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4 - De Hubert, de Cherbourg le lundi 07 mai 2007 à 13:17 | |||||
bonjour ne pas oublier qu'un génois à fort recouvrement peut lui aussi empêcher d'abattre sur une rafale. Hubert, de Cherbourg "dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de news:463f03b8$0$5099$ba4acef3@news.orange.fr... > JP a écrit : > > Bonjour à tous, > > Une question me taraude l'esprit. > > A votre avis : > > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > > 1) Loffer > > 2) Abattre > > 3) Choquer la GV > > 4) Ne rien faire > > Si la survente est très ponctuelle et que c'est clair au vent, je laisse > remonter doucement (je n'aime pas me battre). > Si les surventes deviennent fréquentes, j'arise la garde robe afin de > garder un bateau confortable et maniable. > Abattre, si la risée est forte et que le bateau part à la gîte, me > semble illusoire. La déformation de la carène interdira certainement > l'abattée. > Si le secteur au vent est malsain, il vaut mieux choquer la grand-voile > et garder son cap voire s'éloigner du danger en laissant porter. > Ne rien faire me paraît difficile. Rapidement, le bateau décidera tout > seul en partant au lof. > Je me suis fait piéger, l'an dernier, sur la côte sauvage, sous le vent > de Belle-Île en Mer. Je « rasais » les cailloux pour profiter du > paysage. Au débouché d'une ria, sans doute par un effet venturi, le vent > s'est brutalement accéléré. Je me senti tout seul avec une forte > survente et bateau bien trop toilé qui partait au lof vers ces beaux > cailloux que j'admirais 30 seconde avant... Grand-voile largement > choquée, j'ai gardé mon cap. > La survente passée, j'ai poursuivi mon tourisme loin sous le vent de > l'île :-) > Bon après-midi, > Dominique |
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5 - De robert curbet le lundi 07 mai 2007 à 14:40 | |||||
1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de l'eau, il va partir au lof. Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de l'autre coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de l'autre coté, la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à contre fait reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à supposer qu'il y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5 minutes pour reprendre de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route. 2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire impossible (le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le près empêche d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus. 3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV. attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter 4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse ne tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers peuvent encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien faire, en disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la vrai voile, qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a mis les pieds des haubans dans l'eau, etc...". Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2 Bonnes gites Robert -- "Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites." Pour m'envoyer un mail en direct: http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt "JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news: f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net... > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. > |
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6 - De JP le lundi 07 mai 2007 à 18:28 | |||||
Merci Bob, c'est clair :-) "robert curbet" <curbet.robert@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de news: 463f1dbb$0$29858$426a74cc@news.free.fr... > 1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au > vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il > faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de > lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de > l'eau, il va partir au lof. > Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de > l'autre coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de > l'autre coté, la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à > contre fait reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à > supposer qu'il y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5 > minutes pour reprendre de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route. > 2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire > impossible (le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le > près empêche d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va > accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus. > 3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre > le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV. > attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort > recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter > 4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse > ne tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers > peuvent encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien > faire, en disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la > vrai voile, qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a > mis les pieds des haubans dans l'eau, etc...". > > Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2 > > Bonnes gites > Robert > > -- > "Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute > reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est > illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites." > > Pour m'envoyer un mail en direct: > http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt > "JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news: > f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net... >> Bonjour à tous, >> Une question me taraude l'esprit. >> A votre avis : >> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. >> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : >> 1) Loffer >> 2) Abattre >> 3) Choquer la GV >> 4) Ne rien faire >> >> Merci de vos avis éclairés. >> > > |
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9 - De Aygo le lundi 07 mai 2007 à 23:44 | |||||
Bonsoir à tous, j'apprécie ce genre de post qui m'apprend beaucoup. En général je me contente de 3) puis 1) en mode panique ... Je continue de faire mes classes : Mardi dernier j'ai fais mon premier "chouette" départ au lof sous spi, l'équipier avait choqué le bras en grand mais pas laissé filer. Résultat : pratiquement 180 ° avec les filières dans l'eau, chaud ! La trace GPS (que je garde pour mes petits enfants...) sur images-bateaux, on a poursuivi avec 2 ris sur la GV et le genois .... nota : Maintenant j'ai un élément pour tenter 4) ... ;-) amitiés salées Eric "robert curbet" <curbet.robert@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de news: 463f1dbb$0$29858$426a74cc@news.free.fr... > 1) Loffer: si on peut loffer sans partir au tas, avec de l'eau à courir au > vent, ç'est une bonne solution: on gagne du cap au vent . C'est ce qu'il > faut faire en régate. Sinon au pire, c'est le bateau qui va le faire de > lui-même. n'étant plus dans ses lignes, le safran commençant à sortir de > l'eau, il va partir au lof. > Scénario catastrophe: en cas de lof violent, il risque de passer de > l'autre coté du vent, avec le génois à contre. Il gîte encore plus de > l'autre coté, la vitesse devient nulle, voire négative, car le génois à > contre fait reculer. Il faut 5 minutes pour tout remettre dans l'ordre (à > supposer qu'il y ait encore quelqu'un dans le cockpit), et encore 5 > minutes pour reprendre de la vitesse, et revirer sur l'ancienne route. > 2) Abattre: surement pas, d'abord parce que c'est difficile voire > impossible (le safran ne porte plus et la GV théoriquement bordé pour le > près empêche d'abattre) ensuite parce que abattre sans choquer va > accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus. > 3) Choquer la GV: bon début de réponse: je dirais plutôt d'abord descendre > le chariot d'écoute de la GV, ensuite, si rien n'y fait, on choque la GV. > attention, sur des bateaux moins récents avec un génois à fort > recouvrement, c'est parfois le génois qui fait giter > 4) Ne rien faire: Tant que le barreur contrôle le bateau, que la vitesse > ne tombe pas, que les passavants ne sont pas l'eau et que les équipiers > peuvent encore aller au rappel au vent, on peut effectivement ne rien > faire, en disant d'un air dégagé: "pas de souci, tout va bien, enfin de la > vrai voile, qui choque est un lâche, moi je me rappelle qu'un jour on a > mis les pieds des haubans dans l'eau, etc...". > > Dans l'ordre de mes préférences, pour moi, c'est 1), 4), 3), jamais 2 > > Bonnes gites > Robert > > -- > "Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute > reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est > illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites." > > Pour m'envoyer un mail en direct: > http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt > "JP" <JP@JP.fr> a écrit dans le message de news: > f1mtch$6l4$1@s1.news.oleane.net... >> Bonjour à tous, >> Une question me taraude l'esprit. >> A votre avis : >> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. >> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : >> 1) Loffer >> 2) Abattre >> 3) Choquer la GV >> 4) Ne rien faire >> >> Merci de vos avis éclairés. >> > > |
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10 - De ADB le lundi 07 mai 2007 à 20:44 | |||||
Bonsoir, La question est intéressante. Je vois 2 cas de figure: - en solitaire (ou seul en haut, disons) - en équipage sur le pont. En équipage sur le pont, choquer la gv, choquer le génois, puis ariser ou pas, ne me semble pas trop compliqué. En revanche, en solitaire, je vois là encore 2 cas de figure: - avec un petit bateau - avec un bateau >10m Avec un petit bateau, les manoeuvres de gv sont à portée de main du barreur. A priori, il peut donc tenir la barre et larguer de la gv puis du génois. Mais vite. Avec un plus gros bateau, généralement à barre à roue et où seul le winch de génois est à portée de main, l'affaire me semble plus difficile à réaliser. Surtout si on barre au vent. Pour la GV, il faut alors lâcher la roue et faire au moins 2m pour aller à l'écoute de GV. Maintenant, la survente sur un gros bateau doit mieux s'étaler que sur un petit. ADB JP a écrit : > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. > > -- Guide Méditerranée : http://www.guidemediterranee.com Guide Manche: http://www.guidemanche.com Guide Atlantique: http://www.guideatlantique.com |
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13 - De robert curbet le mardi 08 mai 2007 à 12:55 | |||||
Ah! enfin une discussion interressante :-)) La gite est le résultât de plusieurs forces, qui peuvent se décomposer en 4: - la composante aéro dynamique de dérive - la composante hydrodynamique de portance - le poids appliqué au centre de gravité - la poussée d'Archimède appliquée au centre de carène Laissons de coté le poids et la poussée d'Archimède qui sont constants, sauf si on réussit à descendre la quille, pour abaisser le centre de gravité, ou déplacer le centre de carène La force aérodynamique de dérive est maximale quand la force propulsive est nulle, c'est à dire quand le bateau et arrété et que le vent souffle à la perpendiculaire de la surface de la voile (vent de trvers, GV bordé à bloc). Plus cette force s'applique en hauteur, plus elle a d'influence, c'est pourquoi, il faut abaisser le centre de voilure en arisant. La composante hydrodynamique de portance est la résultante de deux forces: lorsque le bateau est à l'arrêt, la poussée d'Archimède est égale au poids du bateau si celui-ci flotte. Dès que le bateau commence à avancer, il se crée une pression dynamique ou une force de portance qui soulève le bateau, diminuant le volume immergé et réduisant la poussée d'Archimède. La somme des 2 forces (portance et Archimède) est toujours égale au poids. L'une diminuant ou augmentant lorsque l'autre augmente ou diminue. Dès que la totalité de la force de portance est égale au poids du bateau, la poussée d'Archimède est alors égale à 0 et le bateau ne flotte plus, il se déplace à la surface de l'eau : il plane Cette force est donc minimale à l'arrêt. Il en résulte que à vitesse réduite, et avec un plan de voilure perpendiculaire au vent, la gîte devient maximum. On est bien dans le cas, d'un voilier qui a abattu sans choquer sa GV: vitesse nulle, vent de travers. Volà pourquoi j'en déduit que si on abat sans choquer la gîte s'accentue. Mon expérience aussi. Si vous trouvez mes explications maladroites, ou incompréhensibles, les originales, et combien plus complètes sont dans la bible des Glénans et dans certains sites sur la toile.(merci google). Robert (pour info, il n'y a pas un pêt de vent à Fréjus, et je n'arriverai pas à giter aujourd'hui ) -- "Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites." Pour m'envoyer un mail en direct: http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt "Philippe" <philippe.piedcoq1@libertysurf.fr> a écrit dans le message de news: 1178571230.567587.215090@y5g2000hsa.googlegroups.com... " 2) Abattre: surement pas, parce que abattre sans choquer va accroitre la pression dans les voiles et faire giter encore plus. " Bonjour, Là, je ne suis pas d'accord ! Ca m'étonne que Nominoe ou d'autres n'ai pas réagient. Non, la gite maximale est obtenu quand on est sur le bon cap. La pression dans les voile diminue si l'on abat. Certes pas autant que si l'on loffe, mais elle diminue, et la gîte avec ! Cela tien du passage d'un écoulement laminaire (ou les deux faces sont actives) à un écoulement turbulant (décrochage). Par contre, je ne dis pas que c'est ce que je fais. Mon bateau ne me laisse pas d'autre choix que celui de remonter au vent. De toute façon, il est hors de question de céder, ne serait-ce qu'un mètre de méditerranée, sous le vent à mes redoutables concurants de régate ! Mais quand je suis aux allures portantes, c'est ce que je fais. En cas de survante, j'abat dans le lit du vent, ce qui a pour double effet de passer en écoulement turbulant (moins de pression dans le spi) et de réduire le vent apparent (un peut, pas beaucoup). Là, c'est grandement conseillé ! Voilà, de toute façon, au près, la survante ne me laisse pas beaucoup le choix. Bonne soirée. Philippe. |
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16 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 | |||||
JP wrote: > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. Bonsoir. Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir choqué il faut reborder. Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent apparent diminue). Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans l'eau et le spi en furie ! C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme, mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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17 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 | |||||
JP wrote: > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. Bonsoir. Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir choqué il faut reborder. Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent apparent diminue). Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans l'eau et le spi en furie ! C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme, mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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18 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 | |||||
JP wrote: > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. Bonsoir. Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir choqué il faut reborder. Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent apparent diminue). Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans l'eau et le spi en furie ! C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme, mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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19 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 | |||||
JP wrote: > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. Bonsoir. Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir choqué il faut reborder. Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent apparent diminue). Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans l'eau et le spi en furie ! C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme, mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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20 - De ivan le mardi 08 mai 2007 à 02:36 | |||||
hello, c'est vraiement interessent la voile , mais avec les termes utilisés je suis complétement perdu :) Je ne possède pas de voilier , (in board four winns 24) mais cela est un vieux rêve pour moi de naviguer et de visiter plein d'endroit charmant . Je consacrerais cela peut etre pour ma retraite si je vie suffisament vieux , enfin je vais pas pourrir le post initiale , juste une question subsidiaire , y'a t'il un site "voile pour les nuls " ?? cordialement à tous et soyez prudents -- Charbonnier Ivan www.1000-bornes.com Site pro www.corallium.net Site sur le récifal www.collection-corals.com L'échange "Yvon" <yvon.nedonOTEZchelle@wanaOTEZdoo.fr> a écrit dans le message de news: 463fb111$0$27380$ba4acef3@news.orange.fr... > JP wrote: > >> Bonjour à tous, >> Une question me taraude l'esprit. >> A votre avis : >> Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. >> Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : >> 1) Loffer >> 2) Abattre >> 3) Choquer la GV >> 4) Ne rien faire >> >> Merci de vos avis éclairés. > > Bonsoir. > > Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. > > Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient > soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof > comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que > le > bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il > faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir > choqué il faut reborder. > Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent > et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. > > Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise > quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la > GV > ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la > risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en > arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! > > Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues > pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent > apparent diminue). > Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans > l'eau et le spi en furie ! > C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à > la > joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. > Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un > peu > si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de > bôme, > mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé > l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du > spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. > Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. > -- > Yvon du Vert-Galant > http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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22 - De Yvon le mardi 08 mai 2007 à 01:10 | |||||
JP wrote: > Bonjour à tous, > Une question me taraude l'esprit. > A votre avis : > Au près, une survente fait tout à coup trop giter le bateau. > Le bon réflexe pour rétablir l'assiette c'est : > 1) Loffer > 2) Abattre > 3) Choquer la GV > 4) Ne rien faire > > Merci de vos avis éclairés. Bonsoir. Il n'y a pas une réponse unique, ça dépend du bateau et de l'allure. Au près, sur pas mal de bateaux modernes un peu larges le bateau devient soudainement incontrôlable passé un certain angle de gîte et monte au lof comme un sauvage. Il faut alors choquer de la GV dans la risée avant que le bateau ne s'échappe. Ce n'est pas facile à réaliser correctement car il faut choquer juste au bon moment et en solo c'est physique car après avoir choqué il faut reborder. Au près sur un bateau ancien étroit on peut souvent laisser monter au vent et même rester en équilibre avec les voiles presque en ralingue. Au travers tous les bateaux deviennent sauvagement ardents dans la brise quand ils gîtent. En cas de risée imprévue il faut choquer rapidement la GV ou le hale-bas de bôme mais ce n'est pas garanti. Si on voit arriver la risée, abattre d'avance est une solution. On peut aller plus vite en arisant car naviguer avec le safran en permanence à 45° ça freine ! Au portant sous spi il faut maintenir le bateau droit et suivre les vagues pour faire glisser dans les descentes ( plus ça va vite et plus le vent apparent diminue). Dans une risée, si ça gîte ça loffe et on termine à plat avec la bôme dans l'eau et le spi en furie ! C'est particulièrement le cas avec les bateaux étroits qui se balancent à la joie générale avant de partir au lof ou à l'abattée selon l'humeur. Quand sous spi on sent que ça risque de partir au lof on peu abattre un peu si c'est encore faisable et choquer l'écoute de spi et le hale-bas de bôme, mais pour que ça marche l'action doit être instantanée. Une fois passé l'alerte il faut reborder le spi ce qui est fatiguant et le claquement du spi qui se regonfle en secouant le gréement est assez impressionnant. Quand ça se répète 2 ou 3 fois on envisage naturellement d'affaler le spi. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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32 - De Yvon le jeudi 10 mai 2007 à 00:34 | |||||
Nominoe Piriou wrote: > Nominoe Piriou wrote: >> Philippe wrote: >>> On s'éloigne un peut du sujet du départ, mais ces contributions sont >>> très intéressantes. >>> D'ici que j'ai un bateau de cette taille, on aura inventé autre chose >>> que la chaussette ! >>> Bon alors, on continue, ou on lance un autre sujet ? >>> Jusqu'a quelle force de vent affalez vous le spi au vent ? Hein ? >> >> perso tant que le spi tient j'affale aussi bien au vent que sous le >> vent. Mais souvent il s'agit d'approcher une bouée et on n >> est pas toujours vraiment vent arrière ... et lorsque le vent souffle >> bien je trouve l'affalage au vent limite lorsqu'on n'est pas bien vent >> arriere. Un des avantages pour moi de l'affalage au vent est que en se >> debrouillant correctement le spi se met contre le genois ce qui laisse >> le temps de faire un affalage tranquille :) >> >> Et puis autre critere, la taille dus pi: sur un class 8 j'affalais au >> vent plus ou moins quel que soit le vent, par contre sur un imx40 sur >> lequel je navigue pour le moment tout depend du vent et de l'allure. >> >> Nominoe > > juste une précision, le choix de l'affalage au vent ou sous le vent > dépend également du cote duquel on veut renvoyer le spi par la suite, > dépendant du parcours, boueers, manoeuvres, etc... L'interet principal > est d'avoir le spi toujours pret du bon cote pour la suite des evenements > > Nominoe Bonsoir. Je n'affale jamais le spi au vent car je navigue surtout en solo. Sur mon bateau étroit on peut affaler sous le vent et rentrer le spi (70-80m2) dans le carré pratiquement sans changer de place. Bien sur il faut encore plier le spi, remettre en place drisse, bras et sac à spi dans le balcon. C'est beaucoup de travail, mais je n'ai jamais réussi à renvoyer proprement le spi sous la bôme en solo. Il faut vraiment être plusieurs pour réussir cette manoeuvre assez vite et éviter le noeud Gordien PS : comme j'ai tendance à naviguer en équipage comme en solo j'utilise mes deux spis sur les petits parcours banane. -- Yvon du Vert-Galant http://perso.orange.fr/yvon.nedonchelle |
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