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Etayage coque-pont    
9 messages du 07/01/2004 au 13/01/2004    

 1 - De Vincent Luquet le mercredi 07 janvier 2004 à 08:26 
 
Bonjour,

J'avais déjà évoqué ce problème sur ce forum. Mon 4.45, suite à un hivernage
avec de l'eau dans la coque (ancien propriétaire peu scrupuleux) à vu
l'étayage coque pont (planches de contreplaqué et résine) entièrement
détruit par l'eau. Le longeron collé au fond de la coque a également
souffert.
J'ai taillé un nouveau longeron dans du sipo que je vais badigeoner de
résine, coller au fond et recouvrir de roving.
Ensuite, je pourrais tout simplement remettre une épontille (longueur 17cm).
Seulement, la coque a justement souffert pile à cet endroit (pièce de tissu
de verre). Après montage à blanc de l'ensemble, la coque se déforme
légèrement quen je force sur les hautbans.
J'ai pensé à plusieurs solutions :
que pensez vous de ne mettre qu'une épontille de 15,5cm (en fait une poutre
de 20cm de long et 15,5 cm de haut glissée horizontalement) et de compléter
entre la poutre et le pont avec un morceau de liseton en caoutchouc très
résistant d'1,5cm d'épaisseur pour amortir et préserver la coque ?
Pensez-vous que le fait de coller le longeron au fond de la coque (longeron
de 80cm de long) et de recouvrir le tout de roving suffira à rigidifier ? En
fait, je ne me rends pas bien compte si la pression exercée par le mât à
l'effort est si importante que ça ou si je ne me prends pas un peu la tête
pour rien...

Merci pour vos réponses
 
 2 - De Yvon Nedonchelle le mercredi 07 janvier 2004 à 12:04 
 
Vincent Luquet a écrit :


> J'avais déjà évoqué ce problème sur ce forum. Mon 4.45, suite à un
> hivernage avec de l'eau dans la coque (ancien propriétaire peu scrupuleux)
> à vu l'étayage coque pont (planches de contreplaqué et résine) entièrement
> détruit par l'eau. Le longeron collé au fond de la coque a également
> souffert.
> J'ai taillé un nouveau longeron dans du sipo que je vais badigeoner de
> résine, coller au fond et recouvrir de roving.
> Ensuite, je pourrais tout simplement remettre une épontille (longueur
> 17cm). Seulement, la coque a justement souffert pile à cet endroit (pièce
> de tissu de verre). Après montage à blanc de l'ensemble, la coque se
> déforme légèrement quen je force sur les hautbans.
> J'ai pensé à plusieurs solutions :
> que pensez vous de ne mettre qu'une épontille de 15,5cm (en fait une
> poutre de 20cm de long et 15,5 cm de haut glissée horizontalement) et de
> compléter entre la poutre et le pont avec un morceau de liseton en
> caoutchouc très résistant d'1,5cm d'épaisseur pour amortir et préserver la
> coque ? Pensez-vous que le fait de coller le longeron au fond de la coque
> (longeron de 80cm de long) et de recouvrir le tout de roving suffira à
> rigidifier ? En fait, je ne me rends pas bien compte si la pression
> exercée par le mât à l'effort est si importante que ça ou si je ne me
> prends pas un peu la tête pour rien...
>

Je ne suis pas sur de comprendre. J'avais vu des images sur zoo, mais pas
bien claires.

Pour moi une épontille c'est une colonne (bois ou métal) qui relie le pont
et la quille, en dessous du mât, quans ce dernier est posé sur le pont.
Parlons nous de la même chose ?

D'une manière générale quand une coque devient souple, il ne faut pas coller
directement dessus un renfort rigide en bois ou en métal.

Sur un bateau en stratifié, toute la structure travaillante devrait être
stratifié, le bois si il y en a,  servant uniquement de noyau pour des
renforts en stratifié, ou pour éviter le poinçonnement par exemple sous un
mât.
Il y a bien de nombreux bateaux en stratifié avec des cloisons en
contreplaqué, ou des ponts en contreplaqué, mais c'est souvent la cause de
problèmes.

Il faut donc  stratifier d'abord plusieurs couches de tissus de
verre/résine, en débordant largement la zone avant de coller, puis
stratifier un renfort.
Le mieux serait un renfort en oméga , lui même en stratifié, sur un noyau en
mousse ou en bois léger. Mais ça dépend de la structure originale de la
chose qu'il faut essayer de respecter tout en la renforçant.

--
Yvon Nedonchelle.
REPONSE PAR MAIL : RHABILLEZ MON ADRESSE !
Voile en Ecosse, Irlande, Galice, Baltique :
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/
 
 3 - De Vincent Luquet le jeudi 08 janvier 2004 à 09:03 
 
Bonjour,

Vous comprenez bien, je parle bien d'une épontille.
A l'origine, on avait :
Un renfort stratifié sous le pont (en bon état)
Un longeron collé au fond du bateau NON STRATIFIE qui a souffert de
l'humidité
Trois épontilles réparties sur une longueur de 25 cms tombées au fond du
bateau, toujours non stratifiées
Un coffrage en contreplaqué qui maintenait les épontilles en place. Ce
coffrage s'est retrouvé en miettes mouillées au fond du bateau... Ce
coffrage était stratifié su 5 cms côté coque et idem côté pont ("Il y a bien
de nombreux bateaux en stratifié avec des cloisons en contreplaqué, ou des
ponts en contreplaqué, mais c'est souvent la cause de problèmes" : dans le
mille ! Surtout avec du bois pas imputrescible)

Mon idée :
Remplacement du longeron par un nouveau en sipo.
Stratification du longeron sur la coque avec 2 couches de roving
Remplacement des 3 épontilles par un morceau de poutre de 25 cms de long
Fixation côté pont par remplacement des vis de pied de mât par des vis
traversantes qui se vissent dans la poutre.
Stratification du tout avec une couche de roving de chaque côté de la
poutre.

Seulement voila : J'ai fait le montage à blanc (sans visser et sans
stratifier) et la coque se déforme légerement quand je force sur les
hautbans (la coque ne fait que quelques mms d'épaisseur, même neuve, je ne
vois pas comment ça pouvait ne pas se déformer).

Mes questions :
La stratification prévue va-t-elle suffire à renforcer l'ensemble ? Dans ce
cas je continue comme prévu
La légère déformation est-elle normale ? Dans ce cas j'en fais peut-être
trop
La poutre est-elle adaptée pour faire l'épontille ? A mon avis, meilleure
rigidité
Y a-til autre chose à faire ? Sachant que l'accès est difficile. Je dois
passer par le coffre avant, soit la tête et un bras, soit les 2 bras sans la
tête. Je n'envisage pas de gros frais, comme la désolidarisation du pont.
Vais-je couler avec le mât qui traverse la coque de toutes façons ? Dans ce
cas, je pleure.


> Je ne suis pas sur de comprendre. J'avais vu des images sur zoo, mais pas
> bien claires.
>
> Pour moi une épontille c'est une colonne (bois ou métal) qui relie le pont
> et la quille, en dessous du mât, quans ce dernier est posé sur le pont.
> Parlons nous de la même chose ?
>
> D'une manière générale quand une coque devient souple, il ne faut pas
coller
> directement dessus un renfort rigide en bois ou en métal.
>
> Sur un bateau en stratifié, toute la structure travaillante devrait être
> stratifié, le bois si il y en a,  servant uniquement de noyau pour des
> renforts en stratifié, ou pour éviter le poinçonnement par exemple sous un
> mât.
> Il y a bien de nombreux bateaux en stratifié avec des cloisons en
> contreplaqué, ou des ponts en contreplaqué, mais c'est souvent la cause de
> problèmes.
>
> Il faut donc  stratifier d'abord plusieurs couches de tissus de
> verre/résine, en débordant largement la zone avant de coller, puis
> stratifier un renfort.
> Le mieux serait un renfort en oméga , lui même en stratifié, sur un noyau
en
> mousse ou en bois léger. Mais ça dépend de la structure originale de la
> chose qu'il faut essayer de respecter tout en la renforçant.
>
> --
> Yvon Nedonchelle.
> REPONSE PAR MAIL : RHABILLEZ MON ADRESSE !
> Voile en Ecosse, Irlande, Galice, Baltique :
> http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/
 
 4 - De Vincent LUQUET le jeudi 08 janvier 2004 à 09:32 
 
Nouvelles photos sur zoo-logique, sujet "mon 4.45"

A+

Vincent
 
 5 - De Jacques Lhoste le jeudi 08 janvier 2004 à 23:51 
 
"Vincent Luquet" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
message de news:btgcgs$p5o$1@news-reader1.wanadoo.fr...
> Bonjour,
>
> Merci pour vos réponses
>
Mon expérience de la "restauration" d'un 420 acheté pas cher dans un moment
d'euphorie .
On départ on avait prévu de le repeindre .
Ramené dans l'atelier il avait déjà moins fière allure .
Démontage de l'accastillage, ponçage, arrachage des réparations et rustines
diverses .
On découvre sous la peinture les armes d'au moins deux écoles de voile .
Certaines réparations ont du être réalisées sur la plage car il y a
plusieurs kilo de sable emprisonnés dans les rustines .
Plus grave, on s'aperçoit que le puit de dérive a été remplacé sans trop
s'occuper de la façon dont la coque était calée (sur la plage évidemment) .
Résultat un creux de presque un cm dans le fond (il devait y avoir un galet
mal placé) .
L'étrave, le pont et les barrots ont pas mal souffert . Impossibles à
réparer sans reptations et contorsions diverses .
La plupart des renforts en bois scellés dans la résine étaient pourris .

Plutôt que bricoler avec peu d'espoir de résultat, la décision fut prise de
déposer le pontage, les barrots et tout ce qui pouvait l'être sans trop
grande casse .

C'était le bon choix . En moins de deux heures tout a été démonté avec un
pistolet à air chaud et un ciseau à bois .

La coque a été calée dans un conformateur à base de vieux pneus, dégauchie,
remise en forme .
Tous les points fragilisés ou détruits ont été repris ou renforcés avec des
congés époxy-microballons (raccordement caissons/coque, tableau, puit de
dérive et longeron central)
Barrots et pontage ont été renforcés par une stratification intérieure tissu
de verre époxy .
Le pontage a été recollé au mastic colle polyuréthane .
Le bois pourri a été remplacé par un mélange époxy/microballons.

A ce stade, la coque avait retrouvé ne symétrie et une rigidité qu'elle
n'avait plus connu depuis longtemps .

Quelques dizaines d'heures d'enduisage, ponçage, pistolage, ponçage,
enduisage, ponçage, pistolage, ponç.........., plus tard, il était (presque)
aussi beau et solide qu'un neuf .

Conclusion :
- on aurait passé autant de temps, voire plus à ramper et se contorsionner
pour faire des réparations de fortune .
- avant d'entreprendre quelques travaux que ce soit visant à renforcer ou
raidir la coque, il faut absolument la caler et la régler de façon à ce
qu'elle soit absolument dégauchie et que les supports ne créent pas de creux
(sur une remorque ?)
- le simple fait de reprendre les assemblages avec des joints congés à base
d'époxy/silice ou microballons redonnent à la coque une raideur et une
solidité insoupçonnable .
- il ne faut pas hésiter à arracher et refaire tout le polyester délaminé ou
fragilisé .
- le bois pourri est facile à remplacer par du mastic époxy/microballons .

Dans ton cas, à mon avis, il faut remplacer les éléments en bois pourris, à
l'identique, sans hésiter à démonter et arracher .
Encapsuler dans l'époxy pour être tranquille pour l'avenir (le bois n'aura
servi que de coffrage) .
Epoxy, tissus de verre et charges diverses (silice, glass bubble,
microballons) apportent des résultats incomparables par rapport à toutes les
emplâtres qu'on peut faire avec du polyester .
Avant d'entreprendre quelque renforcement que ce soit, attention au calage
de la coque, après il sera trop tard .

JL
 
 6 - De Vincent LUQUET le vendredi 09 janvier 2004 à 13:57 
 
Merci pour ces infos,

Effectivement, ton 4.20 avait l'air bien entammé.
Mon 4.45 n'a jamais été repeint. Après un passage du gel coat au polytrol,
il est comme "presque" neuf.
Une seule pièce au niveau de l'étrave. La rigidité est moyenne, mais
uniforme. Je pense que c'est voulu à l'origine comme ça. Vu la finesse de la
coque, c'est forcément pas super rigide. Ma seule inquiétude se situe au
niveau de l'épontille.
Je suis très intéressé par la rigidification microballons. Peux-tu
m'expliquer en détail de quoi il s'agit ? Si ça me permet de mieux
rigidifier que ma solution (longeron + roving), je suis preneur.

Merci encore

Vincent

"Jacques Lhoste" <lhostej@ipoint.fr> a écrit dans le message de news:
btkmse$k2b$1@biggoron.nerim.net...
>
> "Vincent Luquet" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
> message de news:btgcgs$p5o$1@news-reader1.wanadoo.fr...
> > Bonjour,
> >
> > Merci pour vos réponses
> >
> Mon expérience de la "restauration" d'un 420 acheté pas cher dans un
moment
> d'euphorie .
> On départ on avait prévu de le repeindre .
> Ramené dans l'atelier il avait déjà moins fière allure .
> Démontage de l'accastillage, ponçage, arrachage des réparations et
rustines
> diverses .
> On découvre sous la peinture les armes d'au moins deux écoles de voile .
> Certaines réparations ont du être réalisées sur la plage car il y a
> plusieurs kilo de sable emprisonnés dans les rustines .
> Plus grave, on s'aperçoit que le puit de dérive a été remplacé sans trop
> s'occuper de la façon dont la coque était calée (sur la plage évidemment)
..
> Résultat un creux de presque un cm dans le fond (il devait y avoir un
galet
> mal placé) .
> L'étrave, le pont et les barrots ont pas mal souffert . Impossibles à
> réparer sans reptations et contorsions diverses .
> La plupart des renforts en bois scellés dans la résine étaient pourris .
>
> Plutôt que bricoler avec peu d'espoir de résultat, la décision fut prise
de
> déposer le pontage, les barrots et tout ce qui pouvait l'être sans trop
> grande casse .
>
> C'était le bon choix . En moins de deux heures tout a été démonté avec un
> pistolet à air chaud et un ciseau à bois .
>
> La coque a été calée dans un conformateur à base de vieux pneus,
dégauchie,
> remise en forme .
> Tous les points fragilisés ou détruits ont été repris ou renforcés avec
des
> congés époxy-microballons (raccordement caissons/coque, tableau, puit de
> dérive et longeron central)
> Barrots et pontage ont été renforcés par une stratification intérieure
tissu
> de verre époxy .
> Le pontage a été recollé au mastic colle polyuréthane .
> Le bois pourri a été remplacé par un mélange époxy/microballons.
>
> A ce stade, la coque avait retrouvé ne symétrie et une rigidité qu'elle
> n'avait plus connu depuis longtemps .
>
> Quelques dizaines d'heures d'enduisage, ponçage, pistolage, ponçage,
> enduisage, ponçage, pistolage, ponç.........., plus tard, il était
(presque)
> aussi beau et solide qu'un neuf .
>
> Conclusion :
> - on aurait passé autant de temps, voire plus à ramper et se contorsionner
> pour faire des réparations de fortune .
> - avant d'entreprendre quelques travaux que ce soit visant à renforcer ou
> raidir la coque, il faut absolument la caler et la régler de façon à ce
> qu'elle soit absolument dégauchie et que les supports ne créent pas de
creux
> (sur une remorque ?)
> - le simple fait de reprendre les assemblages avec des joints congés à
base
> d'époxy/silice ou microballons redonnent à la coque une raideur et une
> solidité insoupçonnable .
> - il ne faut pas hésiter à arracher et refaire tout le polyester délaminé
ou
> fragilisé .
> - le bois pourri est facile à remplacer par du mastic époxy/microballons .
>
> Dans ton cas, à mon avis, il faut remplacer les éléments en bois pourris,
à
> l'identique, sans hésiter à démonter et arracher .
> Encapsuler dans l'époxy pour être tranquille pour l'avenir (le bois n'aura
> servi que de coffrage) .
> Epoxy, tissus de verre et charges diverses (silice, glass bubble,
> microballons) apportent des résultats incomparables par rapport à toutes
les
> emplâtres qu'on peut faire avec du polyester .
> Avant d'entreprendre quelque renforcement que ce soit, attention au calage
> de la coque, après il sera trop tard .
>
> JL
>
>
>
>
 
 7 - De Jacques Lhoste le vendredi 09 janvier 2004 à 16:30 
 
"Vincent LUQUET" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
message de news:btm8g6$eqc$1@s1.read.news.oleane.net...
>
> Je suis très intéressé par la rigidification microballons. Peux-tu
> m'expliquer en détail de quoi il s'agit ? Si ça me permet de mieux
> rigidifier que ma solution (longeron + roving), je suis preneur.
>

Si le longeron est trop entamé, il faut le remplacer .
En l'imprégnant et en le collant à l'époxy il sera beaucoup mieux collé et
protégé qu'avec du polyester .

La technique des joints congés est vieilles comme mes robes :
voir le site West system par ex. http://www.westsystem.com/
on trouve les produits chez pratiquement tous les shipchandler .

L'intérêt c'est par ex dans le cas d'une liaison cloison/coque on évite un
poinçonnement de la coque au droit de la cloison .
Les efforts sont mieux répartis et il n'y a pas de points durs .
C'est très facile à réaliser .

J'ai même fait un gros congé (20-25mm) le long du puit de dérive ce qui
permet de visser des lèvres plates par l'extérieur sans traverser le fond .
J'ai fait une expérience de lèvres collées .
Cela ne résiste pas à la plage et autres mauvais traitements .

JL
 
 8 - De Vincent Luquet le lundi 12 janvier 2004 à 20:01 
 
L'illustration se trouve sur images zoo logique, sujet "mon 4.45"
Bonsoir

A force de cogiter, j'ai eu de nouvelles idées.

En plus de mon longeron central posé au fond du bateau, ne serait-il pas
envisageable de coller des longerons en chevrons entre le longeron central
et les longerons des flancs (qui courent tout le long du bateau).
Par la suite, ces longerons pourraient être stratifiés comme le longeron
central ou stabilisés avec des joints congés.
Je me demande si cela ne permettrait pas de répartir un peu l'effort sur les
côtés (vers les longerons existants).
Cette reflexion est illustrée sur la première ligne du schéma : A=état
initial, B=longeron central posé et stratifié, C=Etat final avec longerons
en chevrons.
Ces 5 longerons seront collés à la colle polyuréthane et stratifiés.

Reflexion N°2 : Je me suis ma exprimé avec mon histoire d'épontille et de
poutre. En fait, j'hésite entre mettre un poutre posée sur la tranche (ligne
2 schéma 1) et 2 épontilles reliant les longerons bas et haut (une
légèrement en avant du mât et une légèrement en arrière, ligne 2 schéma 2).
Mettre 2 épontilles permettrait de jouer un peu sur l'élasticité du longeron
haut sans risquer pour autant de le casser. La poutre permettrait
quant-à-elle d'optimiser la rigidité.

Merci de voter :
1 : Pour ou contre les longerons en chevrons
2 : épontilles ou poutre

Vincent de Nantes

"Vincent LUQUET" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
message de news: btm8g6$eqc$1@s1.read.news.oleane.net...
> Merci pour ces infos,
>
> Effectivement, ton 4.20 avait l'air bien entammé.
> Mon 4.45 n'a jamais été repeint. Après un passage du gel coat au polytrol,
> il est comme "presque" neuf.
> Une seule pièce au niveau de l'étrave. La rigidité est moyenne, mais
> uniforme. Je pense que c'est voulu à l'origine comme ça. Vu la finesse de
la
> coque, c'est forcément pas super rigide. Ma seule inquiétude se situe au
> niveau de l'épontille.
> Je suis très intéressé par la rigidification microballons. Peux-tu
> m'expliquer en détail de quoi il s'agit ? Si ça me permet de mieux
> rigidifier que ma solution (longeron + roving), je suis preneur.
>
> Merci encore
>
> Vincent
>
> "Jacques Lhoste" <lhostej@ipoint.fr> a écrit dans le message de news:
> btkmse$k2b$1@biggoron.nerim.net...
> >
> > "Vincent Luquet" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
> > message de news:btgcgs$p5o$1@news-reader1.wanadoo.fr...
> > > Bonjour,
> > >
> > > Merci pour vos réponses
> > >
> > Mon expérience de la "restauration" d'un 420 acheté pas cher dans un
> moment
> > d'euphorie .
> > On départ on avait prévu de le repeindre .
> > Ramené dans l'atelier il avait déjà moins fière allure .
> > Démontage de l'accastillage, ponçage, arrachage des réparations et
> rustines
> > diverses .
> > On découvre sous la peinture les armes d'au moins deux écoles de voile .
> > Certaines réparations ont du être réalisées sur la plage car il y a
> > plusieurs kilo de sable emprisonnés dans les rustines .
> > Plus grave, on s'aperçoit que le puit de dérive a été remplacé sans trop
> > s'occuper de la façon dont la coque était calée (sur la plage
évidemment)
> .
> > Résultat un creux de presque un cm dans le fond (il devait y avoir un
> galet
> > mal placé) .
> > L'étrave, le pont et les barrots ont pas mal souffert . Impossibles à
> > réparer sans reptations et contorsions diverses .
> > La plupart des renforts en bois scellés dans la résine étaient pourris .
> >
> > Plutôt que bricoler avec peu d'espoir de résultat, la décision fut prise
> de
> > déposer le pontage, les barrots et tout ce qui pouvait l'être sans trop
> > grande casse .
> >
> > C'était le bon choix . En moins de deux heures tout a été démonté avec
un
> > pistolet à air chaud et un ciseau à bois .
> >
> > La coque a été calée dans un conformateur à base de vieux pneus,
> dégauchie,
> > remise en forme .
> > Tous les points fragilisés ou détruits ont été repris ou renforcés avec
> des
> > congés époxy-microballons (raccordement caissons/coque, tableau, puit de
> > dérive et longeron central)
> > Barrots et pontage ont été renforcés par une stratification intérieure
> tissu
> > de verre époxy .
> > Le pontage a été recollé au mastic colle polyuréthane .
> > Le bois pourri a été remplacé par un mélange époxy/microballons.
> >
> > A ce stade, la coque avait retrouvé ne symétrie et une rigidité qu'elle
> > n'avait plus connu depuis longtemps .
> >
> > Quelques dizaines d'heures d'enduisage, ponçage, pistolage, ponçage,
> > enduisage, ponçage, pistolage, ponç.........., plus tard, il était
> (presque)
> > aussi beau et solide qu'un neuf .
> >
> > Conclusion :
> > - on aurait passé autant de temps, voire plus à ramper et se
contorsionner
> > pour faire des réparations de fortune .
> > - avant d'entreprendre quelques travaux que ce soit visant à renforcer
ou
> > raidir la coque, il faut absolument la caler et la régler de façon à ce
> > qu'elle soit absolument dégauchie et que les supports ne créent pas de
> creux
> > (sur une remorque ?)
> > - le simple fait de reprendre les assemblages avec des joints congés à
> base
> > d'époxy/silice ou microballons redonnent à la coque une raideur et une
> > solidité insoupçonnable .
> > - il ne faut pas hésiter à arracher et refaire tout le polyester
délaminé
> ou
> > fragilisé .
> > - le bois pourri est facile à remplacer par du mastic époxy/microballons
..
> >
> > Dans ton cas, à mon avis, il faut remplacer les éléments en bois
pourris,
> à
> > l'identique, sans hésiter à démonter et arracher .
> > Encapsuler dans l'époxy pour être tranquille pour l'avenir (le bois
n'aura
> > servi que de coffrage) .
> > Epoxy, tissus de verre et charges diverses (silice, glass bubble,
> > microballons) apportent des résultats incomparables par rapport à toutes
> les
> > emplâtres qu'on peut faire avec du polyester .
> > Avant d'entreprendre quelque renforcement que ce soit, attention au
calage
> > de la coque, après il sera trop tard .
> >
> > JL
> >
> >
> >
> >
>
>
 
 9 - De Vincent Luquet le mardi 13 janvier 2004 à 23:14 
 
Bonsoir,

J'ai eu 2 réponses par mail, merci à ces 2 personnes.
Pour le longeron central, uninimité pour se limiter au longeron et au
roving, je remets donc mes longerons en chevrons dans ma culotte.
Pour l'épontille, j'ai eu 2 avis différents. Une personne est pour la
poutre, l'autre pour 3 épontilles sous le mât. Une au niveau du mât, une 10
cms devant et une 10 cms derrière.

Je pense en rester à la poutre. Même avec un bon collage et une bonne
stratification, j'ai peur que les épontilles ne se fassent la belle avec le
temps...

A+

"Vincent Luquet" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
message de news: btur4h$ff4$1@news-reader2.wanadoo.fr...
> L'illustration se trouve sur images zoo logique, sujet "mon 4.45"
> Bonsoir
>
> A force de cogiter, j'ai eu de nouvelles idées.
>
> En plus de mon longeron central posé au fond du bateau, ne serait-il pas
> envisageable de coller des longerons en chevrons entre le longeron central
> et les longerons des flancs (qui courent tout le long du bateau).
> Par la suite, ces longerons pourraient être stratifiés comme le longeron
> central ou stabilisés avec des joints congés.
> Je me demande si cela ne permettrait pas de répartir un peu l'effort sur
les
> côtés (vers les longerons existants).
> Cette reflexion est illustrée sur la première ligne du schéma : A=état
> initial, B=longeron central posé et stratifié, C=Etat final avec longerons
> en chevrons.
> Ces 5 longerons seront collés à la colle polyuréthane et stratifiés.
>
> Reflexion N°2 : Je me suis ma exprimé avec mon histoire d'épontille et de
> poutre. En fait, j'hésite entre mettre un poutre posée sur la tranche
(ligne
> 2 schéma 1) et 2 épontilles reliant les longerons bas et haut (une
> légèrement en avant du mât et une légèrement en arrière, ligne 2 schéma
2).
> Mettre 2 épontilles permettrait de jouer un peu sur l'élasticité du
longeron
> haut sans risquer pour autant de le casser. La poutre permettrait
> quant-à-elle d'optimiser la rigidité.
>
> Merci de voter :
> 1 : Pour ou contre les longerons en chevrons
> 2 : épontilles ou poutre
>
> Vincent de Nantes
>
> "Vincent LUQUET" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
> message de news: btm8g6$eqc$1@s1.read.news.oleane.net...
> > Merci pour ces infos,
> >
> > Effectivement, ton 4.20 avait l'air bien entammé.
> > Mon 4.45 n'a jamais été repeint. Après un passage du gel coat au
polytrol,
> > il est comme "presque" neuf.
> > Une seule pièce au niveau de l'étrave. La rigidité est moyenne, mais
> > uniforme. Je pense que c'est voulu à l'origine comme ça. Vu la finesse
de
> la
> > coque, c'est forcément pas super rigide. Ma seule inquiétude se situe au
> > niveau de l'épontille.
> > Je suis très intéressé par la rigidification microballons. Peux-tu
> > m'expliquer en détail de quoi il s'agit ? Si ça me permet de mieux
> > rigidifier que ma solution (longeron + roving), je suis preneur.
> >
> > Merci encore
> >
> > Vincent
> >
> > "Jacques Lhoste" <lhostej@ipoint.fr> a écrit dans le message de news:
> > btkmse$k2b$1@biggoron.nerim.net...
> > >
> > > "Vincent Luquet" <nospamvincent.luquet@libertysurf.fr> a écrit dans le
> > > message de news:btgcgs$p5o$1@news-reader1.wanadoo.fr...
> > > > Bonjour,
> > > >
> > > > Merci pour vos réponses
> > > >
> > > Mon expérience de la "restauration" d'un 420 acheté pas cher dans un
> > moment
> > > d'euphorie .
> > > On départ on avait prévu de le repeindre .
> > > Ramené dans l'atelier il avait déjà moins fière allure .
> > > Démontage de l'accastillage, ponçage, arrachage des réparations et
> > rustines
> > > diverses .
> > > On découvre sous la peinture les armes d'au moins deux écoles de voile
..
> > > Certaines réparations ont du être réalisées sur la plage car il y a
> > > plusieurs kilo de sable emprisonnés dans les rustines .
> > > Plus grave, on s'aperçoit que le puit de dérive a été remplacé sans
trop
> > > s'occuper de la façon dont la coque était calée (sur la plage
> évidemment)
> > .
> > > Résultat un creux de presque un cm dans le fond (il devait y avoir un
> > galet
> > > mal placé) .
> > > L'étrave, le pont et les barrots ont pas mal souffert . Impossibles à
> > > réparer sans reptations et contorsions diverses .
> > > La plupart des renforts en bois scellés dans la résine étaient pourris
..
> > >
> > > Plutôt que bricoler avec peu d'espoir de résultat, la décision fut
prise
> > de
> > > déposer le pontage, les barrots et tout ce qui pouvait l'être sans
trop
> > > grande casse .
> > >
> > > C'était le bon choix . En moins de deux heures tout a été démonté avec
> un
> > > pistolet à air chaud et un ciseau à bois .
> > >
> > > La coque a été calée dans un conformateur à base de vieux pneus,
> > dégauchie,
> > > remise en forme .
> > > Tous les points fragilisés ou détruits ont été repris ou renforcés
avec
> > des
> > > congés époxy-microballons (raccordement caissons/coque, tableau, puit
de
> > > dérive et longeron central)
> > > Barrots et pontage ont été renforcés par une stratification intérieure
> > tissu
> > > de verre époxy .
> > > Le pontage a été recollé au mastic colle polyuréthane .
> > > Le bois pourri a été remplacé par un mélange époxy/microballons.
> > >
> > > A ce stade, la coque avait retrouvé ne symétrie et une rigidité
qu'elle
> > > n'avait plus connu depuis longtemps .
> > >
> > > Quelques dizaines d'heures d'enduisage, ponçage, pistolage, ponçage,
> > > enduisage, ponçage, pistolage, ponç.........., plus tard, il était
> > (presque)
> > > aussi beau et solide qu'un neuf .
> > >
> > > Conclusion :
> > > - on aurait passé autant de temps, voire plus à ramper et se
> contorsionner
> > > pour faire des réparations de fortune .
> > > - avant d'entreprendre quelques travaux que ce soit visant à renforcer
> ou
> > > raidir la coque, il faut absolument la caler et la régler de façon à
ce
> > > qu'elle soit absolument dégauchie et que les supports ne créent pas de
> > creux
> > > (sur une remorque ?)
> > > - le simple fait de reprendre les assemblages avec des joints congés à
> > base
> > > d'époxy/silice ou microballons redonnent à la coque une raideur et une
> > > solidité insoupçonnable .
> > > - il ne faut pas hésiter à arracher et refaire tout le polyester
> délaminé
> > ou
> > > fragilisé .
> > > - le bois pourri est facile à remplacer par du mastic
époxy/microballons
> .
> > >
> > > Dans ton cas, à mon avis, il faut remplacer les éléments en bois
> pourris,
> > à
> > > l'identique, sans hésiter à démonter et arracher .
> > > Encapsuler dans l'époxy pour être tranquille pour l'avenir (le bois
> n'aura
> > > servi que de coffrage) .
> > > Epoxy, tissus de verre et charges diverses (silice, glass bubble,
> > > microballons) apportent des résultats incomparables par rapport à
toutes
> > les
> > > emplâtres qu'on peut faire avec du polyester .
> > > Avant d'entreprendre quelque renforcement que ce soit, attention au
> calage
> > > de la coque, après il sera trop tard .
> > >
> > > JL
> > >
> > >
> > >
> > >
> >
> >
>
>
 

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