fois été identifié par un Cross, à plus de 45 milles, alors
>>que je n'avais meme pas de réflecteur radar (rangé au fond d'un coffre !),
>>sur un bateau en plastique !
>
>Je suis très surpris (agréablement) : tu peux en dire plus sur ta position
?
>

    [snip]

>Dans une autre enfilade, je donne les précisions qui m'ont été données au
>CROSS Corsen par les opérateurs d'Ouessant Trafic et qui tendaient à
>prétendre le contraire.

Oui, mais j'ai eu une expérience similaire cet été une nuit vers 3 h du
matin, à 15 milles au sud de la pointe de Penmarch'.
Le sémaphore, qui d'habitude appelle les bateaux pour identification donnent
position, cap et vitesse. Lorsque nous avons entendu notre position suivie
de "vitesse 2.5 noeuds", nous avons bien été un peu vexés par cette
sous-estimation manifeste de notre vitesse :-)) mais très agréablement
surpris de cet appel. Le gars du sémaphore voulait nous prévenir qu'une
dizaine de chalutiers se dirigeaient sur nous à 8 noeuds et demandait si
nous pouvions les voir au radar. Ayant répondu que nous ne disposions pas de
cet équipement, il a proposé de prévenir directement les pêcheurs, attention
gentille en elle-même mais que nous n'avons pas comprise sur le moment
puisque les navires en question devaient bien être éclairés. En fait à ce
moment il y avait 100m de visi à Penmarch', alors que nous à 15 milles au
sud on avait plusieurs milles.
Tout ceci pour dire que dans les sémaphores il y a des gens qui veillent
très bien leur radar (on avait un réflecteur trièdre dans les haubans, mais
quand même), qui savent extraire efficacement le clutter de mer, bref qui
font leur boulot très consciencieusement. Si par hasard cette personne me
lit, qu'elle reçoive ici tous mes remerciements et toute ma considération.
En dehors même de l'aspect sécurité qui devait l'animer, il est tout à fait
réconfortant de recevoir un appel de ce genre. On était un peu crevés en
plus, de retour d'Espagne à deux depuis trois jours au près serré sur un
8m...


[snip]

>A moins que ton réflecteur ait fait son office depuis le fond du coffre ou
>bien qu'une partie de ton gréément ait juste la longueur d'une onde (ou un
>multiple) et ait créé un super réflecteur (hypothèses complètement
>gratos)...

Peu probable, non ?? Enfin, un radar en bande X, ça fait 3 cm de longueur
d'onde il me semble... (je peux vérifier).

François
Moinl'kar SM - Kelt 8m 1977 (le plus beau bateau du monde bien sûr, mais là
il va falloir le caréner...)

PS : Pas bête, le coup de la signature avec le nom du bateau ! Comme ça, si
on se retrouve dans un mouillage, le premier qui reconnaît l'autre a droit à
l'apéro !
 
 13 - De Jean-Francois Garmy le samedi 04 septembre 1999 à 02:00 
 
Francois Vogel a écrit [a propos d'une de mes inepties reflecto-radaresque
que l'heure tardive de mon message n'explique même pas] :
>
>Peu probable, non ?? Enfin, un radar en bande X, ça fait 3 cm de longueur
>d'onde il me semble... (je peux vérifier).


Salut François, ne te donne pas la peine de vérifier... J'ai encore dit une
c.... rie.

>PS : Pas bête, le coup de la signature avec le nom du bateau ! Comme ça, si
>on se retrouve dans un mouillage, le premier qui reconnaît l'autre a droit
à
>l'apéro !


L'idée n'est pas de moi, mais je la trouve intéressante, effectivement. Ne
serait-ce que pour la raison que tu exposes...

Bons vents,

Jeff
--------------------
Jean-François Garmy
http://garmy.simplenet.com
Feel Good CC  - Sangria 1976
 
 14 - De news wanadoo le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
Je traverse tous les ans au départ de Ouistreham le 1 WE d'Avril pour aller
au Boat Jumble à Beaulieu River et ce la nuit à l'aller comme au retour avec
mon épouse.Je n'ai jamais rencontré de problème particulier.Certain bateau
se sont même déroutés quand cela était nécessaire de même que le ferry
Ouistreham Portsmouth car nous prenons souvent la même route et nous le
croisons plusieur fois au cour de notre traversée.
Cela fait 10 ans que je vais à Beaulieu et j'y retournerai l'année prochaine
car on y fait toujours de bonnes affaires et la rivière est trés agréable à
remonter.
Durant tous ses W E je n'ai jamais eu de mauvais temps aussi bien durant les
traversées que pendant le séjour à terre( un peu musclée cette année à
l'aller comme au retour).
Quant à la route des Feries , je n'ai pas d'explication mais j'aimerais bien
savoir aussi.
Salut à tous.
Jacques
Gils Gayraud a écrit dans le message <7qjo7g$g00$1@jaydee.iway.fr>...
>
>> Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les coques
>de
>> noix... ;-))
>
>Moi m'sieur.

>
>
>
 
 15 - De Raph le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
Gils Gayraud heeft geschreven in bericht <7qjo7g$g00$1@jaydee.iway.fr>...

>Une petite remarque quand même attention aux ferry qui font la même route
>que nous pour la traversée de nuit entre les différentes villes de France
et
>d'Angleterre.
>
>Quand il croissent le rail il me semble d'après mes relèvements qu'ils
>coupent le rail en diagonale dans le même sens que le rail descendant
>et qu'ils changent de sens quand il croissent le rail montant toujours en
>diagonale mais dans le sens montant quand ils vont d'Angleterre en
>France et inversement pour le ceux qui font France Angleterre.


Ne serait-ce pas pour faciliter la manoeuvre d'évitement en cas de risque de
collision?

Raph
 
 16 - De Sylvain le jeudi 02 septembre 1999 à 02:00 
 
Gils Gayraud a écrit :
> 
> 
> Y-a-t-il d'autres voileux sur ce ng qui l'ont déjà fait avec succès comme
> moi , qui sont encore vivant pour en parler et qui ne sont pas complètement
> fou ?

Ben, ca m'est arrive quelques fois aussi, j'ai pas non plus trouve ca
completement "casse cou". Il y a quand meme de la place entre les gros
bateaux, si on anticipe bien. En partant toujours du principe qu'ils
conservent leur route, et en montrant clairement notre intention de cap,
pas de probleme.

Concernant les ferry, je sais pas....

Sylvain
 
 17 - De Yvon Nedonchelle le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
On Wed, 1 Sep 1999 11:56:05 +0200, "Dan" <dan@objectifphoto.com>
wrote:

>Qui a dit la semaine dernière que les tankers arrivés à éviter les coques de
>noix... ;-))
>
>Il faut être rudement expérimenté (ou un peu fou) pour traverser le rail
>d'Ouessant de nuit.
>
>Dan

Je traverse plusieurs fois par an, de jour ou de nuit, entre Dunkerque
et Ramsgate ou le trafic sur le rail est aussi très important. 
Je n'ai pas le sentiment d'être fou.

Le seul critère important c'est que la visibilité soit bonne, disons
autour de 5 milles.
La nuit, par temps clair, les feux de tête de mat des grands navires
se voient de très loin.

Par contre, Il ne faut jamais traverser par mauvaise visibilité car il
n'est pas certain que les cargos voient les voiliers au radar à tous
les coups, même quand ils sont équipés d'un réflecteur radar.
Des essais récents (Practical boat Owners) semblent montrer que si la
mer est agitée et si il pleut, les voiliers restent invisibles au
radar entre 1 et 3 fois sur 10. (voiliers plastique, mat alu).

 Il peut y avoir des confusions quand les cargos se présentent en
paquet, dans un grain de pluie : avec la perspective et une visibilité
douteuse on mélange facilement les feux des uns et des autres. Dans ce
cas il vaut mieux regarder à plusieurs personnes.

Enfin règle de sécurité élémentaire : Si il y a risque de collision et
si le cargo n'a pas bougé à moins d'un mille (entre 1/2 et 1 mille),
je me déroute systématiquement en visant sa passerelle.

Yvon
 
 18 - De Gérard Marquaire le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
J'ai traversé le rail plusieurs fois de nuit et je ne suis pas certain que
ce soit + dangereux de nuit que de jour.
La nuit (temps clair) les feux sont + parlants et évitent des erreurs avec
des vue 3/4 arrière ou avant qui ne sont pas toujours évidentes.
Mais c'est toujours un peu de stress.

Bonne nav.

Gérard
 
 19 - De Ariel DAHAN, Avocat le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
Il s'agit d'un message multivolet au format MIME.
--------------A9E86CE117AE0E0868F286B5
Content-Type: text/plain; charset=iso-8859-1
Content-Transfer-Encoding: 8bit

Ce qui repose la question cruciale du pilotage entre Dunkerk et
Mer du nord...

Certains préconisent le recours obligatoire à un pilote européen,
pour les navires de nationalité non-européenne.

Et vous, qu'en pensez-vous?

Jean-Francois Garmy a écrit :
> 
> Article paru dans le télégramme aujourd'hui :
> 
> http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/1999/19990901/hm_arti
> cle/region4.htm
> 
> [Début du texte du Télégramme]
> 
> Abordé par un pétrolier un voilier anglais coule au large d'Ouessant
> 
> Dans la nuit de lundi à mardi, un voilier battant pavillon britannique a
> coulé au large d'Ouessant, victime d'un abordage par un pétrolier. Le
> skipper de nationalité anglaise a pu être récupéré sain et sauf.
> 
> C'est à 2h15 du matin qu'un tanker des Bahamas, le "Sea World", jaugeant
> 237.768 tonneaux, est entré en collision avec le "Sarah", un voilier anglais
> de 16 mètres appartenant à une société américaine et qui avait quitté
> l'Aber-Vrach la veille dans la soirée. L'accident s'est produit dans la voie
> montante ouest du système de séparation de trafic d'Ouessant à environ 30
> milles dans le nord-nord-ouest de l'île.
> Dans un premier temps, l'unique occupant du "Sarah" n'a pas souhaité
> recevoir d'assistance. Toutefois, le Cross Corsen, estimant que la voie
> d'eau était importante (cinquante centimètres d'eau dans la cabine) décidait
> de faire appareiller la vedette SNSM de Molène, qui était la plus proche du
> lieu du sinistre, pour aller à la rencontre du voilier. Par ailleurs, afin
> d'éviter tout danger d'une nouvelle collision, le "Sea World" était invité à
> reprendre sa route en direction de Rotterdam (Pays-Bas), un autre pétrolier
> arrivant sur la position et proposant son assistance. De son côté, le Cross,
> privé de contact radio avec le "Sarah", mettait en alerte un hélicoptère
> super-frelon de la base aéronavale de Lanvéoc.
> 
> A 3-h-50, le skipper du "Sarah" envoyait un appel "mayday" en indiquant une
> position qui allait s'avérer fausse. Un quart d'heure plus tard, un dinghy à
> bord duquel s'était réfugié le navigateur était repéré par "L'Amphyon", un
> tanker maltais venant de Lybie. Le pétrolier entamait une manœuvre délicate
> pour s'approcher du canot sans risquer de le couler. Après quelques
> tentatives, "L'Amphyon" parvenait à prendre à son bord le skipper, indemne,
> et son radeau de survie. La vedette de Molène qui était sur le point
> d'arriver sur la zone et le super-frelon étaient, dès lors, dégagés de leur
> mission d'intervention. "L'Amphyon" et le rescapé, un homme âgé d'une
> cinquantaine d'années, devaient rallier hier dans la journée le port anglais
> de Fawley. Le "Sarah" a disparu au fond de l'eau sans qu'il ait été possible
> au pétrolier de le récupérer.
> 
> [Fin du texte du Télégramme]
> 
> Si quelqu'un a plus d'infos sur la cause initiale du problème, merci d'en
> faire profiter le groupe...
> 
> Bons vents
> 
> Jeff
> --------------------
> Jean-François Garmy
> http://garmy.simplenet.com
> Feel Good CC  - Sangria 1976

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Ariel DAHAN, Avocat Associé au Barreau de Paris
DESS de Droit Européen des Affaires
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ariel@ddbd.com
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--------------A9E86CE117AE0E0868F286B5--
 
 20 - De Stefan Gaget le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
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Content-Transfer-Encoding: 8bit

Ariel DAHAN, Avocat wrote:

> Ce qui repose la question cruciale du pilotage entre Dunkerk et
> Mer du nord...
>
> Certains préconisent le recours obligatoire à un pilote européen,
> pour les navires de nationalité non-européenne.
>
> Et vous, qu'en pensez-vous?
>

que Dunkerque s'ecrit avec 'que' et non 'k'

desole, ca n'a rien a voir avec le sujet

stef



--------------1A756ECF7BB28D39B4B8E600
Content-Type: text/html; charset=us-ascii
Content-Transfer-Encoding: 7bit

<HTML>
Ariel DAHAN, Avocat wrote:
<BLOCKQUOTE TYPE=CITE>Ce qui repose la question cruciale du pilotage entre
Dunkerk et
<BR>Mer du nord...

<P>Certains pr&eacute;conisent le recours obligatoire &agrave; un pilote
europ&eacute;en,
<BR>pour les navires de nationalit&eacute; non-europ&eacute;enne.

<P>Et vous, qu'en pensez-vous?
<BR>&nbsp;</BLOCKQUOTE>

<PRE>que Dunkerque s'ecrit avec 'que' et non 'k'</PRE>

<PRE></PRE>

<PRE>desole, ca n'a rien a voir avec le sujet</PRE>

<PRE></PRE>

<PRE>stef</PRE>

<PRE></PRE>
&nbsp;</HTML>

--------------1A756ECF7BB28D39B4B8E600--
 
 21 - De Jean-Francois Garmy le mercredi 01 septembre 1999 à 02:00 
 
Ariel DAHAN :

>Ce qui repose la question cruciale du pilotage entre Dunkerk et
>Mer du nord...

>Certains préconisent le recours obligatoire à un pilote européen,
>pour les navires de nationalité non-européenne.
>
>Et vous, qu'en pensez-vous?


Pas vraiment grand'chose. En ce qui concerne les bateaux à équipage
exotique, ce ne serait peut-être pas idiot. Mais il me semble qu'un
pétrolier des Bahamas ne veut pas dire grand'chose quant à la nationalité
réelle de son équipage.

En ce qui concerne l'accident relaté dans le Télégramme, je n'ai pas d'idée,
n'ayant aucun élément de circonstances précises sur les responsabilités
relatives des skippers respectifs.

Bons vents,

Jeff
--------------------
Jean-François Garmy
http://garmy.simplenet.com
Feel Good CC  - Sangria 1976
 

frbateaux.net - Horaire marée - Dernière mise à jour le 10 juillet 2012 - faq@frbateaux.net