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Le bon réflexe : Loffer, abattre ou choquer ?    
35 messages du 07/05/2007 au 11/05/2007    

 1 - De JP le lundi 07 mai 2007 à 12:01 
 
Bonjour à tous,
Une question me taraude l'esprit.
A votre avis :
Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
1) Loffer
2) Abattre
3) Choquer la GV
4) Ne rien faire

Merci de vos avis éclairés.
 
 2 - De dominique le lundi 07 mai 2007 à 12:47 
 
JP a écrit :
> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire

Si la survente est très ponctuelle et que c'est clair au vent, je laisse
remonter doucement (je n'aime pas me battre).
Si les surventes deviennent fréquentes, j'arise la garde robe afin de
garder un bateau confortable et maniable.
Abattre, si la risée est forte et que le bateau part à la gîte, me
semble illusoire. La déformation de la carène interdira certainement
l'abattée.
Si le secteur au vent est malsain, il vaut mieux choquer la grand-voile
et garder son cap voire s'éloigner du danger en laissant porter.
Ne rien faire me paraît difficile. Rapidement, le bateau décidera tout
seul en partant au lof.
Je me suis fait piéger, l'an dernier, sur la côte sauvage, sous le vent
de Belle-Île en Mer. Je « rasais » les cailloux pour profiter du
paysage. Au débouché d'une ria, sans doute par un effet venturi, le vent
s'est brutalement accéléré. Je me senti tout seul avec une forte
survente et bateau bien trop toilé qui partait au lof vers ces beaux
cailloux que j'admirais 30 seconde avant... Grand-voile largement
choquée, j'ai gardé mon cap.
La survente passée, j'ai poursuivi mon tourisme loin sous le vent de
l'île :-)
Bon après-midi,
Dominique
 
 3 - De JP le lundi 07 mai 2007 à 12:55 
 
Merci Dominique de ton expérience.

"dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de news:
463f03b8$0$5099$ba4acef3@news.orange.fr...
> JP a écrit :
>> Bonjour à tous,
>> Une question me taraude l'esprit.
>> A votre avis :
>> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
>> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
>> 1) Loffer
>> 2) Abattre
>> 3) Choquer la GV
>> 4) Ne rien faire
>
> Si la survente est très ponctuelle et que c'est clair au vent, je laisse
> remonter doucement (je n'aime pas me battre).
> Si les surventes deviennent fréquentes, j'arise la garde robe afin de
> garder un bateau confortable et maniable.
> Abattre, si la risée est forte et que le bateau part à la gîte, me semble
> illusoire. La déformation de la carène interdira certainement l'abattée.
> Si le secteur au vent est malsain, il vaut mieux choquer la grand-voile et
> garder son cap voire s'éloigner du danger en laissant porter.
> Ne rien faire me paraît difficile. Rapidement, le bateau décidera tout
> seul en partant au lof.
> Je me suis fait piéger, l'an dernier, sur la côte sauvage, sous le vent de
> Belle-Île en Mer. Je « rasais » les cailloux pour profiter du paysage. Au
> débouché d'une ria, sans doute par un effet venturi, le vent s'est
> brutalement accéléré. Je me senti tout seul avec une forte survente et
> bateau bien trop toilé qui partait au lof vers ces beaux cailloux que
> j'admirais 30 seconde avant... Grand-voile largement choquée, j'ai gardé
> mon cap.
> La survente passée, j'ai poursuivi mon tourisme loin sous le vent de l'île
> :-)
> Bon après-midi,
> Dominique
 
 4 - De Hubert, de Cherbourg le lundi 07 mai 2007 à 13:17 
 
bonjour

ne pas oublier qu'un génois à fort recouvrement peut lui aussi empêcher
d'abattre sur une rafale.

Hubert, de Cherbourg


"dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de
news:463f03b8$0$5099$ba4acef3@news.orange.fr...
> JP a écrit :
> > Bonjour à tous,
> > Une question me taraude l'esprit.
> > A votre avis :
> > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> > 1) Loffer
> > 2) Abattre
> > 3) Choquer la GV
> > 4) Ne rien faire
>
> Si la survente est très ponctuelle et que c'est clair au vent, je laisse
> remonter doucement (je n'aime pas me battre).
> Si les surventes deviennent fréquentes, j'arise la garde robe afin de
> garder un bateau confortable et maniable.
> Abattre, si la risée est forte et que le bateau part à la gîte, me
> semble illusoire. La déformation de la carène interdira certainement
> l'abattée.
> Si le secteur au vent est malsain, il vaut mieux choquer la grand-voile
> et garder son cap voire s'éloigner du danger en laissant porter.
> Ne rien faire me paraît difficile. Rapidement, le bateau décidera tout
> seul en partant au lof.
> Je me suis fait piéger, l'an dernier, sur la côte sauvage, sous le vent
> de Belle-Île en Mer. Je « rasais » les cailloux pour profiter du
> paysage. Au débouché d'une ria, sans doute par un effet venturi, le vent
> s'est brutalement accéléré. Je me senti tout seul avec une forte
> survente et bateau bien trop toilé qui partait au lof vers ces beaux
> cailloux que j'admirais 30 seconde avant... Grand-voile largement
> choquée, j'ai gardé mon cap.
> La survente passée, j'ai poursuivi mon tourisme loin sous le vent de
> l'île :-)
> Bon après-midi,
> Dominique
 
 5 - De robert curbet le lundi 07 mai 2007 à 14:40 
 
1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au
vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il
faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de
lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de
l'eau,  il va partir au lof.
Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de l'autre
coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de l'autre coté,
la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à contre fait
reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à supposer qu'il
y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5 minutes pour reprendre
de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route.
2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire impossible
(le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le près empêche
d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va accroitre la pression
dans les voiles et faire giter encore plus.
3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre
le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV.
attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort recouvrement,
c'est parfois le génois qui fait giter
4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse ne
tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers peuvent
encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien faire, en
disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la vrai voile,
qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a mis les pieds
des haubans dans l'eau, etc...".

Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2

Bonnes gites
Robert

--
"Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement.  Toute
reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."

Pour m'envoyer un mail en direct:
http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt
"JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news:
f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net...
> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.
>
 
 6 - De JP le lundi 07 mai 2007 à 18:28 
 
Merci Bob, c'est clair :-)

"robert curbet" <curbet.robert@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news: 463f1dbb$0$29858$426a74cc@news.free.fr...
> 1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au
> vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il
> faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de
> lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de
> l'eau,  il va partir au lof.
> Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de
> l'autre coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de
> l'autre coté, la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à
> contre fait reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à
> supposer qu'il y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5
> minutes pour reprendre de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route.
> 2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire
> impossible (le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le
> près empêche d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va
> accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus.
> 3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre
> le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV.
> attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort
> recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter
> 4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse
> ne tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers
> peuvent encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien
> faire, en disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la
> vrai voile, qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a
> mis les pieds des haubans dans l'eau, etc...".
>
> Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2
>
> Bonnes gites
> Robert
>
> --
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> illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."
>
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> "JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news:
> f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net...
>> Bonjour à tous,
>> Une question me taraude l'esprit.
>> A votre avis :
>> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
>> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
>> 1) Loffer
>> 2) Abattre
>> 3) Choquer la GV
>> 4) Ne rien faire
>>
>> Merci de vos avis éclairés.
>>
>
>
 
 7 - De Hubert, de Cherbourg le lundi 07 mai 2007 à 18:54 
 
bonsoir

> le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV.
 > attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort
 > recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter

et sur un bateau à bôme très longue, si elle touche l'eau, on ne peut plus
choquer ....

Hubert, de Cherbourg
 
 8 - De Nominoe le lundi 07 mai 2007 à 19:14 
 
Hubert, de Cherbourg wrote:
> bonsoir
>
>> le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV.
>  > attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort
>  > recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter
>
> et sur un bateau à bôme très longue, si elle touche l'eau, on ne peut plus
> choquer ....

d'ou l'importance d'avoir un système de hale-bas facile a choquer...

Nominoe
 
 9 - De Aygo le lundi 07 mai 2007 à 23:44 
 
Bonsoir à tous,

j'apprécie ce genre de post qui m'apprend beaucoup.
En général je me contente de 3) puis 1) en mode panique ...
Je continue de faire mes classes :
Mardi dernier j'ai fais mon premier "chouette" départ au lof sous spi,
l'équipier avait choqué le bras en grand mais pas laissé filer.
Résultat : pratiquement 180 ° avec les filières dans l'eau, chaud !
La trace GPS (que je garde pour mes petits enfants...) sur images-bateaux,
on a poursuivi avec 2 ris sur la GV et le genois ....
nota : Maintenant j'ai un élément pour tenter 4) ...  ;-)

amitiés salées

Eric


"robert curbet" <curbet.robert@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news: 463f1dbb$0$29858$426a74cc@news.free.fr...
> 1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au
> vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il
> faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de
> lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de
> l'eau,  il va partir au lof.
> Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de
> l'autre coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de
> l'autre coté, la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à
> contre fait reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à
> supposer qu'il y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5
> minutes pour reprendre de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route.
> 2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire
> impossible (le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le
> près empêche d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va
> accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus.
> 3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre
> le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV.
> attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort
> recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter
> 4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse
> ne tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers
> peuvent encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien
> faire, en disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la
> vrai voile, qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a
> mis les pieds des haubans dans l'eau, etc...".
>
> Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2
>
> Bonnes gites
> Robert
>
> --
> "Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement.  Toute
> reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
> illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."
>
> Pour m'envoyer un mail en direct:
> http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt
> "JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news:
> f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net...
>> Bonjour à tous,
>> Une question me taraude l'esprit.
>> A votre avis :
>> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
>> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
>> 1) Loffer
>> 2) Abattre
>> 3) Choquer la GV
>> 4) Ne rien faire
>>
>> Merci de vos avis éclairés.
>>
>
>
 
 10 - De ADB le lundi 07 mai 2007 à 20:44 
 
Bonsoir,
La question est intéressante.
Je vois 2 cas de figure:
- en solitaire (ou seul en haut, disons)
- en équipage sur le pont.

En équipage sur le pont, choquer la gv, choquer le génois, puis ariser ou 
pas, ne me semble pas trop compliqué.
En revanche, en solitaire, je vois là encore 2 cas de figure:
- avec un petit bateau
- avec un bateau >10m

Avec un petit bateau, les manoeuvres de gv sont à portée de main du 
barreur. A priori, il peut donc tenir la barre et larguer de la gv puis du 
génois. Mais vite.
Avec un plus gros bateau, généralement à barre à roue et où seul le winch 
de génois est à portée de main, l'affaire me semble plus difficile à 
réaliser. Surtout si on barre au vent. Pour la GV, il faut alors lâcher la 
roue et faire au moins 2m pour aller à l'écoute de GV. Maintenant, la 
survente sur un gros bateau doit mieux s'étaler que sur un petit.

ADB


JP a écrit :
> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
> 
> Merci de vos avis éclairés. 
> 
> 

-- 
Guide Méditerranée :
http://www.guidemediterranee.com

Guide Manche:
http://www.guidemanche.com

Guide Atlantique:
http://www.guideatlantique.com
 
 11 - De Philippe le lundi 07 mai 2007 à 22:53 
 
" 2) Abattre: surement pas, parce que abattre sans choquer va
accroitre la pression
dans les voiles et faire giter encore plus. "

Bonjour,

Là, je ne suis pas d'accord ! Ca m'étonne que Nominoe ou d'autres n'ai
pas réagient.
Non, la gite maximale est obtenu quand on est sur le bon cap.
La pression dans les voile diminue si l'on abat.
Certes pas autant que si l'on loffe, mais elle diminue, et la gîte
avec !
Cela tien du passage d'un écoulement laminaire (ou les deux faces sont
actives) à un écoulement turbulant (décrochage).

Par contre, je ne dis pas que c'est ce que je fais.
Mon bateau ne me laisse pas d'autre choix que celui de remonter au
vent.
De toute façon, il est hors de question de céder, ne serait-ce qu'un
mètre de méditerranée, sous le vent à mes redoutables concurants de
régate !

Mais quand je suis aux allures portantes, c'est ce que je fais.
En cas de survante, j'abat dans le lit du vent, ce qui a pour double
effet de passer en écoulement turbulant (moins de pression dans le
spi) et de réduire le vent apparent (un peut, pas beaucoup).
Là, c'est grandement conseillé !

Voilà, de toute façon, au près, la survante ne me laisse pas beaucoup
le choix.

Bonne soirée.

Philippe.
 
 12 - De Nominoe Piriou le mardi 08 mai 2007 à 07:36 
 
Merci Philippe pour la précision. Comme tu dis hors de question de
laisser un millimètre d'eau aux concurrents sur le parcours ;)

Le problème avec l'abattée, c'est que de toutes facons  en general des
qu'il y a un peu de vent le bateau ne va pas se laisse faire et au mieux
tu continueras tout droit, ou sinon tu en profiteras pour gagner un
tout petit peu au vent

Nominoe

Philippe wrote:
> " 2) Abattre: surement pas, parce que abattre sans choquer va
> accroitre la pression
> dans les voiles et faire giter encore plus. "
>
> Bonjour,
>
> Là, je ne suis pas d'accord ! Ca m'étonne que Nominoe ou d'autres n'ai
> pas réagient.
> Non, la gite maximale est obtenu quand on est sur le bon cap.
> La pression dans les voile diminue si l'on abat.
> Certes pas autant que si l'on loffe, mais elle diminue, et la gîte
> avec !
> Cela tien du passage d'un écoulement laminaire (ou les deux faces sont
> actives) à un écoulement turbulant (décrochage).
>
> Par contre, je ne dis pas que c'est ce que je fais.
> Mon bateau ne me laisse pas d'autre choix que celui de remonter au
> vent.
> De toute façon, il est hors de question de céder, ne serait-ce qu'un
> mètre de méditerranée, sous le vent à mes redoutables concurants de
> régate !
>
> Mais quand je suis aux allures portantes, c'est ce que je fais.
> En cas de survante, j'abat dans le lit du vent, ce qui a pour double
> effet de passer en écoulement turbulant (moins de pression dans le
> spi) et de réduire le vent apparent (un peut, pas beaucoup).
> Là, c'est grandement conseillé !
>
> Voilà, de toute façon, au près, la survante ne me laisse pas beaucoup
> le choix.
>
> Bonne soirée.
>
> Philippe.
>
 
 13 - De robert curbet le mardi 08 mai 2007 à 12:55 
 
Ah! enfin une discussion interressante :-))

La gite est le résultât de plusieurs forces, qui peuvent se décomposer en 4:
- la composante aéro dynamique de dérive
- la composante hydrodynamique de portance
- le poids appliqué au centre de gravité
- la poussée d'Archimède appliquée au centre de carène

Laissons de coté le poids et la poussée d'Archimède qui sont constants, sauf
si on réussit à descendre la quille, pour abaisser le centre de gravité, ou
déplacer le centre de carène
La force aérodynamique de dérive est maximale quand la force propulsive est
nulle, c'est à dire quand le bateau et arrété et que le vent souffle à la
perpendiculaire de la surface de la voile (vent de trvers, GV bordé à bloc).
Plus cette force s'applique en hauteur, plus elle a d'influence, c'est
pourquoi, il faut abaisser le centre de voilure en arisant.
La composante hydrodynamique de portance est la résultante de deux forces:
lorsque le bateau est à l'arrêt, la poussée d'Archimède est égale au poids
du bateau si celui-ci flotte. Dès que le bateau commence à avancer, il se
crée une pression dynamique ou une force de portance qui soulève le bateau,
diminuant le volume immergé et réduisant la poussée d'Archimède. La somme
des 2 forces (portance et Archimède) est toujours égale au poids. L'une
diminuant ou augmentant lorsque l'autre augmente ou diminue. Dès que la
totalité de la force de portance est égale au poids du bateau, la poussée
d'Archimède est alors égale à 0 et le bateau ne flotte plus, il se déplace à
la surface de l'eau : il plane
Cette force  est donc minimale à l'arrêt.
Il en résulte que à vitesse réduite, et avec un plan de voilure
perpendiculaire au vent, la gîte devient maximum.
On est bien dans le cas, d'un voilier qui a abattu sans choquer sa GV:
vitesse nulle, vent de travers.

Volà pourquoi j'en déduit que si on abat sans choquer la gîte s'accentue.
Mon expérience aussi.
Si vous trouvez mes explications maladroites, ou incompréhensibles, les
originales, et combien plus complètes sont dans la bible des Glénans et dans
certains sites sur la toile.(merci google).

Robert
(pour info, il n'y a pas un pêt de vent à Fréjus, et je n'arriverai pas à
giter aujourd'hui )


--
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" 2) Abattre: surement pas, parce que abattre sans choquer va
accroitre la pression
dans les voiles et faire giter encore plus. "

Bonjour,

Là, je ne suis pas d'accord ! Ca m'étonne que Nominoe ou d'autres n'ai
pas réagient.
Non, la gite maximale est obtenu quand on est sur le bon cap.
La pression dans les voile diminue si l'on abat.
Certes pas autant que si l'on loffe, mais elle diminue, et la gîte
avec !
Cela tien du passage d'un écoulement laminaire (ou les deux faces sont
actives) à un écoulement turbulant (décrochage).

Par contre, je ne dis pas que c'est ce que je fais.
Mon bateau ne me laisse pas d'autre choix que celui de remonter au
vent.
De toute façon, il est hors de question de céder, ne serait-ce qu'un
mètre de méditerranée, sous le vent à mes redoutables concurants de
régate !

Mais quand je suis aux allures portantes, c'est ce que je fais.
En cas de survante, j'abat dans le lit du vent, ce qui a pour double
effet de passer en écoulement turbulant (moins de pression dans le
spi) et de réduire le vent apparent (un peut, pas beaucoup).
Là, c'est grandement conseillé !

Voilà, de toute façon, au près, la survante ne me laisse pas beaucoup
le choix.

Bonne soirée.

Philippe.
 
 14 - De Aygo le mardi 08 mai 2007 à 14:04 
 
>
> Volà pourquoi j'en déduit que si on abat sans choquer la gîte s'accentue.
> Mon expérience aussi.
> Si vous trouvez mes explications maladroites, ou incompréhensibles, les
> originales, et combien plus complètes sont dans la bible des Glénans et
> dans certains sites sur la toile.(merci google).
>

Merci, c'est tout à fait clair.
Voila qui rejoint ce que j'ai constaté et qui me semblait une évidence :
vent de travers et bordé à toc = gîte max, donc il faut loffer.
 
 15 - De titi le mardi 08 mai 2007 à 22:44 
 
"robert curbet" <curbet.robert@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news: 4640570e$0$6091$426a74cc@news.free.fr...
..../...
> La composante hydrodynamique de portance est la résultante de deux forces:
> lorsque le bateau est à l'arrêt, la poussée d'Archimède est égale au poids
> du bateau si celui-ci flotte. Dès que le bateau commence à avancer, il se
> crée une pression dynamique ou une force de portance qui soulève le
> bateau, diminuant le volume immergé et réduisant la poussée d'Archimède.
> La somme des 2 forces (portance et Archimède) est toujours égale au poids.
> L'une diminuant ou augmentant lorsque l'autre augmente ou diminue. Dès que
> la totalité de la force de portance est égale au poids du bateau, la
> poussée d'Archimède est alors égale à 0 et le bateau ne flotte plus, il se
> déplace à la surface de l'eau : il plane

Quel enthousiasme!!

Sans jouer au rabas joie, peu (très peu!!) de bateaux 'planent'; quelques
uns 'surfent'. La force verticale liée au déplacement de la carène n'a rien
d'automatique en ce qui concerne sa direction et se paie toujours d'une
trainée lorsqu'elle existe. Dans l'immense majorité des cas, le déplacement
de la carène commence par produire un enfoncement de la carène dans l'eau
(ce qui a toujours fait les beaux jours des architectes dans les différentes
jauges taxées sur la longueur à la flotaison), c'est ensuite l'apparition de
la vague d'étrave, le positionnement des masses mobiles (appelé aussi
équipiers) et les efforts sur le grément (bulle du spi par exemple) qui vont
produire un changement d'assiette donnant une composante vers le haut. Et
c'est uniquement lorsque le bilan des forces permet au bateau de monter sur
sa vague qu'il peut depasser sa vitesse critique et 'planer'.

Pour se convaincre de la direction initiale de la force verticale qui
s'exerce sur une carène en mouvement à la surface d'un fluide, laissez
pendre entre le pouce et l'index une petite cuillère et approchez la du jet
d'un robinet ouvert.

Pour se convaincre (encore) profiter des nombreuses photos des class America
(qui ne planent que lorsqu'ils sont transportés par avion) et tenter de
chercher l'intéret des élancements arrière et de l'étrave à 2 angles, si
l'on supose que dès qu'ils avancent ils montent!!
 
 16 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 
 
JP wrote:

> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.

Bonsoir.

Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.

Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le
bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
choqué il faut reborder.
Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.

Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV
ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !

Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
apparent diminue).
Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
l'eau et le spi en furie !
C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la
joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu
si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme,
mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 17 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 
 
JP wrote:

> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.

Bonsoir.

Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.

Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le
bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
choqué il faut reborder.
Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.

Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV
ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !

Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
apparent diminue).
Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
l'eau et le spi en furie !
C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la
joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu
si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme,
mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 18 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 
 
JP wrote:

> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.

Bonsoir.

Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.

Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le
bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
choqué il faut reborder.
Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.

Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV
ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !

Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
apparent diminue).
Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
l'eau et le spi en furie !
C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la
joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu
si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme,
mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 19 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 
 
JP wrote:

> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.

Bonsoir.

Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.

Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le
bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
choqué il faut reborder.
Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.

Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV
ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !

Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
apparent diminue).
Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
l'eau et le spi en furie !
C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la
joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu
si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme,
mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 20 - De ivan le mardi 08 mai 2007 à 02:36 
 
hello,

c'est vraiement interessent la voile , mais avec les termes utilisés je suis
complétement perdu :)
Je ne possède pas de voilier , (in board four winns 24) mais cela est un
vieux rêve pour moi de naviguer et de visiter plein d'endroit charmant .
Je consacrerais cela peut etre pour ma retraite si je vie suffisament vieux
, enfin je vais pas pourrir le post initiale , juste une question
subsidiaire , y'a t'il un site "voile pour les nuls " ??

cordialement à tous et soyez prudents

--
Charbonnier Ivan


www.1000-bornes.com
Site pro

www.corallium.net
Site sur le récifal

www.collection-corals.com
L'échange
"Yvon" <yvon.nedonOTEZchelle@wanaOTEZdoo.fr> a écrit dans le message de
news: 463fb111$0$27380$ba4acef3@news.orange.fr...
> JP wrote:
>
>> Bonjour à tous,
>> Une question me taraude l'esprit.
>> A votre avis :
>> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
>> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
>> 1) Loffer
>> 2) Abattre
>> 3) Choquer la GV
>> 4) Ne rien faire
>>
>> Merci de vos avis éclairés.
>
> Bonsoir.
>
> Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.
>
> Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
> soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
> comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que
> le
> bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
> faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
> choqué il faut reborder.
> Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
> et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.
>
> Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
> quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la
> GV
> ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
> risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
> arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !
>
> Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
> pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
> apparent diminue).
> Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
> l'eau et le spi en furie !
> C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à
> la
> joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
> Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un
> peu
> si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de
> bôme,
> mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
> l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
> spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
> Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
> --
> Yvon du Vert-Galant
> http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 21 - De Jean-Jacques (nantes) le mardi 08 mai 2007 à 22:46 
 
"ivan" <charbonnier.ivan@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
463fc613$0$27388$ba4acef3@news.orange.fr...
> hello,
>
> c'est vraiement interessent la voile , mais avec les termes utilisés je
> suis complétement perdu :)

Voui, je suis d'accord avec toi......
Bon, moi, je décrypte...je m'y retrouve, un peu comme un Français qui va en
Guadeloupe, il comprend un mot sur 3 le Z'oreille, mais il comprend.

Moi, dans un cas comme ils disent, je fais instinctivement comme ils
disent....le chariot, je choque, j'abat pas, mais je ne sais pas le dire en
terme de voile....et encore moins en termes aérodynamiques comme le dit
Robert Curbet.

Je sais pas, c'est instinctif...mais si on a compris un peu le rapport de
forces dans les voiles, pourquoi le bateau part au Lof, ce qui semble tout à
fait logique quand le boat est mal règlé ou en cas de survente...le boat est
d'un seul coup mal règlé....On libère, on allège, on réduit les forces, et
on réduit donc la gite...on redevient manouevrant...

Bon, moi je ne sait pas en parler...laissons les pros..

JJ
 
 22 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 
 
JP wrote:

> Bonjour à tous,
> Une question me taraude l'esprit.
> A votre avis :
> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau.
> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est :
> 1) Loffer
> 2) Abattre
> 3) Choquer la GV
> 4) Ne rien faire
>
> Merci de vos avis éclairés.

Bonsoir.

Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure.

Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient
soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof
comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le
bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il
faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir
choqué il faut reborder.
Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent
et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue.

Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise
quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV
ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la
risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en
arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine !

Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
apparent diminue).
Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
l'eau et le spi en furie !
C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la
joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur.
Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu
si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme,
mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé
l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.
Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 23 - De Aygo le mardi 08 mai 2007 à 10:26 
 
Bonjour à tous,

petite question complémentaire pour analyser pourquoi on a failli se mettre
au tas pour de bon :

> Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues
> pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent
> apparent diminue).

Ca, c'est bon, au moment de la survente, je barrais à 120° du vent et pas au
cap, il n'y avais quasiment pas de mer.

> Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans
> l'eau et le spi en furie !

Oui et ça fout les choquottes !

> Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un
> peu
> si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de
> bôme,
> mais pour que ça marche l'action doit être instantanée.

Comment le sens-tu ? à la barre qui devient dure ? Parceque dans mon cas
c'est parti d'un coup sans prévenir. Quand on a choqué le spi, il est resté
une poche d'air qui n'a rien arrangé (c'est pour cela que je crois qu'on
aurais dû laisser filer l'écoute complétement, non ?) Peut-être étaient-on
trop bordés ?

Une fois passé
> l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du
> spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant.

Je confirme ! il faut aussi reprendre le cap, récupérer l'écoute ....

> Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi.
> --
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii, vive la chaussette ! en voilà un équipement qui
rassure les débutants !

Dernière question : jusqu'à quelle force de vent portez-vous le spi ?
Ce jour-là il y avait 11 - 13 noeuds et ça c'est gaté quand le vent est
monté brusquement à 16 - 18 noeuds.
 
 24 - De Nominoe le mardi 08 mai 2007 à 10:53 
 
On 8 mai, 10:26, "Aygo" <A...@tiscali.fr> wrote:
> Ca, c'est bon, au moment de la survente, je barrais à 120° du vent et pas au
> cap, il n'y avais quasiment pas de mer.

c'est une bonne alllure pour partir facilement au tas ;)

> Comment le sens-tu ? à la barre qui devient dure ? Parceque dans mon cas
> c'est parti d'un coup sans prévenir. Quand on a choqué le spi, il est resté
> une poche d'air qui n'a rien arrangé (c'est pour cela que je crois qu'on
> aurais dû laisser filer l'écoute complétement, non ?) Peut-être étaient-on
> trop bordés ?

on doit sentir très rapidement que le bateau va partir, ça se sent à
la barre et aussi à l'écoute de spi. Souvent le spi est trop bordé et
pas assez brassé. Le probléme de choquer le spi lorsqu'on part au tas,
c'est que le spi a tendance à monter et finalement on se retrouve avec
le centre de voilure du spi très haut et le bateau qui continue à
giter fortement... Il faut donc soit garder le spi relativement bordé
pour éviter qu'il ne monte, soit franchement choquer pour qu'il parte
en drapeau. Une autre solution si on a du monde à bord, c'est déjà le
choqué du hale-bas de grand voile qui souvent suffit à soulager la
grand voile et ramener le bateau en place, soit choquer 1 ou 2 mètres
de drisse de spi lorsque le bateau est bien au tas, ainsi on soulage
le haut du spi et le bateau se redresse, le safran accroche à nouveau
et on peut repartir.

> Dernière question : jusqu'à quelle force de vent portez-vous le spi ?
> Ce jour-là il y avait 11 - 13 noeuds et ça c'est gaté quand le vent est
> monté brusquement à 16 - 18 noeuds.

tout dépend du capitaine, de son âge, de son expérience, de
l'équipage, du nombre de gens, de l'allure. Au petit largue on va vite
changer le spi pour le génois car finalement on ne va pas gagner en
vitesse ce qu'on va perdre en confort. Au vent arrière c'est souvent
en fonction de la mer et là on peut garder le spi facilement jusque 25
noeuds en croisière même à deux. Il ne faut surtout pas avoir peur du
spi car si vraiment on ne le maîtrise plus il suffit de se mettre vent
arrière et de laisser filer la drisse, le spi part ainsi en drapeau et
on récupère tranquillement la toile :)

Nominoë
 
 25 - De Aygo le mardi 08 mai 2007 à 11:17 
 
Merci Nominoé,

Pour ce qui est du hale-bas, pour moi c'est foutu : il est rigide, je garde
l'astuce de la drisse.
Quant à laissé filer en drapeau, c'est ma solution préfrée, parce qu'avec un
spi asy je n'ai pas de pb pour le récupérer (en plus j'ai investi dans une
chaussette).

J'ai du mal à descendre en desous de 140° du vent, je sais que le spi asy ne
se porte pas au vent AR mais quand même !
Est-ce que je règle mal ?
Doit-on laisser monter le point d'amure ou plutôt le garder bas ?
En général, et aprés plusieurs bords d'essais par petit temps, je suis
arrivé à un réglage qui consiste à laisser monter le point d'ammure et
choquer au max le bras (jusqu'à ce que le guindant tende à se refermer, puis
reprendre un peu de bras). Mais bon, c'est expérimental et par petit temps
(8- 10 noeuds).
Je met une photo sur image-bateaux, votre avis sur le réglage du spi
m'interesse.

A+

Eric

"Nominoe" <nominoe@gmail.com> a écrit dans le message de news:
1178614385.300183.164190@p77g2000hsh.googlegroups.com...
On 8 mai, 10:26, "Aygo" <A...@tiscali.fr> wrote:
> Ca, c'est bon, au moment de la survente, je barrais à 120° du vent et pas
> au
> cap, il n'y avais quasiment pas de mer.

c'est une bonne alllure pour partir facilement au tas ;)

> Comment le sens-tu ? à la barre qui devient dure ? Parceque dans mon cas
> c'est parti d'un coup sans prévenir. Quand on a choqué le spi, il est
> resté
> une poche d'air qui n'a rien arrangé (c'est pour cela que je crois qu'on
> aurais dû laisser filer l'écoute complétement, non ?) Peut-être étaient-on
> trop bordés ?

on doit sentir très rapidement que le bateau va partir, ça se sent à
la barre et aussi à l'écoute de spi. Souvent le spi est trop bordé et
pas assez brassé. Le probléme de choquer le spi lorsqu'on part au tas,
c'est que le spi a tendance à monter et finalement on se retrouve avec
le centre de voilure du spi très haut et le bateau qui continue à
giter fortement... Il faut donc soit garder le spi relativement bordé
pour éviter qu'il ne monte, soit franchement choquer pour qu'il parte
en drapeau. Une autre solution si on a du monde à bord, c'est déjà le
choqué du hale-bas de grand voile qui souvent suffit à soulager la
grand voile et ramener le bateau en place, soit choquer 1 ou 2 mètres
de drisse de spi lorsque le bateau est bien au tas, ainsi on soulage
le haut du spi et le bateau se redresse, le safran accroche à nouveau
et on peut repartir.

> Dernière question : jusqu'à quelle force de vent portez-vous le spi ?
> Ce jour-là il y avait 11 - 13 noeuds et ça c'est gaté quand le vent est
> monté brusquement à 16 - 18 noeuds.

tout dépend du capitaine, de son âge, de son expérience, de
l'équipage, du nombre de gens, de l'allure. Au petit largue on va vite
changer le spi pour le génois car finalement on ne va pas gagner en
vitesse ce qu'on va perdre en confort. Au vent arrière c'est souvent
en fonction de la mer et là on peut garder le spi facilement jusque 25
noeuds en croisière même à deux. Il ne faut surtout pas avoir peur du
spi car si vraiment on ne le maîtrise plus il suffit de se mettre vent
arrière et de laisser filer la drisse, le spi part ainsi en drapeau et
on récupère tranquillement la toile :)

Nominoë
 
 26 - De Pylblue le mardi 08 mai 2007 à 11:28 
 
Tout à fait d'accord avec la réponse claire et complète de Nominoé.
Juste une précision. J'attache plus d'importance au choqué du hâle-bas de
GV. C'est le geste le plus rapide et c'est pour cela qu' il suffit souvent.
En équipage, lorsqu'un départ au lof peut être dangereux (en régate au
contact)  je postais toujours un équipier au hâle-bas.

Pierre Yves Lack


"Nominoe" <nominoe@gmail.com> a écrit dans le message de news:
1178614385.300183.164190@p77g2000hsh.googlegroups.com...
On 8 mai, 10:26, "Aygo" <A...@tiscali.fr> wrote:
> Ca, c'est bon, au moment de la survente, je barrais à 120° du vent et pas
> au
> cap, il n'y avais quasiment pas de mer.

c'est une bonne alllure pour partir facilement au tas ;)

> Comment le sens-tu ? à la barre qui devient dure ? Parceque dans mon cas
> c'est parti d'un coup sans prévenir. Quand on a choqué le spi, il est
> resté
> une poche d'air qui n'a rien arrangé (c'est pour cela que je crois qu'on
> aurais dû laisser filer l'écoute complétement, non ?) Peut-être étaient-on
> trop bordés ?

on doit sentir très rapidement que le bateau va partir, ça se sent à
la barre et aussi à l'écoute de spi. Souvent le spi est trop bordé et
pas assez brassé. Le probléme de choquer le spi lorsqu'on part au tas,
c'est que le spi a tendance à monter et finalement on se retrouve avec
le centre de voilure du spi très haut et le bateau qui continue à
giter fortement... Il faut donc soit garder le spi relativement bordé
pour éviter qu'il ne monte, soit franchement choquer pour qu'il parte
en drapeau. Une autre solution si on a du monde à bord, c'est déjà le
choqué du hale-bas de grand voile qui souvent suffit à soulager la
grand voile et ramener le bateau en place, soit choquer 1 ou 2 mètres
de drisse de spi lorsque le bateau est bien au tas, ainsi on soulage
le haut du spi et le bateau se redresse, le safran accroche à nouveau
et on peut repartir.

> Dernière question : jusqu'à quelle force de vent portez-vous le spi ?
> Ce jour-là il y avait 11 - 13 noeuds et ça c'est gaté quand le vent est
> monté brusquement à 16 - 18 noeuds.

tout dépend du capitaine, de son âge, de son expérience, de
l'équipage, du nombre de gens, de l'allure. Au petit largue on va vite
changer le spi pour le génois car finalement on ne va pas gagner en
vitesse ce qu'on va perdre en confort. Au vent arrière c'est souvent
en fonction de la mer et là on peut garder le spi facilement jusque 25
noeuds en croisière même à deux. Il ne faut surtout pas avoir peur du
spi car si vraiment on ne le maîtrise plus il suffit de se mettre vent
arrière et de laisser filer la drisse, le spi part ainsi en drapeau et
on récupère tranquillement la toile :)

Nominoë
 
 27 - De Nominoe le mardi 08 mai 2007 à 13:23 
 
On 8 mai, 11:17, "Aygo" <A...@tiscali.fr> wrote:
> Pour ce qui est du hale-bas, pour moi c'est foutu : il est rigide, je garde
> l'astuce de la drisse.

mis à part les hale-bas hydrauliques ou ceux à vis, la plupart des
hale-bas rigides sont en fait une sorte de piston à ressort, donc si
on lache le bout du hale-bas, la bôme devrait pouvoir monter toute
seule, non?

> Quant à laissé filer en drapeau, c'est ma solution préfrée, parce qu'avec un
> spi asy je n'ai pas de pb pour le récupérer (en plus j'ai investi dans une
> chaussette).

avec l'asymétrique c'est vrai que c'est plus facile

>
> J'ai du mal à descendre en desous de 140° du vent, je sais que le spi asy ne
> se porte pas au vent AR mais quand même !

tout doit dépendre des asymétriques. je navigues très rarement avec le
spy asymétrique mais en choquant suffisamment le point d'amure en
abattant, on doit pouvoir faire monter le spi au vent. Il faut surtout
veiller à ne pas etouffer le spi en surbordant (valable aussis
lorsqu'on se rapproche du vent car dans ce cas là on recule le centre
de voilure et on risque encore plus de partir au tas)

> Est-ce que je règle mal ?
> Doit-on laisser monter le point d'amure ou plutôt le garder bas ?
> En général, et aprés plusieurs bords d'essais par petit temps, je suis
> arrivé à un réglage qui consiste à laisser monter le point d'ammure et
> choquer au max le bras (jusqu'à ce que le guindant tende à se refermer, puis
> reprendre un peu de bras). Mais bon, c'est expérimental et par petit temps
> (8- 10 noeuds).

voir plus haut, mais ça marche bien comme ça :)

> Je met une photo sur image-bateaux, votre avis sur le réglage du spi
> m'interesse.

je verrai ça ce soir

Bonne journée

Nominoë
 
 28 - De Nominoe le mardi 08 mai 2007 à 13:24 
 
On 8 mai, 11:28, " Pylblue" <pylackpylb...@club-internetpylblue.fr>
wrote:
> Tout à fait d'accord avec la réponse claire et complète de Nominoé.
> Juste une précision. J'attache plus d'importance au choqué du hâle-bas de
> GV. C'est le geste le plus rapide et c'est pour cela qu' il suffit souvent.
> En équipage, lorsqu'un départ au lof peut être dangereux (en régate au
> contact)  je postais toujours un équipier au hâle-bas.

je suis bien d'accord, dans la plupart des cas le hale-bas est plus
que suffisant. La drisse est surtout là en dernier recours

Nominoë
 
 29 - De Philippe le mercredi 09 mai 2007 à 22:00 
 
On s'éloigne un peut du sujet du départ, mais ces contributions sont
très intéressantes.
D'ici que j'ai un bateau de cette taille, on aura inventé autre chose
que la chaussette !
Bon alors, on continue, ou on lance un autre sujet ?
Jusqu'a quelle force de vent affalez vous le spi au vent ? Hein ?

Philippe.
 
 30 - De Nominoe Piriou le mercredi 09 mai 2007 à 22:32 
 
Philippe wrote:
> On s'éloigne un peut du sujet du départ, mais ces contributions sont
> très intéressantes.
> D'ici que j'ai un bateau de cette taille, on aura inventé autre chose
> que la chaussette !
> Bon alors, on continue, ou on lance un autre sujet ?
> Jusqu'a quelle force de vent affalez vous le spi au vent ? Hein ?

perso tant que le spi tient j'affale aussi bien au vent que sous le
vent. Mais souvent il s'agit d'approcher une bouee et on n
est pas toujours vraiment vent arrire ... et lorsque le vent souffle
bien je trouve l'affalage au vent limite lorsqu'on n'est pas bien vent
arriere.  Un des avantages pour moi de l'affalage au vent est que en se
debrouillant correctement le spi se met contre le genois ce qui laisse
le temps de faire un affalage tranquille :)

Et puis autre critere, la taille dus pi: sur un class 8 j'affalais au
vent plus ou moins quel que soit le vent, par contre sur un imx40 sur
lequel je navigue pour le moment tout depend du vent et de l'allure.

Nominoe
 
 31 - De Nominoe Piriou le mercredi 09 mai 2007 à 22:43 
 
Nominoe Piriou wrote:
> Philippe wrote:
>> On s'éloigne un peut du sujet du départ, mais ces contributions sont
>> très intéressantes.
>> D'ici que j'ai un bateau de cette taille, on aura inventé autre chose
>> que la chaussette !
>> Bon alors, on continue, ou on lance un autre sujet ?
>> Jusqu'a quelle force de vent affalez vous le spi au vent ? Hein ?
>
> perso tant que le spi tient j'affale aussi bien au vent que sous le
> vent. Mais souvent il s'agit d'approcher une bouee et on n
> est pas toujours vraiment vent arrire ... et lorsque le vent souffle
> bien je trouve l'affalage au vent limite lorsqu'on n'est pas bien vent
> arriere.  Un des avantages pour moi de l'affalage au vent est que en se
> debrouillant correctement le spi se met contre le genois ce qui laisse
> le temps de faire un affalage tranquille :)
>
> Et puis autre critere, la taille dus pi: sur un class 8 j'affalais au
> vent plus ou moins quel que soit le vent, par contre sur un imx40 sur
> lequel je navigue pour le moment tout depend du vent et de l'allure.
>
> Nominoe

juste une precision, le choix de l'affalage au vent ou sous le vent
depend egalement du cote duquel on veut renvoyer le spi par la suite,
dependant du parcours, boueers, manoeuvres, etc... L'interet principal
est d'avoir le spi toujours pret du bon cote pour la suite des evenements

Nominoe
 
 32 - De Yvon le jeudi 10 mai 2007 à 00:34 
 
Nominoe Piriou wrote:

> Nominoe Piriou wrote:
>> Philippe wrote:
>>> On s'éloigne un peut du sujet du départ, mais ces contributions sont
>>> très intéressantes.
>>> D'ici que j'ai un bateau de cette taille, on aura inventé autre chose
>>> que la chaussette !
>>> Bon alors, on continue, ou on lance un autre sujet ?
>>> Jusqu'a quelle force de vent affalez vous le spi au vent ? Hein ?
>>
>> perso tant que le spi tient j'affale aussi bien au vent que sous le
>> vent. Mais souvent il s'agit d'approcher une bouée et on n
>> est pas toujours vraiment vent arrière ... et lorsque le vent souffle
>> bien je trouve l'affalage au vent limite lorsqu'on n'est pas bien vent
>> arriere.  Un des avantages pour moi de l'affalage au vent est que en se
>> debrouillant correctement le spi se met contre le genois ce qui laisse
>> le temps de faire un affalage tranquille :)
>>
>> Et puis autre critere, la taille dus pi: sur un class 8 j'affalais au
>> vent plus ou moins quel que soit le vent, par contre sur un imx40 sur
>> lequel je navigue pour le moment tout depend du vent et de l'allure.
>>
>> Nominoe
>
> juste une précision, le choix de l'affalage au vent ou sous le vent
> dépend également du cote duquel on veut renvoyer le spi par la suite,
> dépendant du parcours, boueers, manoeuvres, etc... L'interet principal
> est d'avoir le spi toujours pret du bon cote pour la suite des evenements
>
> Nominoe

Bonsoir.

Je n'affale jamais le spi au vent car je navigue surtout en solo.
Sur mon bateau étroit on peut affaler sous le vent et rentrer le spi
(70-80m2) dans le carré pratiquement sans changer de place.
Bien sur il faut encore plier le spi, remettre en place drisse, bras et sac
à spi dans le balcon.
C'est beaucoup de travail, mais je n'ai jamais réussi à renvoyer proprement
le spi sous la bôme en solo. Il faut vraiment être plusieurs pour réussir
cette manoeuvre assez vite et éviter le noeud Gordien

PS : comme j'ai tendance à naviguer en équipage comme en solo j'utilise mes
deux spis sur les petits parcours banane.
--
Yvon du Vert-Galant
http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle
 
 33 - De Nominoe Piriou le jeudi 10 mai 2007 à 07:55 
 
> Je n'affale jamais le spi au vent car je navigue surtout en solo.
> Sur mon bateau étroit on peut affaler sous le vent et rentrer le spi
> (70-80m2) dans le carré pratiquement sans changer de place.
> Bien sur il faut encore plier le spi, remettre en place drisse, bras et sac
> à spi dans le balcon.
> C'est beaucoup de travail, mais je n'ai jamais réussi à renvoyer proprement
> le spi sous la bôme en solo. Il faut vraiment être plusieurs pour réussir
> cette manoeuvre assez vite et éviter le noeud Gordien

c'est clair qu'en solitaire ca me parait plus difficile. L'avantage de
maitriser la manoeuvre d'affalage au vent est de l'affaler du cote
duquel on va le renvoyer.

En solitaire il me parait de toute facon difficile de renvoyer le spi
depuis la descente.

Par contre des qu'on affale et qu;on renvoie le spi depuis la plage
avant la manoeuvre est tres facile et on n'a plus besoin de ranger le
spi, verifier ecoutes et bras, etc..., tout reste pret a etre renvoye
sur la plage avant

Nominoe
 
 34 - De Philippe le jeudi 10 mai 2007 à 21:01 
 
Nominoe explique :

> Par contre des qu'on affale et qu;on renvoie le spi depuis la plage
> avant la manoeuvre est tres facile et on n'a plus besoin de ranger le
> spi, verifier ecoutes et bras, etc..., tout reste pret a etre renvoye
> sur la plage avant
>
> Nominoe

C'est tout à fait ce qu'il faut que je travaille !
Rentrer le spi du bon côté, et par le capot avant.
Cela évite le fastidieux travail de ranger les écoutes, drisses, plier
le spi, le repasser pour enlever les faux plis ...
Bon, j'ai quelques inquiettudes quand a laisser le capot avant ouvert
quand il y a un peut de mer.
Je n'ai pas envie de couler bêtement !

Pour ce qui est de la navigation en solo, là c'est comme Yvon, je
repasse en traditionnel.
C'est un peut lourd, surtout quand on est seul.

Philippe.
 
 35 - De Nominoe Piriou le vendredi 11 mai 2007 à 00:30 
 
Philippe wrote:

> C'est tout à fait ce qu'il faut que je travaille !
> Rentrer le spi du bon côté, et par le capot avant.
> Cela évite le fastidieux travail de ranger les écoutes, drisses, plier
> le spi, le repasser pour enlever les faux plis ...
> Bon, j'ai quelques inquiettudes quand a laisser le capot avant ouvert
> quand il y a un peut de mer.
> Je n'ai pas envie de couler bêtement !

jamais eu de probleme avec le capot a l'avant. Meme ici en Mer du Nord
les voiliers jusqu'aux 40 pieds le font facilement :) Mais bon
j'eviterai quand meme de laisse le capot entrouvert par tres forte mer ;)

> Pour ce qui est de la navigation en solo, là c'est comme Yvon, je
> repasse en traditionnel.
> C'est un peut lourd, surtout quand on est seul.

bien d'accord

Nominoe
 

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